• LE DÉTACHEMENT

    Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soient. Nous résistons parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre attachement. Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée.

    Et chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus.

    Apprivoisons le détachement.

    Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, de la réponse de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation. Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement. Ce n’est pas non plus être indifférent à ce qui arrive comme résultats de nos attentes. C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats.

    C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, sachant que c’est pour notre bien. C’est savoir que nous traverserons le pont une fois rendus à la rivière. C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir la réalisation d’un projet, mais aussi accepter que le résultat puisse être différent de nos attentes, et faire avec. C’est aimer l’autre en offrant tout notre amour, tout en reconnaissant que l’autre puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaitions.

    C’est s’aimer soi, même les imperfections, en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne l’accepte pas en premier lieu.

    C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non; parfois nous serons reconnus et parfois, non; parfois nous serons aimés, et parfois non.

    Le détachement, c’est notre détermination à être libre et c’est un grand anti-stress! C’est avoir la conviction profonde que tout est parfait, peu importe ce qui arrive. c’est surtout porteur d’une grande paix intérieure."

    Gilles Richard


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  • André Weill

    Les mots d'une grande dame, Marie de Hennezel, écrivain et psychologue qui éclaire notre regard sur la situation de notre monde sous COVID. Extrait du journal "le Monde" du 04 mai 2020

    « L’épidémie de Covid-19 porte à son paroxysme le déni de mort »: "Fustigeant la « folie hygiéniste » qui, sous prétexte de protéger les plus âgés, leur impose des « conditions inhumaines », l'écrivaine et psychologue estime que la crise sanitaire met à mal le respect des droits des personnes en fin de vie.

    Si le déni de mort est une des caractéristiques des sociétés occidentales, l'épi démie due au SARS-CoV-2 illustre son paroxysme. Depuis la seconde guerre mondiale, ce déni n'a fait que s'amplifier, avec le progrès technologique et scientifique, les valeurs jeunistes qui nous gouvernent, fondées sur l'illusion du progrès infini, la promotion de l'effectivité, de la rentabilité, du succès. Il se manifeste aujourd'hui par une mise sous silence de la mort, une façon de la cacher, de ne pas y penser, avec pour conséquence une immense angoisse collective face à notre condition d'être humain vulnérable et mortel.

    Ce déni de la mort a eu trois conséquences. D'abord au niveau individuel, il n'aide pas à vivre. Il appauvrit nos vies. En faisant comme si la mort n'avait pas d'incidence sur notre manière de vivre, nous croyons vivre mieux, mais c'est l'inverse qui se produit. Nous restons souvent à la surface des choses, loin de l'essentiel. Ensuite, ce déni entretient une illusion, celle de la toute-puissance scientifique et technologique, celle du progrès infini. Avec ce fantasme incroyable : imaginer qu'un jour on pourrait avoir raison de la mort. Enfin, le déni de la mort nous conduit à ignorer tout ce qui relève de la vulnérabilité. Il est responsable d'une perte d'humanité, d'une perte de la culture de l'accompagnement, avec les souffrances qui y sont associées.

    Le vrai sens de l'existence

    Dès 1987, avec l'arrivée des soins palliatifs en France, a commencé un long combat pour sortir de ce déni. En 2005, lors de son audition au Parlement, en vue de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi Leonetti), la sociologue Danièle Hervieu-Léger avait eu cette réflexion : « Le déni de la mort se venge en déniant la vie. La mort qui n'a pas sa juste place finit par envahir toute l'existence. Ainsi notre société est-elle devenue à la fois thanatophobe et mortifère. » Le déni a pourtant perduré.

    L'épidémie actuelle l'illustre factuellement. La peur de la mort domine. Au lieu de considérer comme notre destin à tous, une réalité sur laquelle il faut méditer car elle est inéluctable, la mort devient l'ennemi à combattre. Faut-il pour autant ne pas se protéger ni protéger les autres, évidemment que non. Mais cette responsabilité doit être laissée à chacun et non édictée par un pouvoir médical devenu tout-puissant, qui poursuit aujour d'hui son fantasme d'éradiquer la mort, de préserver la vie à tout prix, au détriment de la liberté de la personne. Les acquis sur la dignité du mourir et le respect des droits des personnes en fin de vie sont brutalement mis à mal.

