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Par berenice.la.ballade le 2 Février 2021 à 06:12
OSHO :
Un rebelle est celui qui ne réagit pas contre la société.
Il observe et comprend tout le manège et décide simplement de ne pas en faire partie.
Il n'est pas contre la société, il est plutôt indifférent à ce qui s'y passe.
C'est la beauté de la rébellion: la liberté!
Le révolutionnaire n'est pas libre.
Il est constamment en train de se battre, de lutter avec quelque chose.
Comment pourrait-il donc être libre?
Il est systématiquement en train de réagir contre quelque chose.
Où est-ce que se trouve la liberté dans la réaction mécanique à des choses extérieures?
La liberté naît de la compréhension.
Il faut d'abord comprendre les mécanismes en jeu:
la société empêche l'évolution de l'âme.
Le système ne vous permet pas d'être vous-même.
Une fois que cela est compris, vous sortez simplement du système sans même une cicatrice dans l'âme.
Le rebelle pardonne et oublie, il se contente de prendre une distance par rapport à la société, sans lien d'amour ni de haine avec elle.
Osho "la liberté"
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Par berenice.la.ballade le 1 Février 2021 à 17:07
Souvenirs ...
« Quelques années avant ma naissance, mon père connut une étrangère récemment arrivée dans notre village.
Depuis le début, mon père fut subjugué par cette personne, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous.
L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m'apprit l'obéissance.
Mais l'étrangère, c'était une conteuse, une enjôleuse.
Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.
Elle connaissait tout du passé, du présent, elle aurait presque pu parler du futur !
Elle fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.
L'étrangère n'arrêtait jamais de parler; ça ne dérangeait pas ma Maman.
Parfois maman se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles.
Je pense qu'en réalité, elle était à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité
(Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'elle s'en aille).
Mon père avait ses convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis.
Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.
Elle parlait librement (peut-être trop) du sexe.
Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence.
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !
Des dizaines d’années sont passées depuis notre départ du foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination.
Il n'empêche que, si vous pouviez, pénétrer chez mes parents,
vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre…
Voulez-vous connaitre son nom ?
Nous, nous l'appelons… Télévision !
Il faudrait que cette belle histoire soit lue par tout le monde.
Attention :
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle Ordinateur…
… un fils qui s'appelle Portable…
... une fille qui s'appelle Tablette...
… et un neveu pire que tous : Lui c'est Smartphone ...
et ils se lient tous ensemble pour nous éloigner les uns des autres ! »
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Par berenice.la.ballade le 1 Février 2021 à 07:39
Dimanche de feu
Hier soleil brûlant,
Aujourd'hui fraîcheur bienfaitrice,
L'horloge du temps est un balancier
Offrant à la monotonie des jours et des heures,
Un contretemps bénéfique
Pour le temps qui vient.
Que sera demain?
Tout est entre mes mains,
Des mains pleines de ce que je deviens
Quand j'accepte de voir dans les vagues de la météo
Une pulsation inattendue
Dans le chœur de l'univers.
Chaud ou froid,
Pluvieux ou ensoleillé,
Le tempo est dans l’équilibre
D'une partition composée
Dans le consentement
A ce qui advient pour mon bien,
Quand sous l'écume des événements
S'écrit l'histoire d'une vie
Tout en poésie.
Marc Maronne
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Par berenice.la.ballade le 30 Janvier 2021 à 17:07
L' âme de la Nature - Jordan Ray.
"La vie est cette échelle
que l'Homme gravit pas à pas.
Dans cette montée,
certains perdent leurs valeurs,
éblouis par la Lune.
D'autres gardent les pieds sur terre,
loin de toute idéologie,
parce qu'ils préfèrent conjuguer
le verbe être plutôt que paraître.
Mais, en ces temps troublés,
l'échelle des valeurs
n'est-elle pas en train de perdre ses barreaux ?"
Jordan Ray.
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Par berenice.la.ballade le 29 Janvier 2021 à 19:28
Tous les ans, les parents de Martin l'emmenaient chez sa grand-mère pour les vacances d’été, et ils rentraient chez eux par le même train le lendemain.Puis un jour le garçon dit à ses parents :
Je suis assez grand maintenant..
Et si j’allais chez grand-mère tout seul cette année ?
Après une brève discussion les parents sont d’accord.
Les voici debout sur le quai de la gare, le saluant, lui donnant un dernier conseil par la fenêtre, tandis que Martin continue à répéter:
Je sais, vous me l’avez déjà dit cent fois...!
Le train est sur le point de partir et le père chuchote :
Mon fils, si tu te sens soudainement mal ou effrayé, c’est pour toi! - et lui glisse quelque chose dans sa poche. Maintenant, le garçon est seul, assis dans le train, sans ses parents, pour la première fois...
Il regarde le paysage par la fenêtre qui défile..
Autour de lui des inconnus se bousculent, font du bruit, entrent et sortent du compartiment, , le contrôleur lui fait des commentaires sur le fait qu'il soit seul.. Une personne lui jette même un regard triste ..
Du coup le garçon se sent de plus en plus mal à l'aise ..
Et maintenant il a peur.
Il baisse la tête, il se blottit dans un coin du siège, les larmes lui montent aux yeux.
À ce moment-là, il se souvient que son père lui a mis quelque chose dans la poche.
D'une main tremblante il cherche à tâtons ce morceau de papier, il l’ouvre : Mon fils, je suis dans le dernier wagon..
C’est ainsi dans la vie ....
Nous devons laisser partir nos enfants, en leur faisant confiance..
Mais nous devons toujours être dans le dernier wagon afin qu’ils n’aient pas peur...
Rester proche.. tant que nous sommes en vie..
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