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    Notre balade du jour sera au depart de Corbère dans les PO 66 vue magnifique sur le Canigou

     

    CORBERE - DOLMENS ET CHAPELLES-po

     

    Le depart se fait depuis le parking en terre , derrière le cimetière de Corbère 

    Une vue d ensemble du village de Corbère dans les PO 66, la rando se fait sur de bons sentiers et pistes sans balisage

     

     

    Le parcours passe d abord, par l église d en Benazet au beau milieu de la garrigue

     

    Appelée Saint-Julien d’en Brazet ou d’en Benazet ou encore Saint-Julien-d’en Benassat

     

    Situé au sud-est de Corbère, c’est un petit édifice préroman construit au Xe ou tout début XIe siècle et réhabilité en 2010

    http://www.baladesromanes66.net/index-des-territoires-des-pyr%C3%A9n%C3%A9es-orientales/roussillon-ouest/corb%C3%A8re/

    CORBERE - DOLMENS ET CHAPELLES-po 

    c est ensuite la montée sur le Serrat d en Jacques et ses 3 dolmens 

    Peut être une image de ciel, arbre et nature 

    avec des vues superbes autant sur le littoral que le Canigou 

     

    Peut être une image de nature 

     

    Descente vers l ermitage Saint Maurice 15 mn AR depuis la piste .....

     

     

    Première mention de l'édifice (Chapelle) en 1242.  

     

    Le 'vallis Agrevolaria' (du latin Acrofilium : le houx) est mentionné dès l'an 941. Il fait partie des collines de l'Aspre dominant la vallée de la Têt. 3 dolmens au dessus de l'ermitage en témoignent. 1 population chrétienne est attestée dès l'an 1000.  

    Peut être une image de plein air et monument

     

            l intérieur de l église 

     

     

    On peut imaginer que le site est un ancien sanctuaire païen, christianisé par des chevaliers au retour d'une croisade et dédié à leur St Patron pour le remercier de les avoir protégés. St Maurice, héroïque centurion romain originaire d'Egypte fût martyrisé pour sa foi, avec toute sa légion à la fin du IIIème siècle. Le hameau a disparu à cause des épidémies de peste mais un ermite est signalé dès 1389. 

    Peut être une image de mur de briques et plein air

     

    Le prestige de l'ermitage ne cessait de croître, on y venait de tous les coins du Roussillon. L'écho de ses miracles parvint jusqu'à Rome. A tel point que le pape, Sixte Quint, en 1590 accorda par bulle pontificale des indulgences spéciales à la Confrérie qui existait à Ille sous son vocable, ainsi qu'à tous les fidèles qui y feraient le pèlerinage 

     

     

     

    La chapelle de l'ermitage St Maurice, probablement reconstruite au XVIIe siècle dans le style roman, est inscrite monument historique.

     

          L entrée de la chapelle   

     

                         

    détails de l intéiieur de la chapelle   

     

                           

    Détails sur les pierres du jardin 

     

    Les lieux furent laissés à l'abandon dans les années 70 et rapidement tout fût pillé et profané. Heureusement l'association pour la sauvegarde de St Maurice naquit en 1986 et aujourd'hui l'essentiel est restauré !

     

     

                               

     

                

     

    La distance est de 12 km 600 , dénivelé cumulé de 600 m 4 h de marche 

    Merci de votre visite amicale , bonne journée 

     

     


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  • A la lisière de toute pensée.

     

    Vous est-il déjà arrivé – oui, j’en suis sûr – d’avoir la perception soudaine d’un événement, et que, dans cet instant de perception, le problème s’évanouisse ?

    Le problème a définitivement cessé à l’instant même où vous l’avez perçu.

    Est-ce que vous comprenez ?

    Vous avez un problème, alors vous y songez, vous en discutez, vous vous tracassez à son sujet ; vous mettez en œuvre, pour l’appréhender, tous les moyens dont vous disposez dans les limites de votre pensée.

    Et à la fin, vous dites : « Je ne peux rien faire de plus. »

    Personne ne peut vous venir en aide, aucun gourou, aucun livre.

    Vous restez seul face au problème, et il n’y a pas d’issue.

    Ayant exploré le problème dans la pleine mesure de vos capacités, vous le laissez tomber.

    Votre esprit ne s’en préoccupe plus, cesse de s’y user, et vous cessez de dire : « Je dois trouver la réponse » ; il devient alors silencieux, n’est-ce pas ?

    Et dans ce silence, vous trouvez la réponse.

    Cela ne vous est-il jamais arrivé, à une occasion ou une autre ?

    Il n’y a rien d’exceptionnel à cela.