    Je ne remets pas en cause l'acharnement avec lequel médecins et soignants, au risque de leur propre vie, soignent des patients qui ont encore envie de vivre. Je remets en question la folie hygiéniste qui, sous prétexte de protéger des personnes âgées, arrivées dans la dernière trajectoire de leur vie, impose des situations proprement inhumaines. Cela a-t-il un sens de confiner une personne âgée qui, dans son for intérieur, est relativement en paix avec l'idée de mourir, comme c'est le cas pour beaucoup ? De l'empêcher de vivre les dernières joies de sa vie, voir ses enfants, les embrasser, voir ses amis, continuer à échanger avec eux ? Leur demande-t-on leur avis, leur choix ? Demande-t-on aux proches ce qui est plus important pour eux : prendre le risque d'attraper le Covid-19 en prenant une dernière fois dans ses bras un parent aimé et lui dire au revoir ? Ou se protéger au risque d'une culpabilité qui les empoisonnera pour longtemps ? Ce déni de la mort est dramatique et le combat contre la mort est vain.

    Nous ne mesurons pas les souffrances qui naîtront de l'érosion de l'humain quand la distanciation sociale sera devenue la norme, comme des inégalités que cette peur de la mort aura induites, les désespoirs, les dépressions, les violences, les envies de suicide. Nous réaliserons après le confinement le mal qui aura été fait en privilégiant la vie au détriment de la personne. Car qu'est-ce qu'une personne ? Sinon un être humain qui, se sachant mortel, et méditant sur sa finitude, est renvoyé à l'essentiel, à ses priorités, à ses responsabilités familiales, aux vraies questions sur le sens de son existence.

    Heureusement, quand notre société aura atteint le pic du déni de la mort, s'amorcera un déclin.

    Nombreux sont ceux qui, déjà dans le silence de leur confinement, méditent aujourd'hui sur le sens et la valeur de leur existence, sur le genre de vie qu'ils ont vraiment envie de mener. Une vie de retour aux choses simples, une vie où le contact avec ceux que l'on aime compte plus que tout, où la contemplation du beau et de la nature participe à la joie de vivre. Une vie où l'on n'abandonne pas les plus vulnérables, où la solidarité humaine l'emporte. Une vie qui respecte les rites essentiels qui ponctuent l'existence et rassemble la communauté des vivants : la naissance, le mariage, la mort. Une vie où le devoir d'accompagnement de ceux qui vont mourir impose naturellement la présence, les mots d'adieu, bref d'entrer dans ce que le psychanalyste Michel de M'Uzan (1921-2018) appelait « l'orbite funèbre du mourant .


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    Samuel Gerrand

     

     

    Dormir du bon côté !

    Selon les médecines orientales, qu'elles soient indiennes, chinoises, tibétaines ou thaïlandaises, le côté gauche du corps est totalement différent du côté droit. Même certaines traditions monastiques bouddhistes incluent dans leurs préceptes pour les moines dormant sur leur côté gauche. Bien que cela semble étrange de se reposer et de dormir sur le côté gauche, il présente de nombreux avantages pour la santé.

    La lymphe s'écoule vers la gauche.

    Le côté gauche du corps est le côté dominant du système lymphatique. La plupart de la lymphe s'écoule dans le canal thoracique, situé sur le côté gauche. Sur son chemin, la lymphe transporte des protéines, des métabolites du glucose et des déchets qui sont purifiés par les ganglions lymphatiques pour être drainés vers le côté gauche.

    Dérivé de ce qui précède, il est courant de déduire en médecine orientale que les maladies du côté gauche du corps peuvent être dues à une congestion chronique du système lymphatique.

    Les priorités du corps.

    Selon l'Ayurveda, la congestion se produit dans le corps suivant certaines priorités. Si le système lymphatique est cogéré, le foie et le sang sont saturés de substances toxiques. Les principaux symptômes de congestion apparaissent sur le côté gauche du corps avant de se déplacer vers le côté droit où ils apparaissent plus tard.

    Paresseux après un repas?

    La suggestion indienne est que si vous faites une pause après avoir mangé, vous le faites en vous allongeant sur le côté gauche. Le repos ne doit pas dépasser 10 minutes et est différent d'une sieste l'après-midi qui dure généralement 20 minutes ou plus.

    L'estomac et le pancréas pendent du côté gauche. Lorsque vous vous allongez sur le côté gauche, ils pendent tous les deux naturellement, ce qui permet une digestion optimale et efficace. La nourriture est amenée à se déplacer naturellement dans l'estomac et les enzymes pancréatiques sont sécrétées progressivement et non d'un seul coup, ce qui se produit si vous vous allongez du côté droit.

    Lorsque vous vous allongez sur le côté gauche, le foie et la vésicule biliaire pendent du côté droit. Se reposer sur le côté gauche leur permet de suspendre et de sécréter leurs précieuses enzymes dans le tube digestif, émulsifiant les graisses et neutralisant les acides gastriques.

