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Par berenice.la.ballade le 2 Mars 2021 à 18:03
LEWIS HINE ÉCAILLÈRES, ÉTATS-UNIS, 1912
Ces petites filles commençaient à ouvrir les huîtres à 4 heures du matin. Elles travaillaient jusqu'à 12 heures par jour.
De gauche à droite : Josie, 6 ans, Bertha, 6 ans et Sophie, 10 ans.
Port Royal, Caroline du Sud, 1912.
(Photographie : Lewis Hine)
Le photographe américain Lewis Hine (1874-1940) est sociologue de formation. Après deux ans d’enseignement, il se consacre exclusivement à la photographie et documente pendant une dizaine d’années différents aspects de la société américaine. Il débute en photographiant la vie des immigrants à leur arrivée à Ellis Island, puis s’oriente vers le travail des ouvriers, celui des enfants dans les champs de coton, les sardineries ou les mines, ainsi que la condition des familles vivant dans une extrême précarité. C’est en collaborant avec le National Child Labor Committee, muni d’une chambre photographique, qu’il parcourt des milliers de kilomètres sur le territoire américain pour donner une nouvelle vision de l’exploitation des enfants et, ainsi, dénoncer l’utilisation abusive de cette main-d’œuvre mineure. Ses reportages en freelance pour The Survey Journal, magazine dédié aux réformes sociales, et les témoignages qu’il apporte sur les actions humanitaires de la Croix-Rouge américaine font de cet amateur un pionnier dans la défense des droits des travailleurs contre l’injustice sociale : « Ces photos éveillent la conscience des Américains et suscitent un changement dans la législature du travail des enfants. C’est la première fois que la photographie devient une arme dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des couches pauvres de la société », écrit Gisèle Freund, dans Photographie et Société. Son approche esthétique tend vers ce qui sera plus tard décrit comme un « art documentaire » – oxymore permettant de sortir de la notion du document comme preuve – et intègre son intention artistique…
Merci Milan Geronimo
pour le texte sur Lewis Hines
Grazie,
Clarissa Spignesi
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Par berenice.la.ballade le 2 Mars 2021 à 16:04Mots, portes du coeurPortes de tous pays,Portes de châteaux et de taudis,Portes ouvertes ou portes fermées,Peu m'importe pourvuQue me soit offert dans le passageLa rencontre que je n'attendais pas.Si je frappe à la porte,Un visage me réconforte,Vient me direQue toute vie est allée et venueEntre moi et l'inconnu.Je tremble derrière la porteMon coeur est en feuQuand j'espère un regard attendri,Une main tendue.Je suis toujours en quête d'un milieu,Entrer, sortir, puis revenir,La porte est le lieu de l'entre-deux,L'espace où je ne suis jamais chez moi."Je suis la porte" dit le Fils de Dieu,A courir sans cesse d'un village à l'autre,Je voudrais tant qu'il frappe à ma portePour avoir la joie de lui dire: "me voici".Marc MaronneNB: texte inspiré par une photo publiée par Jean-Luc Fabre
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Par berenice.la.ballade le 28 Février 2021 à 22:47Je viens d’apprendre le sens original du jeu de cartes :52 cartes pour 52 semaines dans l'année.4 couleurs pour chaque saison et donc 13 semaines par saison.Si l'on additionne chacune des cartes (as+as+as+as+deux+deux+trois+sept+huit.. etc ) du jeu on obtiendra 364.Le jeu de cartes est un calendrier agricole qui nous renseignait sur les semaines et les saisons.À chaque nouvelle saison, c'était la semaine du roi, suivie de la semaine de la reine, du valet et ainsi de suite jusqu'à la semaine de l'AS qui changeait de saison et on recommençait avec une nouvelle couleur.Les jokers servaient aux années bissextiles.Et toi, tu le savais ?On en apprend tous les jours !Merci à Monsieur Jean Dion
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Par berenice.la.ballade le 28 Février 2021 à 09:27
Une petite pensée pour tous les souffrants
qui attendent de reprendre souffle.
Je respire,
Mais n’y suis pour rien,
Une force en moi
Aspire à plus haut que moi,
S’impose à moi,
Comme le vent dans la plaine
Quand l’horizon m’attire.
Je respire
Mais ne sens rien qui soit mien,
Le souffle en moi
Me tire vers plus loin,
A l’image de l’énergie
Qui porte le goéland
Au-delà des lois de pesanteur.
Je respire,
Expire,
Retire,
Tout ce qui en moi
Se reçoit d’autres « moi »
Plus à même de dire
Ce qui se vit en soi.
Je respire
Et réalise dans le même expir
Que la vie se donne
Alors même que se devine
Une force plus grande que moi,
Plus que sublime
Que tout ce qui naît en moi à chaque pas.
Je respire,
Sans savoir ce qui m’inspire
Du bout des doigts
Pour poser sur le papier
Les mots soufflés au-dedans.
Je respire
Quand lire et écrire
Se croisent dans les couloirs
D’une mémoire exquise
Dans laquelle je sens enfin
La puissance du verbe qui s’aiguise.
Je respire
Chaque fois que je devine
Dans la tempête des événements
Le visage du silence
Qui tient ma main
Pour me sortir du pétrin
D’une vie à réécrire.
Je respire enfin
Quand mon souffle retrouve au fond de moi
Une source qui fait loi
Pour être moi.
Marc Maronne
Tableau illustratif: « Je voulais peindre ce qui ne se voit pas, le souffle, la vie, le vent, le mouvement, la vie des formes, l’éclosion des couleurs et leur Fusion » , Zao Wou-Ki. Les diffusions sonores du souffle sur Mars, hier soir, sont un écho du Vivant dans l'univers.
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Par berenice.la.ballade le 27 Février 2021 à 13:56
KARMA ET DESTIN ?
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