    C’est une chose qui arrive à de grands mathématiciens et scientifiques, et certaines personnes en font parfois l’expérience dans leur vie quotidienne.

    Et qu’est-ce que cela veut dire ?

    Que l’esprit, après avoir exercé pleinement toutes ses facultés de pensée, est arrivé à la lisière extrême de toute pensée sans avoir trouvé de réponse ; donc, il fait silence – mais pas par lassitude, pas par épuisement, ni parce qu’il s’est dit : « Je vais faire silence, grâce à quoi je trouverai la réponse. »

    Ayant épuisé toutes les possibilités pour trouver la réponse, l’esprit devient spontanément silencieux.

    Alors est une conscience lucide, une conscience qui ne choisit rien, n’exige rien, une conscience d’où toute angoisse est absente ; et dans cet état d’esprit est la perception.

    Seule cette perception saura résoudre tous nos problèmes.

     

    Cette conscience sans choix.

    Les grands visionnaires nous ont toujours dit que l'expérience était nécessaire.

    Selon eux, c'est grâce à l'expérience que l'on comprend.

    Mais seul l'esprit qui est innocent, qui n'est pas obscurci par l'expérience mais qui est totalement délivré du passé – seul cet esprit-là peut percevoir ce qu'est la réalité.

    Si vous voyez cette vérité, si vous la percevez, ne serait-ce que l'espace d'une fraction de seconde, vous saurez ce qu'est la formidable clarté de l'esprit innocent.

    Ce qui suppose la disparition de tout ce qui est incrusté dans notre mémoire, et donc l'abandon du passé.

    Mais pour percevoir cela, les « comment faire ? » sont hors de question.

    Votre esprit ne doit pas se laisser distraire par des « comment », par des désirs de réponse.

    Car un tel esprit n'est pas un esprit attentif.

    Comme je l'ai dit précédemment au cours de cette causerie, au commencement est la fin.

    Au commencement est, en germe, la fin de ce que nous appelons la souffrance.

    C'est dans la souffrance elle-même – non dans la fuite devant elle – que se réalise la fin de toute souffrance.

    S'écarter de la souffrance n'est rien d'autre que vouloir trouver une réponse, une conclusion, une échappatoire ; mais la souffrance continue.

    Alors que si vous lui accordez toute votre attention, c'est-à-dire si vous y impliquez tout votre être, vous verrez alors qu'il y a une perception n'impliquant ni le temps, ni l'effort, ni le moindre conflit ; c'est cette perception immédiate, cette conscience sans choix, qui met fin à la souffrance.

     

    Un esprit immobile et actif.

    L'esprit qui est réellement silencieux est étonnamment actif, vivant et puissant – mais sans aucune visée particulière.

    Seul cet esprit est littéralement libre –, libre de toute influence de l'expérience, du savoir.

    Un tel esprit est capable de percevoir la vérité, d'avoir la perception directe, qui est au-delà du temps.

     

    L'esprit ne peut être silencieux que lorsqu'il a saisi le mécanisme du temps, et cela requiert de la vigilance, ne croyez-vous pas ?

    Ne faut-il pas que cet esprit soit non seulement libre par rapport à toute chose, mais libre tout court ?

    Nous ne connaissons de liberté que relative.

    L'esprit qui est libéré de quelque chose n'est pas un esprit libre ; sa liberté, qui existe en fonction de quelque chose, n'est qu'une réaction ; ce n'est pas la liberté.

    L'esprit qui est à la recherche de la liberté n'est jamais libre.

    Mais il est libre dès qu'il comprend le fait, tel qu'il est, sans le traduire, le condamner, ni le juger ; et parce qu'il est libre, cet esprit est innocent, qu'il ait vécu cent jours ou cent ans d'existence ou connu toutes les expériences.

    S'il est innocent, c'est parce qu'il est libre, non par rapport à quoi que ce soit, mais libre en soi.

    Seul un tel esprit est en mesure de percevoir le vrai, cette réalité hors du temps.

     

    De la perception jaillit l'énergie.

    Tout le problème, assurément, consiste à libérer l'esprit de façon absolue, de sorte qu'il soit dans un état de perception sans frontières, sans limites.

    Et comment l'esprit peut-il découvrir cet état ?

    Comment peut-il atteindre à cette liberté ?

     

    J'espère que cette question, vous vous la posez à vous-même sérieusement, car ce n'est pas à moi qu'il incombe de vous la poser.

    Je ne cherche pas à vous influencer, je ne fais que souligner à quel point il est capital de se poser cette question.

    Mais si elle est posée par un autre, la question est sans valeur : vous devez vous la poser vous-même, avec une insistance pressante.

