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    Suite de mon billet Paulilles et l Usine Nobel  

     

    Nobel, le fabricant d’armes qui aimait la paix

    Décernés au mois d’octobre chaque année, les prix Nobel ne seraient rien sans la surprise « explosive » que le célèbre industriel suédois réserva à ses héritiers, à l’ouverture de son testament…

    DE JUAN JOSÉ SÁNCHEZ ARRLA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE DU XIXE SIÈCLE A ENTRAÎNÉ UNE GRANDE DEMANDE EN EXPLOSIFS, POUR DES USAGES AUSSI BIEN MILITAIRES QUE CIVILS, EN PARTICULIER POUR L’EXPLOITATION MINIÈRE. PENDANT PRÈS DE 1 000 ANS, LA SEULE SUBSTANCE EXPLOSIVE QU’AVAIT CONNUE L’HUMANITÉ ÉTAIT LA POUDRE À CANON, IDÉALE COMME MUNITION POUR SA MANIABILITÉ ET SA SÉCURITÉ. MAIS LA NOUVELLE ÈRE INDUSTRIELLE EXIGEAIT DES EXPLOSIFS BEAUCOUP PLUS PUISSANTS.

    En 1847, un chimiste italien découvre la nitroglycérine. Cette nouvelle substance, bien plus puissante que la poudre, est cependant composée d’un liquide instable, explosant avec une grande facilité. C’est le chimiste suédois Alfred Nobel qui finit par découvrir l’explosif idéal pour les besoins du monde moderne, aussi puissant que la nitroglycérine et d’un maniement aussi sûr que la poudre : la dynamite.

    Le père d’Alfred, Immanuel Nobel, entrepreneur et inventeur suédois, s’est installé en Russie au service des tsars. Son usine fournit des armes à l’armée russe lors de la guerre de Crimée (1853-1856). Mais la fin de la guerre entraîne la diminution de la demande en armement, et l’entreprise fait faillite en 1859. Alfred, qui depuis l’âge de 10 ans vivait avec sa famille à Saint-Pétersbourg, où il avait commencé des études de chimie, retourne à Stockholm et poursuit ses recherches sur les explosifs. En 1863, il invente un détonateur plus fiable pour la nitroglycérine, mais ce produit reste très dangereux.

    De fait, en 1864, un accident fait sauter l’usine des Nobel et tue cinq personnes, dont Emil, le plus jeune frère d’Alfred. Loin de se décourager, Alfred continue ses recherches malgré ce malheur et invente en 1865 les détonateurs modernes constitués de capsules à amorces au mercure. En 1867, Nobel observe accidentel­lement que le kieselguhr, une terre siliceuse poreuse, absorbe la nitro­glycérine et que le mélange, toujours aussi explosif, est cependant beaucoup plus stable et plus sûr à manipuler. Alfred lui donne le nom de dynamite, du grec dunamis, « force ».

    CETTE DÉCOUVERTE LUI APPORTE IMMÉDIATEMENT LA CÉLÉBRITÉ ET LA RICHESSE. LOIN DE S’ENDORMIR SUR SES LAURIERS, IL CONTINUE SES RECHERCHES : EN 1875, IL INVENTE UN MÉLANGE DE NITROGLYCÉRINE ET DE NITROCELLULOSE, PLUS RÉSISTANT À L’EAU ET PLUS PUISSANT QUE LA DYNAMITE ORIGINELLE.ESEIGOR
     

     

    la suite sur les liens

    https://www.nationalgeographic.fr/histoire/nobel-le-fabricant-darmes-qui-aimait-la-paix

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/la-petite-histoire-du-prix-nobel-5340458

    Le saviez-vous ? Alfred Nobel, le père du Prix Nobel de la paix, avait  inventé la dynamite

    Père du Prix Nobel de la Paix 

    Vous avez dit dynamite ? Alfred Nobel - Petites histoires de la Chimie -  YouTube

    N hésitez pas à visualiser la vidéo 20 mn tres intéressante 

     

     https://www.youtube.com/watch?v=-pcUe6CEjp4

     

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    L'anse de Paulilles est située la commune de Port-Vendres. Aire protégée, propriété

    du Conservatoire du littoral elle est gérée par le Conseil général des Pyrénées-Orientales.