    Lorsque le système digestif est stimulé de cette manière, votre cycle de digestion est plus court et ne vous laisse pas en sommeil pour le reste de l'après-midi. Faites le test de repos de 10 minutes sur votre côté gauche après avoir mangé.

    Sentez-vous énergique et pas fatigué après avoir mangé.

    Essayez de manger de manière détendue à midi et n'oubliez pas de vous reposer sur le côté gauche et vérifiez que vous vous sentirez plus énergique et avec une meilleure digestion.

    La magie de dormir sur le côté gauche.

    Meilleur retrait.

    L'intestin grêle évacue les toxines à travers la valve iléo-caecale (VIC) sur le côté droit du corps au début du gros intestin. Le gros intestin descend le long du côté droit de votre corps, à travers votre ventre et sur le côté gauche.

    Grâce au VIC, dormir sur le côté gauche permet à la gravité de stimuler plus facilement les déchets corporels dans le gros intestin à partir de l'intestin grêle.

    Au fur et à mesure que la nuit passe et que vous continuez à dormir sur le côté gauche, les déchets se déplacent plus facilement vers le côlon descendant et l'élimination matinale sera plus facile.

    Meilleure fonction cardiaque.

    Plus de 80% du cœur se trouve du côté gauche du corps. Si vous dormez sur le côté gauche, la lymphe drainée vers le cœur sera entraînée par la gravité, entraînant le travail de votre cœur pendant que vous dormez.

    L'aorte, qui est la plus grande artère du corps, quitte la partie supérieure du cœur et se cambre vers la gauche avant de descendre dans l'abdomen. En dormant sur le côté gauche, le cœur pompe plus facilement le sang vers l'aorte descendante.

    Dormir sur le côté gauche permet aux intestins de s'éloigner de la veine cave qui transporte le sang vers le cœur. Notamment, la veine cave repose sur le côté droit de la colonne vertébrale, donc lorsque vous vous allongez sur le côté gauche, les viscères s'éloignent de la veine cave. Encore une fois, la gravité facilite le travail du cœur.

    La rate est du côté gauche.

    La rate fait partie du système lymphatique et se trouve également sur le côté gauche du corps. Sa fonction est celle d'un gros ganglion lymphatique qui filtre la lymphe et filtre en outre le sang. Lorsque vous vous allongez sur le côté gauche, le retour des fluides vers la rate est plus facile et se produit plus facilement par gravité.

    Le système lymphatique draine toutes les cellules du corps au moyen de contractions et de mouvements musculaires et non par le pompage cardiaque. Aider la lymphe à s'écouler vers la rate et le cœur par gravité est un moyen facile de purifier votre corps.

    Et bien qu'il n'y ait pas de protocoles scientifiques pour cela, dormir sur le côté gauche a du sens. Comprendre la sagesse ancienne basée sur la connaissance de l'anatomie moderne soulève de nombreux doutes sur les raisons en Orient de dormir d'une certaine manière.

    Article original écrit par le Dr John Doull

    Proposé par l'art de Trouver sa Voie :

    www.samuelgerrand.fr

    Page Fb : L'art de Trouver sa Voie

    https://www.facebook.com/VivresaVocation/


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  • Le BONHEUR est dans l’accueil inconditionnel

    de ce que la vie veut nous donner de meilleur.

    Une question m'a été posée ce jour: "Peux-tu me dire ce qu'il faut faire pour être réellement heureux"?

    Vertigineux. Impossible réponse tellement le sujet rendrait malheureux un philosophe chevronné et expert.

    J'ai tenté une esquisse, balbutié quelques mots maladroits mais sortis du nectar de mon expérience. Je me suis

    largement inspiré pour cela d'un propos sur le Bonheur du philosophe Bertrand Vergely que j'avais écouté il y a quelques années.

    Le bonheur, c'est le bon augure,

    Lorsque les choses se présentent bien

    Et se continuent bien,

    Je n'ose parler de la fin,

    Le Bonheur est infini ou n'est rien.

    Le bonheur, c'est quand la vie est littéralement envahie de bien,

    Le bonheur est une espèce de miracle,

    A un moment donné les choses tournent bien,

    C'est un état d'équilibre fabuleux de l'existence,

    Mais le miracle n'est pas que la vie réponde à nos désirs.

    Le bonheur est aussi une vertu,

    Il se rapproche de la bonne humeur,

    Laquelle est un état de résistance à la morosité

    A la routine et aux déterminismes des événements.

    Les ressentiments, la tristesse, la plainte,

    Les gémissements...nous sommes toujours là-dedans

    Sans même avoir le temps d'en prendre conscience.

    Ne pas céder à la sinistrose et aux éternelles lamentations,

    Voilà un bon moyen de prendre le chemin de la paix intérieure.