    Notre marge de liberté se rétrécit de jour en jour, ainsi que vous le savez, si vous êtes un tant soit peu observateur.

    Les politiciens, les décideurs, les prêtres, les journaux et les livres que vous lisez, les connaissances que vous assimilez, les croyances auxquelles vous vous agrippez – tout cela rend de plus en plus étroite la marge de liberté dont chacun dispose.

    Si vous avez conscience de toute cette situation, si vous avez réellement la perception lucide de cet état de choses persistant, de cet esclavage grandissant de l'esprit, vous vous apercevrez alors que de cette perception jaillit l'énergie; et c'est cette énergie née de la perception qui va briser en éclats cet esprit mesquin, cet esprit respectable, cet esprit qui va au temple, cet esprit qui a peur.

    La perception est donc la voie qui conduit à la vérité.

     

    Le bavardage de l'esprit.

    La véritable perception est une formidable expérience.

    J'ignore si vous avez jamais perçu quoi que ce soit de manière authentique – si vous avez déjà réellement perçu une fleur, un visage, ou le ciel, ou la mer.

    Bien sûr, toutes ces choses, vous les voyez, quand vous passez à leur niveau, en autobus ou en voiture ; mais je me demande si, en fait, vous avez jamais pris la peine de regarder une fleur.

    Et dans ce cas, que se passe-t-il ?

    Vous la nommez immédiatement, vous cherchez à savoir à quelle espèce elle appartient, ou vous dites : « Quelles couleurs splendides elle a !

    J'aimerais la cultiver dans mon jardin ; j'aimerais l'offrir à ma femme, ou la porter à la boutonnière », et ainsi de suite.

    En d'autres termes, dès que vous regardez une fleur, votre esprit se met aussitôt à bavarder à son sujet ; vous ne percevez donc jamais vraiment la fleur.

    La perception n'est possible que lorsque l'esprit est silencieux, étranger à tout bavardage.

    Si vous êtes capable de contempler l'étoile du berger scintillant au-dessus de la mer sans le moindre mouvement de votre esprit, alors vous en percevez réellement la beauté extraordinaire ; et lorsqu'on perçoit la beauté, ne fait-on pas simultanément l'expérience de l'amour ?

    L'amour et la beauté sont identiques, bien sûr.

    Sans l'amour, il n'est point de beauté, et sans la beauté, il n'est point d'amour.

    La beauté est partout – elle est dans la forme, elle est dans le discours, elle est dans notre conduite.

    Si l'amour est absent, notre conduite tourne à vide ; elle n'est que l'expression de la société, d'une culture particulière, et le résultat est mécanique et sans vie.

    Mais quand l'esprit sait percevoir sans la moindre fébrilité, alors il est capable de voir jusqu'au plus profond de lui-même ; et cette perception échappe à toute notion de temps.

     

    Il n'y a rien à faire de spécial pour la susciter ; il n'existe ni discipline, ni pratique, ni méthode qui permette d'apprendre à percevoir de cette façon-là.

     

     

    Krishnamurti

    Le livre de la méditation et de la vie.

    9. Octobre, p.307.

     

    Ed. Le Livre de poche.

     


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  • Riad Zein Esprit Pona

    Tu es ton propre guide

    Tu ne peux comprendre la réalité que par l’expérience, toutes les théories et tous les avis et les récits de quelqu’un d’autre ne sont que des invitations pour vérifier par toi-même à travers ton expérience personnelle. Tu es ton propre guide.

    Ne crois personne sur parole, quelle que soit la source, livres saints, livres des révélations, messages par channeling et autres moyens, y compris moi. Tu es le seul responsable de ce que tu reçois. Ce monde et tous les autres mondes reflètent ton état d’être de l’instant. N’oublie pas que l’ignorance n’est qu’illusion et que tu peux à tout moment la supprimer, ose vivre pleinement et tu retrouveras ta connaissance.

    Tu as laissé ton pouvoir à quelqu’un d’autre et tu es venu comme un misérable quémander la connaissance et l’amour en oubliant que c’est toi qui les avais légués aux autres ! A chaque fois que tu vas écouter les uns et les autres et les croire sur parole tu leur lègues ton pouvoir et tu te prives de la Connaissance et de l’Amour qui sont ta propre nature.

    Tu es habitué à interpréter ce que tu perçois au lieu de le ressentir, alors tu restes emprisonné dans tes pensées incapable d’élargir ta vision, et tu te comportes comme un disque rayé, en répétant toujours les mêmes idées. Tu opères dans un circuit fermé créant une grande difficulté à avancer.

    Débarrasse-toi de toutes les idées qui ne te représentent pas, reste fidèle à ta nature, aie confiance en toi et n’exprime la Connaissance qu’à travers l’Amour.

