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    3 km plus loin, nous arrivons à Camélas

    Camélas est dans les Aspres, une région correspondant aux collines du Sud-Ouest de la plaine du Roussillon. C'est plutôt une région aride. 



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    Camélas

    Au XIIe siècle la famille de Castelnou ordonna de fortifier Camélas, c'est ainsi qu'apparurent la  Cellera (enceinte fortifiée). Un château y fut bâti, il en reste encore des ruines de nos jours, sur les  hauteurs du village. L'église romane du village date du XIe siècle, son portail en marbre rose   conserve sur ses piliers la mémoire de la mère d'un seigneur du village. Dédié à St Fructueux, elle  possède un retable du maître-autel fait par Lazare Trémullas (1644). Vers 1425, douze tableaux assemblés en un seul retable ont été commandés au peintre anonyme, baptisé Maître du Roussillon. Ce chef d'œuvre du style gothique international est un fleuron de la peinture européenne. Il raconte la vie de Saint Nicolas. L'église a un chevet préroman flanqué de 2 absidioles et une nef unique plus tardive, de 1380. La porte est dotée de nombreuses pentures en fer forgé. St Fructueux héberge de nombreuses pièces historiques : Une Vierge du XIIe siècle en est le plus ancien exemple.

     

     

    village catalan de camelas

     

    Camélas est bâti sur un site préhistorique. Il existe comme un peu partout dans la région un dolmen, le « dolmen du Caixeta » au lieu dit Solar del Mouton, qui a été érigé durant l’époque mégalithique, vers -2500 ans. (monument historique depuis le 7 octobre 1959)

    Origine du village : Un éclatement de hameaux

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    Par la suite la région a été occupé par les ibéro-ligures, puis les celtes et romains. Bien que ceux-ci s’installaient un peu partout, le territoire de Camélas n’a pas non plus de reste de cette époque. Il faut attendre l’arrivée des carolingiens en 811 pour que soit instauré le système féodal. Au XIe siècle la vicomté de Castelnou prends son essor et étends son pouvoir sur les Hautes Aspres et le Vallespir. Camélas bascule alors sous sa domination.



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    Le village lui-même apparaît en 878, il est cité dans un document par son église et son château. A cette époque, ce coin des Aspres était constitué de quatre lieux-dits, chacun étant une paroisse, donc ayant sa chapelle. Au Nord, c’était Rellà, près de la plaine Vallcrosa, au Sud Polig, Camélas et Quérubi. Tous ces hameaux se sont peu à peu regroupés pour former une unique ville.









         

                   

     

     

    Camélas

    Au XIIe siècle la famille de Castelnou ordonna de fortifier Camélas, c’est ainsi qu’apparurent la cellera (enceinte fortifiée). Un château y fut bâti, il en reste encore des ruines de nos jours, sur les hauteurs du village.

                

     

    L’église romane du village date du XIe siècle, son portail en marbre rose conserve sur ses piliers la mémoire de la mère d’un seigneur du village. Dédié à St Fructueux, elle possède un retable du maître-autel fait par Lazare Trémullas (1644). Vers 1425, douze tableaux assemblés en un seul retable ont été commandés au peintre anonyme, baptisé Maître du Roussillon. Ce chef d’œuvre du style gothique international est un fleuron de la peinture européenne. Il raconte la vie de Saint Nicolas. L’église a un chevet préroman flanqué de 2 absidioles et une nef unique plus tardive, de 1380. La porte est dotée de nombreuses pentures en fer forgé. St Fructueux héberge de nombreuses pièces historiques : Une Vierge du XIIe siècle en est le plus ancien exemple 

     

    Rella Situé au Nord de Camélas, le hameau de Rellà possède une chapelle dédiée à Ste Cécile.

    Vallcrosa est un hameau à l’Ouest de Camélas. Sa chapelle est dédiée à St Michel. Il s’agit d’un petit édifice à nef unique sous voûte en berceau. Les murs ont un bon appareillage, parfois en arrêtes de poisson. Elle dispose d’un portail sous un arc en plein cintre.

