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LEWIS HINE ÉCAILLÈRES, ÉTATS-UNIS, 1912
Ces petites filles commençaient à ouvrir les huîtres à 4 heures du matin. Elles travaillaient jusqu'à 12 heures par jour.
De gauche à droite : Josie, 6 ans, Bertha, 6 ans et Sophie, 10 ans.
Port Royal, Caroline du Sud, 1912.
(Photographie : Lewis Hine)
Le photographe américain Lewis Hine (1874-1940) est sociologue de formation. Après deux ans d’enseignement, il se consacre exclusivement à la photographie et documente pendant une dizaine d’années différents aspects de la société américaine. Il débute en photographiant la vie des immigrants à leur arrivée à Ellis Island, puis s’oriente vers le travail des ouvriers, celui des enfants dans les champs de coton, les sardineries ou les mines, ainsi que la condition des familles vivant dans une extrême précarité. C’est en collaborant avec le National Child Labor Committee, muni d’une chambre photographique, qu’il parcourt des milliers de kilomètres sur le territoire américain pour donner une nouvelle vision de l’exploitation des enfants et, ainsi, dénoncer l’utilisation abusive de cette main-d’œuvre mineure. Ses reportages en freelance pour The Survey Journal, magazine dédié aux réformes sociales, et les témoignages qu’il apporte sur les actions humanitaires de la Croix-Rouge américaine font de cet amateur un pionnier dans la défense des droits des travailleurs contre l’injustice sociale : « Ces photos éveillent la conscience des Américains et suscitent un changement dans la législature du travail des enfants. C’est la première fois que la photographie devient une arme dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des couches pauvres de la société », écrit Gisèle Freund, dans Photographie et Société. Son approche esthétique tend vers ce qui sera plus tard décrit comme un « art documentaire » – oxymore permettant de sortir de la notion du document comme preuve – et intègre son intention artistique…
Merci Milan Geronimo
pour le texte sur Lewis Hines
Grazie,
Clarissa Spignesi
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Commentaires
Un véritable document d'avant la première guerre mondiale.Photos colorisées certainement. J'ai une petite fille qui va avoir six ans et je ne peux même pas m'imaginer qu'elle puisse travailler 12 heures par jour à ouvrir des huitres. Cela serait inhumain et sujet à procès pour maltraitance alors que c'était naturel en 1912. Emouvant et triste réalité d'époque
Bonne soirée
Coucou Berenice,
Avant, l'enfance des petitous était volée car ils devaient aller travailler tôt pour aider les familles. Moi je suis originaire du Pas de Calais et de ses mines et les enfants descendaient très jeunes.
Notre époque a du mieux quand même, même si.......
Bisous et bonne soirée
Du moins là, l'arme de la photographie à servi à quelque chose en changeant la législature du travail pour les enfants , et surement qu'entre 6 et 10 ans , elles devaient récoltés des clopinettes, grr, bisous JL
Et dire que ça existe encore dans certains pays, c'est terrible.! Oui l'arme du photographe a au moins permis de dénoncer ces atrocités. Merci pour ton gentil passage , ça va un peu mieux. Gros bisous. .
bonjour en lisant le journal de mamie ..200 pages on apprends qu'a 7 ans elle gardait les vaches seule...c'était en 1920, elle n'allait a l'école que quand a la ferme il n'y avait pas trop d'ouvrage....oh mon dieu comme elle a travaillé dur et jamais nous ne l'avons entendu se plaindre...c'était ainsi comme elle le dit...bonne balade YVETTE
Je suis fan de ton billet mais n'oublions pas que le travail des enfants existe encore !
Bises
BONJOUR BERENICE
oui comme tu le dis il y a encor certains pays ou l'esclavage des enfants a lieu toujours
bonne journee bisous
OH !!!!!! Rien que de regarder ces enfants j'en ai les larmes aux yeux ........
Malheureusement dans certains pays " cet esclavage " existe encore .
Je n'imagine même pas ma petite fille plus âgée que celles-ci faire qq heures de travail dans des conditions comme celles-ci .
Ma belle mère nous disait que lorsqu'elle a eu son 1er enfant chez ses beaux parents qui avaient une ferme , l'ont fait monter
des bottes de foin au grenier qq heures après avoir accoucher .....elle n'avait malheureusement pas le choix .
Je te souhaite de passer un excellent après midi , peut être même une bonne balade
Le soleil est absent , mais nous travaillerons au jardin
Amitié de Bertille
On en voit encore de ces enfants dans certains pays... Pas le choix pour aider leur famille à survivre... C'est bien désolant tout de même.
Bon après-midi.
Bises du Québec.
OUI il y avait et il y a encore des enfants esclave ou obligée de travaillé pour les parent dans le passé il y avait beaucoup de gens malade plus que aujourd'hui les enfants étaient moins gâté, ils savaient se débrouillé ,ils étaient malgré leur jeune age responsable
Bise
On ne peut s'imaginer une telle chose aux USA.
L'immigration a été rude pour beaucoup et les enfants étaient mis à contribution.
Bravo à cet homme pour son implication. Une image vaut mille motsBonjour berenice
Bravo pour ce billet
somme dirait l'autre s'il suffisait .......
Et tout me semble -t-il semble coincider avec le SOURIRE (?) dont je te remercie pour ton commentaire
Je te souhaite un bon après-midi
Et t'assure de toute mon AMITIE Sincère
Jean
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Bonsoir Bérénice,
heureusement qu'il y a des gens pour dénoncer ces pratiques avec les enfants.
Passe une bonne soirée, gros bisous
Nadine
Bonsoir Nadine, malgré l ancienneté , il en existe toujours selon les pays .... sous couvert d aider les parents. Amitiés