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Le 9 février 1874 mourait la femme de lettres française Sophie Rostopchine, dite la comtesse de Ségur, qui est aujourd'hui connue pour être l'une des plus importantes autrice de littérature jeunesse du XIXe siècle avec notamment son roman phare « Les Malheurs de Sophie ». Née en 1799 en Russie, elle grandit dans une famille de la haute aristocratique qui lui valut de recevoir une éducation poussée qui passa notamment par l'apprentissage du français. Fille du ministre des Affaires étrangères Fédor Rostopchine (1763-1826), son père devint par la suite gouverneur de Moscou et c'est ainsi lui qui aurait organisé l'incendie de Moscou de 1812* afin de bloquer l'avancée de Napoléon Ier. Mais si cette action déboucha sur la retraite des troupes française, il tomba en disgrâce suite aux plaintes des nombreux aristocrates ayant perdu leurs biens et la famille s'exila dès lors dans plusieurs pays européens et notamment en France à partir de 1817. C'est là qu'elle rencontra le comte Eugène de Ségur (1798-1863) qui devint son époux en 1819. Pour l’anecdote, ces deux familles étaient déjà liées par les événements puisque l'oncle d'Eugène avait servi comme aide de camp de Napoléon durant la campagne de Russie et avait failli mourir dans l'incendie probablement provoqué par son beau-père.La vie conjugale de la désormais comtesse de Ségur se passait cependant mal et elle reporta ainsi toute son affection à ses enfants et petits-enfants. C'est pour eux qu'elle débuta une carrière d'écrivaine à plus de cinquante ans et ses premiers écrits furent alors des contes moraux et un livre de pédiatrie. Elle fut également l'autrice d'un recueil de contes qui fut publié chez Hachette en 1856 et connu un grand succès. Sa carrière lancée, elle se tourna vers la rédaction de plusieurs romans de jeunesse avec le soutien d'Hachette et créa rapidement une trilogie centrée sur le personnage de Sophie de Réan qui apparaît dans les romans « Les Malheurs de Sophie » (1858), « Les Petites Filles modèles » (1858) et « Les Vacances » (1859). Ces ouvrages mettant en scène une jeune fille maltraitée par ses proches - et portant le même prénom qu'elle - se veulent une critique des châtiments corporels qu'elle subit elle-même durant son enfance.La comtesse de Ségur devint rapidement l'une des principales autrices jeunesse grâce à ses ouvrages largement diffusés dans les gares puisque son éditeur avait alors le monopole de vente des livres pour enfants proposée dans ces lieux de passage. Ses romans abordaient également des thèmes liés aux mœurs de l'époque, à l'éducation et plus largement de la vie quotidienne, tout en critiquant le milieu urbain. Elle fut en tout l'autrice de vingt romans, tels que « Les Deux Nigauds » (1863) où elle traite de l'éducation des enfants, « Le Général Dourakine » (1863) qui relate ses souvenirs se sa vie en Russie ou encore « Le Mauvais Génie » (1867) qui à côté plus humoristique et moralisateur, ainsi que quelques autres ouvrages au style plus didactique. Ses œuvres littéraires lui permirent d'accéder à une certaine indépendance financière mais les ventes finirent par diminuer au début des années 1870 et elle connut ainsi des difficultés financières jusqu'à sa mort en 1874 à l'âge de 74 ans.
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Automne à Prats de Mollo.
Promenons nous
Vue sur le village depuis le Fort
Belle couleur d automne , j aime et vous ?
Merci de votre visite à demain ......
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Petite promenade vers le centre ville de Ceret
Les arcades ou se trouve les commerces sédentaires du marché
La Porte de France A Céret , il y a eu jusqu à 7 portes
Les Feuillards belle demeure de bourgeois
Portail d une belle demeure ouverte lors d exposition
Rue ou se déroule le marché du samedi matin
Une rue de belles fleurs
Merci de votre visite
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Anciennement appelée Trapezos et Trébizonde, Trabzon fut bâtie au 7e siècle av J-C par les Milésiens. Elle devint rapidement un centre commercial important grâce à sa situation géographique exceptionnelle. Mais c'est sous le règne des romains et plus particulièrement de l'empereur Hadrien que Trabzon atteignit son niveau de prospérité le plus haut. Les édifices alors construits furent détruits par les Goths en 258.
L'empereur Justinien rebâtit les remparts de la ville au 6e siècle. Au tout début du 13e siècle, lors de la prise de Constantinople par les croisés, David et Alexis, les deux petits-fils de l'empereur Andronic 1er, prirent la fuite et fondèrent leur empire à Trabzon. L'empire tomba ensuite entre les mains des ottomans lors de la chute de Constantinople au 15e siècle.
A une soixantaine de kilomètres de Trabzon, perché au-dessus de la vallée d'Altındere, le monastère de Sumela ravive les mythes et les légendes turques. Il aurait été bâti au 4e siècle par deux moines grecs, Sophrone et Barnabé, qui décidèrent de dédier ce monument à la Vierge Marie après avoir vu une icône peinte par l'évangéliste Luc. Depuis la mort des deux moines, le monastère est devenu un lieu de pèlerinage important.
Un sentier créé au cœur de la végétation luxuriante de la montagne mène jusqu'à un aqueduc, puis un escalier. Nous sommes à l'entrée du monastère de Sumela et surplombons la vallée à 1200 mètres d'altitude. Les marches, étroites et longues, mènent jusqu'à une petite cour entourée de bâtiments en pierre blottis contre la falaise. On y découvre l'église de la Vierge Marie construite à l'intérieur même d'une grotte. Les parois rocheuses sont ornées de fresques datant d'époques différentes et relatant des épisodes de la vie de Jésus et de la Vierge Marie. L'intérieur est lui aussi recouvert de peintures murales restaurées.
Du côté de la falaise, le bâtiment conventuel abrite les cellules des moines mais ne se visite malheureusement pas. Ce n'est pas pour autant que le jeu n'en vaut pas la chandelle. La visite du monastère de Sumela laisse en effet un souvenir impérissable aux voyageurs qui y découvrent une balade somptueuse en pleine nature et un site étonnant construit en pleine montagne.
Merci de votre visite
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