• Beau texte écrit par :M. DELVIN (inspiré par une chanson

    sortie en mai 1990 et interprétée par Didier Barbelivien et Félix Gray.)

    A tous les jeunes qu ’on a connus….avant

    Et qui sont des vieillards….maintenant !

    A toutes les filles jadis si coquettes

    Maintenant en maison de retraite

    Pour nous souvenir,prenons un instant

    Tant qu ’il est vraiment encore temps !

    A tous ces garçons,hier si charmants

    Et qui aujourd ’hui sont grisonnants

    A toutes ces filles en mini-jupettes

    Ridées désormais comme des poires blettes

    J ’envoie ce message important

    Pour nous moquer un peu de nos tourments

    On vieillit,on vieillit

    On est de plus en plus raplati,raplati

    On a la mémoire comme une passette

    On a du mal pour enfiler nos chaussettes

    On est tout rabougri, déjà amorti

    On oublie même parfois ses anciens amis

    O tous mes virtuels correspondants

    Qui sont chaque jour devant leur écran

    A tous mes amis qui, par Internet

    M ’envoient souvent des « blagounettes »,

    Je souhaite qu ’encore longtemps

    Nos échanges soient récurrents

    Amitiés à tous

    Ceux qui se plaignent de vieillir doivent se rappeler

    Que c ’est un privilège refusé à beaucoup !

     

    Alain Turpin


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  • Ce prénom que je porte,

    Il m’importe de savoir

    Si je le supporte,

    S’il m’apporte ce que je crois être,

    S’il m’emporte où que je sois,

    Y compris aux portes du Moi

    Qui comportent bien des émois.

    Mon prénom colporte

    La façon dont je me perçois,

    Me qualifie où que je sois,

    Me voit au plus profond de moi,

    Me dit que la vie est don qu’on reçoit,

    Condition pour être Soi.

    La vie ne m’appartient,

    Mon prénom est signe d’un appel

    Venu de plus loin que moi,

    Dans tout ce qu’il transporte,

    Mon prénom exporte un autre que moi,

    Invitation à entrer en moi,

    A demeurer auprès de ceux

    Qui parfois m'insupportent.

    Mon prénom est vocation,

    Appel entendu

    Pour vivre une mission :

    Mission de vivre à fond,

    Mission d’ouvrir la relation,

    Mission de nourrir une ambition

    Mission, au fond, d’entendre mon prénom

    Comme une voix à l’unisson.

    C’est sûr,

    A partir d’aujourd’hui,

    Je me laisse la permission

    D’habiter enfin mon prénom.

    Belle occasion de savourer

    Mon existence en son éclosion.

    Marc Marronne , septembre 2016


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    Feuilles d'automne

    Les feuilles volent et virevoltent sous un ciel habillé pour faire éclater la lumière d'automne,

    Les feuilles mortes, aux mille couleurs, me rappellent que la fin d'un cycle doit faire son travail de réveiller en moi les forces de vie,

    Les feuilles, leurs formes et leurs reflets chatoyants me donnent envie de louer l'esprit créatif de la nature,

    Les feuilles qui jonchent la pelouse attendent que le jardinier viennent leur donner une deuxième vie,

    Les feuilles d'automne, sous le soleil, me rappellent qu'il faut mourir pour réellement sentir la vie sous les apparences du déclin,

    Les feuilles se laissent soulever par le vent, puissé-je, moi aussi aller là où l'esprit (Esprit) me dit d'aller en toute liberté,

    Les feuilles pourrissent au pied de l'arbre, donnent à la vie un nouvel élan, promettent un printemps surgi des griffes de l'hiver,

    Les feuilles sont le tourment du balayeur, tandis que le jardinier se réjouit déjà de voir dans le potager le fruit d'une lente poussée sous le tapis feuillu.

    Mon ambition est à l'image de la feuille nue qui rêve de se laisser prendre dans les bras d'un souffle créateur.

    MM


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    J'aime beaucoup ce texte :

    " J’ai compté mes années et j´ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent…

    Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément...

    Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi. Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité...

    Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations...

    Moi, mon temps est trop précieux.

    Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence … il y a de moins en moins de friandises dans le paquet…

    Je veux vivre à côté de gens humains, très humains qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes,qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités, qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.

    L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.

    Je veux m´entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres...des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.

    Oui … je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m´apporter.

    J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste…

    Je suis sûr qu’elles seront plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.

    Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience.

    J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez… "

    « Le temps précieux de la maturité », de Mário Raul de Morais Andrade, (1893 - 1945) Poète, Romancier, Musicologue Brésilien.


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    Les Mystères du Boudoir

    Saviez-vous pourquoi les escaliers à vis des ouvrages défensifs du Moyen Age étaient construits dans le sens des aiguilles d’une montre en montant ?

    Ce détail avait son importance en cas de siège, car avec une telle architecture d’escaliers, les défenseurs du château pouvaient plus facilement frapper avec leur arme en la tenant dans la main droite, qui est la main dominante pour un grand nombre de personnes. Les assaillants qui venaient, eux, du bas des escaliers, étaient pour le coup désavantagés en ce qui concernait le maniement de l’épée portée par la même main.

    Les escaliers en colimaçon avaient également une autre astuce : les marches étaient souvent de hauteurs et de largeurs différentes, si bien que les assaillants qui ne connaissaient pas les particularités de l’escalier trébuchaient et tombaient plus facilement, alors que les habitants du château connaissaient chaque marche et pouvaient ainsi monter plus rapidement.

    Cette règle avait de très rares exceptions : par exemple, dans l’un des châteaux de la famille Waldstein, les escaliers tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, puisque pratiquement tous les hommes appartenant à cette famille étaient gauchers.

    Nota : Il faut préciser cette convention pour décrire le sens de rotation : on regarde toujours l’escalier à partir de son niveau de départ et on décrit la rotation en montant, dans le sens des aiguilles d’une montre (dit aussi sens horaire, ou rotation à droite) ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (on dit aussi sens anti-horaire ou rotation à gauche).

     

    Aucune description de photo disponible.

    Escalier en colimaçon conçu par Léonard de Vinci en 1516 (Château de Rochefoucauld en Charente). Aujourd’hui, malgré nos prouesses technologiques, nous sommes incapables de bâtir un tel ouvrage, ni les ouvriers tant leur formation est minimaliste et centrée sur le béton, le placoplatre et autres matériaux modernes sans garantie de bon vieillissement.

     


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