    Elle s'étend sur 17 hectares dans une baie abritée sur la mer Méditerranée,

    aux pieds du massif des Albères.

    -De l’enfer au Paradis, Paulilles- 
     
    Un Oasis entre mer et montagne, la "carapace" des Albères qui plonge dans le bleu
    de notre Méditerranée, la verdure des pins, des plantes et autres palmiers, l’atelier
    de restauration des barques Catalanes et pourtant en 1882 ce fût l’enfer !
     
    Ce lieu était "l’usine Nobel" (Alfred Nobel) elle est la première dynamiterie implanté en
    France, malgré les risques évident de nombreux Catalans de la cote vermeille y travaillent
    ( car il faut savoir qu’un ouvrier d’usine d’explosifs gagne 3 fois plus qu’un vigneron )
     
     
    l’usine compte 300 ouvriers
     
     
    En dehors du risque d’explosion ( 5 au total ) il y a cette odeur forte de "nitroglycérine"
    qui vous détruit ! Cette odeur tenace et destructrice d’amande amère qui vous donne
    des maux de tête, des vertiges, des nausées, allant jusqu’a la crise cardiaque parfois ! 
     
    L’usine de Paulilles est un vrai village pour les ouvriers et leurs
    familles : une église, une école, une épicerie, les bals, etc….
     
     
    L’usine fourni la dynamite pour les mines dans tout le pays, même les mines
    du Canigou de Batére…. Pour le chantier du futur canal de Panama, Etc….
    Durant la 1iére guerre mondiale l’usine compte pas moins de 1000 ouvriers !
    Mais revenons à la tragédie de 1882
    Ce jour là Françoise Demonte est à son poste devant le "malaxeur" qui malaxe la pâte
    de dynamite pour la mettre en enveloppe en parchemin et en faire un "boudin" Françoise
    s’absente pour changer de "bourroir" ( outil en bois ) pour tasser la pâte d’explosif,
    c’est sa collègue Claire qui l’a remplace à son poste de "malaxage" …..
     
     
      
    Claire aperçois des reste de pâtes d’explosifs au sol, elle ramasse cette pâte et l’a rajoute
    avec le reste dans le "malaxeur" erreur fatale ! La pâte provenant du sol contient des graviers !
    donc au contact des parois métallique du "malaxeur" des étincelles jaillissent !
     
     
     
    Puis soudain un souffle violent ! et une très forte explosion jusqu'à briser
    des vitres aux commune voisines de Port-Vendres et Banyuls sur Mer !
     
     
    20 victimes (18 femmes et 2 hommes) dans un périmètre de 200 mètres
    on retrouve: gravats, arbres déracinés et chair humaine jusqu'à
    dans les arbres et sur les toits, une horreur absolu  
     
      
    140 ans après la vie a repris ses droits, la beauté de la nature à transformer
    l’enfer de jadis en un Oasis de verdure sur fond de mer
    Mais pour autant n’oublions pas ces pauvres victimes
     
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    Le magnifique village d'Uzerche

    Peut être une image de les Cotswolds et château

    Uzerche est une commune française située dans le département de

    la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. En 1787, l'écrivain anglais

    Arthur Young a qualifié la ville de « Perle du Limousin », surnom dû

    à son site pittoresque et sous lequel elle est encore largement connue aujourd'hui.

     

    Uzerche est une commune française située dans le departement de la Corrèze en région Nouvelle-

    Aquitaine. En 1797, l écrivain anglais Arthur Young  a qualifié la ville de « Perle du Limousin »,

    surnom dû à son site pittoresque et sous lequel elle est encore largement connue aujourd'hui.

    Bâtie au sommet d'un éperon rocheux, entourée par un méandre de la rivière Vézère qu'elle domine,

    Uzerche possède un patrimoine riche hérité des atouts défensifs de son site. D'abord centre

    décisionnel et carrefour  important puis forteresse sous Pépin le Bref, la ville fut aussi le siège

    d'une puissante abbaye et plus tard d'une sénéchaussée. Héritage de cette aura, de nombreux

    châteaux hôtels,  et autres bâtisses à tourelles  construits par la noblesse uzerchoise s'élèvent

    encore de nos jours et justifient le dicton : « Qui a maison à Uzerche a château en Limousin ».