    St Michel fut transformée en grange, elle est aujourd’hui englobée dans des constructions plus ou moins contemporaines.

    Polig se trouve au Sud par rapport à Camélas. Ce hameau ne possède à priori pas de chapelle.

    Quérubi ou l’ermitage St Martin de la Roca

    chapelle sant marti de la roca à camelas              chapelle sant marti de la roca à camelas

    Quérubi est l’ancien nom du pic surplombant Camélas au Sud Ouest. Son sommet porte la chapelle St Martin de la Roche (San Marti de la Roca en catalan). Il s’agit d’une église romane composée d’une nef et d’une abside semi-circulaire orientée. Son chevet est orné d’arcatures aveugles et de lésènes. Elle fut remaniée au XIVe siècle par l’adjonction d’une seconde nef au Sud. Globalement, la chapelle mesure 6m50 par 9m60, logement compris. Elle est en forme de trapèze. Son histoire commence en 1259, année où elle apparaît dans les textes sous la forme Ecclesia Sancti Martini de Rupe. Cette chapelle servait à maintenir un lien religieux entre les familles vivants dans le coin. Peu à peu elle sera abandonnée, ces familles se déplaçant vers les autres hameaux de Camélas.

    En 1644 l’abbé Honoré Ciuro (Honorat Ciuro) décide de transformer la chapelle en ermitage. Cette modification est typique de cette époque, la fin du XVIIe siècle a vu se multiplier les ermitages, rendant vie aux nombreux édifices religieux abandonnés (chapelle castrales, anciennes paroisses,
    etc.) Ce fut donc ainsi que l’ancienne chapelle de Quérubi devient un nouvel ermitage, St Martin de la Roca. Deux ans plus tard, l’ermitage fut doté d’un logement. Jusque là, l’ermite vivait dans sa chapelle.


                          

     

     

    La chapelle Saint-Martin-de-la-Roche est située au sommet d'une colline, dans le sud de la commune de Camélas. Sa situation offre une vue

    panoramique sur la Méditerranée, le massif du Canigou, et la plaine du Roussillon

    La chapelle Saint-Martin-de-la-Roche est un édifice de style roman. De forme trapézoïdale, elle mesure 6 mètres 50 par 9 mètres 60 en comptant

    le logement. À l'origine, elle est composée d'une nef et d'une abside semi-circulaire. Elle connut l'adjonction d'une seconde nef au xive siècle,

    côté sud. Son chevet est décoré de lésènes et d'arcatures aveugles.

     

     

     

     

     

                        

             

    Demain nous irons faire une petite visite vers Thuir Merci de votre passage 

         


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  •  Apres Corbère nous voici 6 km plus loin vers Castelnou 

     

    Château médiéval de Castelnou 

    Le Château médiéval de Castelnou date du Xème siècle. Il se situe sur les hauteurs du village de Castelnou, classé plus beau village de France. Le village médiéval de Castelnou est très typique de la catalogne, situé sur une colline.

    Vous ne pourrez être que séduits par le charme du village, avec 
    ses portails et tours du XIVème siècle, ses maisons typiques en vieilles pierres, ses ruelles étroites, pavées à l'ancienne.

    Le village est l'apanage des artistes de la région, vous trouverez ainsi sur place, multitude de petites boutiques artisanales vous faisant découvrir 
    les spécialités catalanes.

     

                      

     

      


    Pour accéder au château, soit vous traversez le village à pied en suivant la route pavée principale qui monte progressivement au château, soit vous reprenez votre voiture sur le parking au bas du village et vous contournez le centre du village en prenant la route sur votre droite. Quelques 500 mètres plus loin vous découvrirez le parking sur votre gauche.

    L'
    accès au château se fait au fond à gauche du parking, vous passez une grille et un sentier botanique vous conduira au château. Au programme, des terrasses de jardin aménagées avec de nombreuses plantes méditerranéennes, des salles d'expositions retraçant la vie du château et de ses occupants au Moyen âge, mais aussi une exposition de patchwork et enluminures.