    Le bonheur consiste à donner de l'avenir à l'avenir

    Et donc au présent de ce que je vis maintenant.

    Cet état intérieur de bonne humeur fait jaillir

    L'extraordinaire étincelle de vie dans la vie ordinaire.

    Le bonheur est une décision envers et contre tout,

    Désir ardent et indéracinable de faire entrer

    Une parcelle de félicité dans la grisaille et l'accablement,

    Le bonheur est une liberté, une libération inespérée,

    Il est un cri de survie quand tout s'écrit dans l'ennui.

    Sans cette liberté on risque de crever

    Sous le poids de tous les salauds, tous les cons

    Qui nous empoissonnent la vie avec leurs salades pourries.

    Le bonheur, c'est l'art de savoir rencontrer des personnes réjouies,

    Le bonheur c'est bon pour la santé,

    Et d'ailleurs, combien de malades

    Regrettent le temps où il n'ont pas pris la peine

    De réaliser que le bonheur se décide et se construit,

    Ici, maintenant, y compris lorsque la détresse pointe le nez.

    Le bonheur, loin s'en faut, n'interdit pas la tristesse,

    Il en fait mesurer le prix et la nécessité vitale,

    L'indignation et la révolte font partie du bonheur,

    C'est au coeur du désespoir que se tisse parfois

    Le meilleur de ce que la vie veut nous offrir.

    Le bonheur n'est pas un truc pour faire bien,

    Il est un état du coeur et de l'esprit,

    Il vient comme un coup de vent

    Rompre ce qui était programmé et prévu...

    Comme dit le philosophe Alain, il faudrait décorer

    Les personnes qui font métier de chercher

    Sans cesse le bonheur dans les moindres recoins de l'existence.

    MM


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  • Les jours de pluie, les enfants font
    éclater les mots de la vie
    Il est des jours d'ennui, il est aussi des heures réjouies où la journée s'écoule à l'allure d'une perle de pluie sur les vitres d'une maison éblouie par la lumière intermittente du coeur. Hier, la vie m'a offert la joie de retrouver des amis de longue date. Le temps et les distances séparent tandis que la mémoire et les fruits de l'amitié resserrent plus que jamais les liens distendus par un éloignement contraint.
    Ces amis m'avaient demandé de lire un texte à des enfants venus découvrir la magnifique Maison de la Châtaigne à Mourjou, dans le Cantal. Rencontre inoubliable autour du feu de cheminée au cours de laquelle j'eus la surprise de constater que des enfants étaient capables de vous déclamer par coeur des poésies apprises à l'école. Moment de très grande intensité émotionnelle. J'étais estomaqué, presque troublé par cette capacité enfantine à embrasser les mots de notre belle langue. Instants on ne peut plus touchants lorsque la jeune Ludivine se lança, les yeux fermés, concentrée ô combien, pour déclamer sa poésie.
    Comment vous dire? Ce fut pour moi une vigoureuse et lumineuse leçon de vie. Je garderai longtemps en ma mémoire cette rencontre avec des enfants littéralement illuminés par le feu de la langue française.
    Je leur avais lu, auparavant, un petit texte composé spécialement pour eux le matin même. Le voici:
    Châtaigne mon amie
    Un hérisson qui vient de naître ?
    Un oursin surgi sur la plage?
    Peut-être un chardon de la prairie
    Dans l'éclat de sa belle parure
    Sous un soleil d'été?
    Comme moi, les fruits
    Aiment se cacher,
    Faire semblant de jouer avec les humains,
    La petite boule piquante
    Aime se faire prier,
    Attend de nous de mériter de la cueillir
    Dans le panier heureux à en pâlir.
    Vous avez deviné
    La châtaigne du sous bois,
    Dans la foret tout à la joie
    Est comme moi,
    Elle sait depuis longtemps
    Que la vie est un cadeau inouï
    Surgi de la fleur de l'arbre surpris.
    Le fruit caché derrière sa carapace
    Attendait la main du petit enfant
    Pour chanter sa joie d'être
    Enfin chez lui,
    Bien au chaud
    Dans le coeur des humains.
    Retiens bien la leçon
    Cachée, elle aussi, derrière le buisson:
    Chaque oiseau a la couleur de son cri,
    La châtaigne sous sa robe hérissée
    Espère sentir elle aussi le bonheur
    Quand tu lui souris un jour de grisaille.
    La châtaigne est ton amie
    Cachée dans le secret de tes rêves la nuit.
    La châtaigne me dit en ce jour de pluie réjoui
    Que moi aussi j'attends la main d'un ami.
    MM

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