     


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  • UNE LETTRE À ARMAND ROBIN QUE J'AURAIS AIMÉ ADRESSER À CHRISTIANE SINGER 

     

    Se souvient-on du jamais ?
    Se souvient-on de l'après du vent ?
    De l'après l'hiver, de l'après la vie ?

    Dans l'impasse du silence
    Je vous ai rencontré un soir d'automne chez Emmila
    Vos mots, comme une résurrection, encore s'allongeaient sur le blanc d'une toile

    Quelques lignes de vous ont suffi
    Je vous ai lu jusqu'à l'émotion
    Je vous ai ressenti jusqu'à la fratrie
    Pourtant, déjà, vous parcouriez le lointain exil

    L'entendrez-vous mon ami ?
    Se souvient-on de l'après la vie ?
    Se souvient-on de ceux qui restent, de ceux qui viennent ?

    Dans mon étui de chair et de vie
    J'ai du mal à savoir que vous n'êtes plus là
    Vos mots Trop imagés de mort pour n'être pas présages
    Sont si vivants que je les crois un peu à moi

    Le saurez-vous mon ami, comme je le sais ?
    Avant que je ne sois au flanc du mouvement
    Aux jours kaki et aux cœurs de marbre
    Vous étiez pensée habillée de vie
    Vous parcouriez une lucidité habitée de mots

    Se souvient-on de ceux qui vivent ?

    Le saurez-vous jamais mon ami ?
    Vos mots sont là comme un fleuve de vie qui coule devant mes yeux
    Un flux d'amour et de désespoir
    Au sang de votre verbe, je croise la dimension d'homme
    J'exhume la coquille de mots qu'une conscience d'autre temps éventre
    Mais rien ne change, rien n'a changé sur cette rive
    Ils sont toujours là, ils ont d'autres alibis, d'autres habits
    Et de l'or sans âme au cou de leurs femmes
    Et l'approbation, cette putain servile qui danse à leurs côtés

    Se souvient-on de ceux qui meurent, de ceux qui viennent ?
    Vous êtes si proche et si loin mon ami
    Vos mots sont là comme la chanson d'un monde sourd
    Une rivière de cris à mon oreille
    J'écoute et j'ai du mal à croire, mon ami, que jamais je ne vous parlerai

    Les décennies courent et déjà, vous êtes si loin dans les contrées d'exil
    Je vois la vie comme elle est, comme elle reste
    Avec ses creux, ses bosses
    La couleur noire de l'oubli, la lumière du cri
    Et votre présence rebelle sur l'encre des papiers
    Et votre présence hirsute
    Que l'on extirpe de vos mots qui brûlent le silence des morts
    Et votre chant de vie qui réfute l'oubli

    M'entendrez-vous mon ami ?
    Il y a longtemps déjà
    Vous parcouriez la vie comme je parcours l'exil des possibles
    Comme je parcours la douleur d'être homme quand on croit à la vie
    Et que l'on se sait prisonnier d'un monde que l'avidité dévore

    Se souvient-on du jamais ?
    Se souvient-on de l'après du vent,
    De l'après l'hiver, de l'après la vie ?

     

    JMS in Dieu le silence et moi


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  • "Printemps, virus, confinement"...
    La vie est un moteur à 3 temps

    Nous retiendrons sans doute de ce début d'année les trois temps qui rythment la vie des humains en chemin d'existence.

    Il en est ainsi de notre parcours de vie dans son extensivité ou encore du composé de chacune de nos journées. Le matin, heureux temps de l'enfance, est un premier élan qui laisse entrevoir tous les espoirs d'un progrès et d'un grandissement. Puis au fil du jour, il s'agit de durer, d'entrer en résistance avec les soucis et les choix à opérer, parfois avec crainte et anxiété. Enfin, la fin de journée sera une accalmie, un souffle retrouvé paisiblement avant le sommeil réparateur de la nuit. Que serait notre vie sans cette possibilité de retrait et de repli créateur pendant lequel nous revenons à nous-même pour mieux repartir le lendemain?

    Comment encore nous étonner que la vie soit une continuelle reprise en main opérée par le mouvement même du rythme naturel et créateur de nos journées?

    Vous avez dit "printemps, virus, confinement"? Sans vous en rendre compte vous êtes entrés dans le coeur battant de ce qui constitue le trésor du temps vécu dans la trame des jours. La crise actuelle ne fut qu'un appel solennel à ne pas oublier que le dit "déconfinement" n'est en fait qu'un entrainement à se laisser davantage féconder intérieurement par la musique des événements.

    Marc Maronne


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