    Le site est également connu pour son domaine viticole. 
    Le vin rouge de Castelnou est très réputé, ainsi que son vin doux. Les dégustations et ventes de vins ont lieux au cellier du château sur le parking. Enfin, si vous souhaitez déjeuner sur place, le restaurant du château « le vicomte » est ouvert en saison estivale.

    http://www.duvoyage.com/voyager/france/castelnou/chateau-castelnou.html

     

                

    Un peu d histoire ....

    L'agglomération de Castelnou se développa autour du château de Castelnou, mentionné dès la fin du Xe siècle. Ce castrum novum ou castellum novum (qui devint en catalan Castell Nou, le « château neuf ») est le siège du pouvoir des vicomtes de Castelnou. Le château est pris d'assaut par les troupes de Jacques II de Majorque en 1286, puis à nouveau en 1473 par celles du gouverneur du Roussillon.

     

                   

        

     

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le château est laissé à l'abandon et le village périclite, jusqu'à être quasi-déserté au XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, le château est racheté et une restauration — qu'on peut presque qualifier de reconstruction — est menée. Le développement du tourisme au XXe siècle suscite l'engouement pour le site de Castelnou et le village est relevé de ses ruines. Aujourd'hui, il vit principalement du tourisme et est classé parmi les plus beaux villages de France.

    Vers l'an mil émerge la vicomté de Castelnou qui rayonne jusqu'en 1321 sur un immense territoire allant du Col d'Ares (frontière espagnole) jusqu'aux Fenouillèdes et Corbières (frontière française de l’époque). Cette période est marquée par des événements militaires et religieux qui défrayent la chronique depuis Perpignan, capitale du royaume de Majorque, jusqu'à Barcelone, qui prend plus tard un ascendant définitif en Catalogne.

     

                       

     

     

    La vicomté est suivie d'une baronnie, dont le poids politique est moindre, mais qui dure, au-delà du traité des Pyrénées signé en 1659, jusqu'à la Révolution française (1789).

    Le château subit plusieurs attaques et sièges :

    • en 1286, le roi Jacques II de Majorque assiégea, occupa et démantela le château ;

    • en 1473, dans le conflit qui opposa l’Aragon à la France, les troupes françaises imposèrent un siège au château qui capitula rapidement ;

    • et en 1559, Perot de Llupià seigneur et brigand, dont les abus de pouvoir défrayaient la chronique, fut assailli par le gouverneur du Roussillon et le château fut occupé.

     

          

       

     

    Concernant les étapes marquantes on peut retenir :

    • la Révolution qui a marqué la vie du château (décrété bien national) et le sort des contre-révolutionnaires (émigrés) ;

    • la restauration de la forteresse, réalisée à partir de 1875 par le vicomte de Satgé6 ;

    • la renaissance du village et son ouverture à la modernité dans les années 1950 avec l'émergence des pionniers : estivants artistes, cohabitant avec les anciens du village, et qui furent à l’origine de nombreuses initiatives culturelles telles que le « Son et Lumières » de 1956 ;

    • le développement touristique du château et du village depuis les années 1970 à travers l’apparition de boutiques, de restaurants, et d’un marché hebdomadaire de produits naturels.

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Castelnou

                  

     

        

     

    Très jolie petit village médiéval tout en pierre. Il faut prendre le temps de flâner dans les différentes petites ruelles. C'est un véritable plaisir.

    Le château n'était malheureusement pas visitable. En revanche, la petite chapelle jouxtant le cimetière en face du village est très jolie.

    A faire absolument. Pour les personnes à mobilité réduite je pense qu'il est malheureusement assez difficile de s'y rendre (dénivelé, sol en calade...).

     

                  

     

    Quelques bonnes spécialités pour les gourmands sont là

    Voici que notre après midi se termine, demain nous irons à Camelas.... Bonne visite Merci à vous

     


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  • Robert Rubbens

       

    Jiddu Krishnamurti "La vérité est un pays sans chemin"

     

    Lorsque la révolte naît de la compréhension, l'individu rompt avec la société, et c'est cela, la révolution créatrice...