    La commune d'Uzerche est labellisée « Village étape » depuis 1996.

    Uzerche fait partie des 100 « Plus Beaux Détours de France » depuis 2010.

     

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    Peut être une image de carte et texte qui dit ’MONTFELIER’

    L’acte de naissance de Montpellier. Le plus vieil acte mentionnant la ville est daté

    du 26 novembre 985. Il s’agit d’un acte de donation d’une parcelle pour service rendu

    par le comte de Melgueil au profit d’un chevalier dénommé Guilhem (Guillaume).

    La parcelle en question est localisée « in terminio la montepestelario ». Cet acte est

    considéré par l’historiographie comme l’acte fondateur de la ville de Montpellier.

    En réalité le site est habité au moins depuis l’Antiquité. Il est peuplé par les Arécomiques

    au quatrième siècle avant l’ère chrétienne, puis par les Volques qui s’installent dans l’actuel

    Languedoc au troisième siècle avant Jésus-Christ. A l’époque de la Gaule libre, les Volques

    Arécomiques commercent tant avec les Ibères à l’ouest qu’avec les Grecs de Marseille à l’est.

    Après la bataille du confluent de -121, les Arvernes perdent leur statut de peuple hégémonique

    de la Gaule celtique. Ils perdent également les relations de clientèle qu’ils avaient tissées avec

    les peuples gaulois du pourtour méditerranéen. Ces derniers passent alors sous pavillon romain.

    Trois ans plus tard à compter de -118, ces derniers débutent les travaux de construction de

    la « Via Domitia ». Cette voie a pour objectif de relier les péninsules italienne et ibérique, en

    passant par la Narbonnaise. La Via Domitia réoriente ainsi le commerce de la région non plus

    vers le nord (la Gaule celtique) mais vers l’est (vers Rome donc). A la même période, les Gaulois

    fondent sur place un oppidum qu’ils appellent Sextantio. Sextantio est situé sur le site actuel de

    Castelanu-le-Lez, à trois kilomètres au nord du centre historique de Montpellier. Il s’agit d’un

    des plus vieux sites d’habitation gaulois connu sur ce territoire. Illustration : Christophe Tassin

    (-1660), Vue de Montpellier en 1652, Gallica. Pour aller plus loin : Christian Amalvi et Rémy Pech,

    « Histoire de Montpellier », éditions Privat, 2016. 1038 ans de date à date, 26 novembre 985.

     


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    Peut être une image de 4 personnes

    LES INUTILES AU MONDE AU MOYEN ÂGE
    La fin du Moyen Âge voit se développer la méfiance de la société et des autorités envers
    ceux qu’elles qualifient "d’inutiles au monde" : les oisifs, vagabonds et autres marginaux.
    Cette catégorie, très vague peut être divisée en deux parties : la première est celle des
    déclassés : pauvres des villes et des campagnes ayant perdu leur travail, déracinés et
    réfugiés de guerre devenus mendiants ou errants et la deuxième est celle des délinquants
    qui ont choisi délibérément de vivre hors des normes sociales, soldats en rupture de ban,
    étudiants attardés tombés dans la criminalité (comme François Villon), piliers de tavernes
    et de bordels. Entre les deux existe une infinité de variations qui font passer l’individu de
    la bonne renommée à l’infamie et de la norme à l’illégalité. Dans la vie des hommes et des
    femmes du Moyen Âge, ces conditions ne sont pas pérennes et constituent souvent les
    étapes d’un long parcours vers les déclassements : de l’apprenti voleur, devenu un crocheteur professionnel au soldat chapardeur ou déserteur, finissant brigand de grand chemin. 
    Tous ces « inutiles au monde » ont en commun le déclassement et l’errance, la rupture des
    liens traditionnels des solidarités familiales ou professionnelles. La société les condamne
    pour leur refus du travail qui s’oppose à l’ordre social « voulu par Dieu ».

     

    Illustration : Saint Eloi donne ses biens aux pauvres, maître de la légende de saint Georges, XVe siècle.
     Moscou, musée Pouchkine. AKG-images.
     
     

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