     

    Si vous, en tant qu'individu, vous rompez avec la société, cet acte est-il motivé par l'ambition ?

     

    Si tel est le cas, il ne s'agit pas du tout d'une rupture, vous êtes toujours à l'intérieur de la prison, car la base même de la société est l'ambition, la soif de posséder, l'avidité.

     

    Mais si vous comprenez tout cela et opérez une révolution dans votre cour, dans votre esprit, alors vous cessez d'être ambitieux, d'être motivé par l'envie, l'avidité, la soif de posséder, et par conséquent vous serez totalement en dehors d'une société fondée sur de telles bases... Vous êtes alors un individu créatif et votre action sera la semence d'une autre culture.

     

    Il y a donc une immense différence entre l'action de la révolution créatrice et l'action d'une révolte ou d'une mutinerie internes à la société... Tant que vous ne vous préoccupez que de simples réformes, ou de décorer les barreaux et les murs de la prison, vous n'êtes pas créatif. Une réforme en appelle toujours une autre et n'apporte qu'un surcroît de misère et de destruction.

     

    Alors que l'esprit qui saisit dans toutes leurs dimensions les mécanismes de la soif de posséder, de l'avidité, de l'ambition, et qui rompt avec tout cela - cet esprit-là est en état de révolution permanente... C'est un esprit expansif, créatif, qui agit donc à l'image d'une pierre provoquant des vagues dans un bassin d'eau calme : Ces vagues formeront une civilisation radicalement nouvelle.

     

    Extrait de : « Le sens du bonheur »


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    Ainsi soit-il

    Au terme du jour,

    Revisiter les heures,

    Serrer contre soi

    Le désir de fermer les yeux,

    De porter dans le cœur

    La lumière de la journée.

    S’arrêter, prendre le temps

    De laisser se décanter

    La sève de ce qui a été,

    Se poser, laisser venir

    La rumeur intérieure,

    Une voix venue d’ailleurs,

    Dans le silence du soir,

    S’asseoir, fermer la porte,

    Ouvrir l’âme au plus secret,

    Cueillir dans le tréfonds

    Une parole aux aguets,

    Là, maintenant,

    Relire et relier les fragments de vie,

    Les éclats de joie,

    Et les peurs apaisées,

    Avant de dormir,

    Se dire que la flamme des rencontres,

    Le feu de la parole,

    S’impatientent de l’écoute de la nuit.

    Lentement, doucement,

    Laisser advenir la source de ce que je suis

    Quand résonne en moi

    L’écho d’un infini…

    D’un mystère qui n’a pas dit son dernier mot.

    Marc Maronne


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  •  Suite au précédent billet, Le village d origine, de Corbère ..... 

    Peut être une image de nature

    HISTOIRE

    Le village de Corbère-les-Cabanes, lui, est récent. C'est probablement l'un des villages les plus jeunes que le Roussillon connaît. Son histoire commence autour du XVIIe siècle. A cette époque, Corbère est un village construit autour d'un château médiéval du XIIe siècle. Il fédère les populations de divers hameaux répartis un peu partout autour de lui, qui sont en fait quelques fermes plus ou moins isolées.
    A partir du XVIIe siècle l'église de la paroisse est devenue trop petite, elle est reconstruite au centre des nouveaux hameaux, ce qui est aujourd'hui le village actuel de Corbère. Le village se développe tranquillement, s'étendant aux fermes éparpillées. Un groupe de ces fermes se trouvaient à l'Est, groupe un peu plus important que les autres. Il s'étendit lui-aussi, formant l'embryon d'un nouveau village, on les appelaient "Les cabanes". A la révolution française, lors de la création des communes, il n'était pas assez important pour obtenir le titre de communes, aussi resta t-il encore quelques temps un simple hameau. Mais des échauffourées régulières entre les habitants de Corbère et du lieu-dit "Les cabanes" firent qu'en 1856 le hameau pu prendre son indépendance. Il prit son nom définitif de "Corbère-les-Cabanes" en récupérant une partie du territoire de Corbère.
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    Je vous parle surtout de son village médiéval abandonné de Corbère de Dalt

     

     Corbère-les-Cabanes Pyrénées-Orientales 

    Histoire des lieux. 

    En 811, les carolingiens sont au pouvoir. Les soldats de Charlemagne ayant conquis le territoire font venir des moines pour bâtir des abbayes.

    C'est ainsi que sont apparues les  chapelles de St Pierre du Bosc et de St Julien de Benazet, dite aussi St Julien de Vallventosa ou St Julien d'En Braset.
    Des familles vont venir s'installer autour de ces chapelles et vont devenir des paroisses prospères.

    Peut être une image de nature et arbre        Peut être une image de arbre    

    En 1395, St Julien de Vallventosa est citée dans un document comme chapelle abandonnée.   

    Aucune description de photo disponible. 

    St Julien d en Brazet ou d en Benassat 

    Le début de la construction du château remonte probablement au XIIe siècle. La famille de Corbera, ayant pour suzerain les Vicomtes de Castelnou dès le XIe siècle , donnera également son nom à la commune.

    C'est au XIIe siècle, lors de la construction du château par la famille Corbera que le village de Corbère de Dalt va naître. Les villageois cherchant la protection du château s'installèrent à son pied. 
    Au fil des siècles les seigneurs vont se succéder à la tête du château et ses terres.

    Peut être une image de château, plein air et monument
    A partir du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle les villageois n'éprouvent plus le besoin d'avoir la protection du château et construisirent leurs maisons au nord du château. 
    Une nouvelle église plus grande fut construite et la population se rassembla autour de celle-ci. Le village actuel de Corbère était né et vida les lieux de St Pierre del Bosc et Corbère de Dalt de leurs habitants.

    Un seul hameau continua à se développer : Corbère les Cabanes.

    Sources : http://balades-occitanes.blogspot.de/p/village-abandonne.html , @laurylang (compte Twitter). 

    Entrée libre et gratuite. 

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    LE CHATEAU DE CORBÈRE

    Extraits choisis de l'article publié dans le Journal du Roussillon, mars 2015
    Situé au sommet d’un éperon rocheux, au pied du massif des Aspres, premiers contreforts du Canigou, le château de Corbère, monument historique, bénéficie d’une vue panoramique remarquable. Au nord, il domine le village de Corbère les Cabanes et la plaine du Roussillon jusqu’ aux confins des Corbières et de la Méditerranée.
     
    Peut être une image de nature et montagne
    Au sud, il surplombe les ruines de l’ancien village « Corbèra d’Amont », ou encore « Corbère de Dalt » déserté par ses habitants sous le Second Empire, mais qui a conservé sa chapelle dotée d’un remarquable retable baroque; il offre une vue plus intime sur de petites vallées noyées dans des maquis de chênes verts et de chênes liège où se trouve une autre chapelle ruinée d’époque romane, San Père Del Bosc, restée longtemps en ruines avant sa restauration début 2000.
    Bien qu’il ne soit mentionné pour la première fois qu’en 1241 (castrum et forcia de Corbaria), le début de la construction du château remonte probablement au XIIe siècle. La famille de Corbera, ayant pour suzerain les Vicomtes de Castelnou dès le XIe siècle , donnera également son nom à la commune. A l’origine, le château de Corbère était probablement constitué d’un simple donjon avec des murs de plus de 7 m d’épaisseur, auxquels se sont rajoutés plus tardivement, au cours du XIIe et XVIe, des corps de logis successifs regroupés autour d’une cour fermée.
    Peut être une image de château, plein air et monument
    Au cours du XIXe siècle, le château a appartenu à la famille de Villars avant de tomber peu à peu en ruine, voire pillé dans un contexte de période trouble après la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1970, qu’un éditeur parisien, architecte D.P.L.G., Mr André Thiébaut, entreprit de le restaurer entièrement avec l’aide de Pierre Ponsich, Conservateur des Antiquités et Objets d’Art des Pyrénées Orientales. Il y vécut avec sa famille durant une vingtaine d’années.
    André Thiébaut s’attacha à redonner au château son aspect d’origine : Remaniement des toitures en toits terrasses, réfection des charpentes et planchers à la française, ravalement avec remaniement des baies en briques d’époque XIXe et restitution des fenêtres géminées d’origine. Son architecture puise ses sources dans celle de l’architecture catalane médiévale et présente des similitudes avec d’autres édifices civils tels que le château de Castelnou, de Collioure ou de celui des Rois de Majorque.
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    Ainsi, sauvé de la ruine et inscrit en 1974 â l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le château fut, une quinzaine d’années après, cédé à la Chambre de Commerce et d’industrie de Perpignan, présidée par Jacques Farran, André Thiébaut et sa famille ayant souhaité que le château reste dans le patrimoine du département. Mais, imbriqué après cette transaction dans une affaire politico-judiciaire médiatisée, Jacques Farran fut obligé de le revendre en 1995 à un docteur psychiatre New-Yorkais, qui y fit d’importants travaux de décoration intérieure et paysagers et qui en est toujours le propriétaire. Texte rédigé par les familles Thiébaut et Ikhlef en 02 2015, libre de toute publication.
     
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    Comment y acceder voici !
    Corbère est au Nord des Aspres, la région composée essentiellement de moyennes collines boisées d'arbustes, elle se trouve au Sud-Ouest de Perpignan. Corbère est à la limite des Aspres et du Ribéral, la plaine fertile de la vallée de la Têt.
     
    Plus occupé par les évènements du XVe / XVIe siècle à Perpignan, Corbère est laissé de côté par ses seigneurs. Charles eu Bernard, qui eu Louis, qui eu Jean qui eu Marie, sa fille unique. Celle-ci s'est mariée avec Louis de Llupia, et la seigneurie de Corbère passa aux mains de la famille de Llupia à la fin du XVIe siècle.
    Par la suite, le village n'aura pas d'interaction particulière avec l'histoire locale.
    Ses administrateurs successifs sont des personnages relativement importants, ils ont des fonctions autres, plus importantes à leurs yeux, ce qui fait que Corbère se développera tranquillement, comme n'importe quelle autre village agricole du Ribéral.
     
    Peut être une image de arbre et nature Peut être une image de plein air et arbre
    Le village actuel
    A partir du XVIIe siècle, mais plus rapidement à partir du XVIIIe, les habitants n'eurent plus besoin de la protection immédiate du château. Les moyens de communication, les nécessités de la guerre ont donné à la population d'un village le temps de se protéger avant d'être menacé par une armée. Du coup, plusieurs familles construisirent des habitations au Nord du château, formant d'autres petits hameaux. Au XVIIe siècle, l'église St Pierre du Bosc était trop petite pour la population locale, on construisit une seconde église St Pierre, et le lieu choisi fut celui de ces nouveaux hameaux.
    Ainsi fut construite l'église paroissiale actuelle, autour de laquelle se concentrèrent à nouveaux les habitants, vidant les lieux de St Pierre del Bosc et Corbère de Dalt au profit de cette nouvelle paroisse.
     
    Peut être une image de château, monument et plein air Eglise St Pierre del Bosc (bois) et son château vue au loin
    Le Corbère actuel était né.
    Ce n'est pas parce que Corbère devient une paroisse plus grosse que les hameaux alentours furent totalement abandonnés.
    L'un d'eux continua à grandir, si bien qu'au XIXe siècle il fallut diviser la commune en deux, les habitants de Corbère et du "hameau des cabanes" en venant aux mains régulièrement. C'est là l'origine de Corbère les Cabanes, sera créé officiellement en 1856 sur une partie du territoire de Corbère.
     
     
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    Vue depuis la chapelle St Pierre du château. En catalan, le nom de la commune est Corbera. Le village s'appelait auparavant Cortals de Corbera, puis Corbera del Castell ou Corbera del Mig. Du latin Corbus qui signifie Corbeau. 
     
    Peut être une image de nature et arbre Peut être une image de plein air, monument et château
     
    Je vous remercie de votre visite un 3ème volet vous attends avec le Château de Castelnou

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