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Par berenice.la.ballade le 26 Septembre 2020 à 17:53
Tableau ci-dessus, La Visitation, Arcabas.
Qui "rencontrerez-vous" aujourd'hui
sur les carrefours de votre vie?
Plus j'avance dans la vie, plus les expériences de cette dernière viennent enrichir la cohérence et l'unité de mon parcours de vie, plus je m'interroge sur le puissant secret des relations et surtout des rencontres.
Imaginez un seul instant ce qu'il a fallu de déterminants (Hasard-nécessité-providence) pour que vous soyiez, en ce moment, en train de lire ce billet sur votre écran. Il a fallu que je sois là, et vous aussi. Mais il a surtout fallu des milliers et des milliers de carrefours pour que nous finissions par croiser notre route dans l'océan des mots partagés sur une machine appelée ordinateur ou smartphone.
Il a fallu que je naisse d'abord, et que dans le ventre de ma mère je puisse être le résultat biochimique et humain de l'union de mes parents. Il a fallu que je grandisse en apprenant à aimer la vie et les mots et tant d'autres facteurs par milliers pour que je sois aujourd'hui, 60 ans après, à poser sur l'écran les mots qui peut-être rejoindront votre goût de vivre et d'aimer l'existence plus que tout.
Je vais prendre un exemple, mais il faudrait évoquer ici des centaines de rencontres qui ont "déterminé, favorisé, influencé" les bifurcations inattendues de notre vie. Par exemple, la rencontre avec l'un de mes meilleurs amis. Je vais l'appeler Jacques pour ne pas révéler son nom par discrétion. Jacques était étudiant à Toulouse dans les années 80, et nous nous sommes rencontrés dans un établissement religieux qui accueillait des jeunes dans un magnifique cadre au coeur de la ville rose. Il était étudiant en biochimie et moi en théologie. Il aimait le rugby, les filles, la belle vie, moi, je passais mes WE à étudier la bible, la philosophie et le cinéma, le reste de la semaine, je me donnais corps et âme pour un mouvement de jeunes qui prenait tout mon temps. Nous ne jouions pas du tout dans la même cour, mais avions de affinités subtiles qui nous rapprochaient: la réflexion sur la vie, la relation à Dieu et le goût de rire, de plaisanter et de croquer la vie à pleines dents.
Avec Jacques, malgré nos différences et nos passions communes, nous avons parcouru la Palestine, parlé ensemble des soirées entières de ce que nous souhaitions faire de notre vie, évoqué les sujets de la vie qui font grandir et ce, malgré nos approches différenciées, lui scientifique chevronné et moi plutôt littéraire et humaniste. Cela fait 40 ans que nous nous connaissons et je me pose une question: que serait ma vie aujourd'hui, et la sienne, si nous ne nous étions pas rencontrés un jour dans le couloir d'un monastère à 11h du soir.
C'est le grand mystère des rencontres qui fait de nous tous des êtres façonnés par la manière dont nous nous acheminons et comportons aux grands carrefours de la vie. Il est possible d'aller à droite, à gauche, tout droit ou de faire demi-tour. Et ce n'est pas toujours de façon très volontaire et consciente que les choix se nouent. Il suffit parfois d'un mot, d'un sourire, d'un clin d’œil, d'une randonnée ou d'un rendez-vous inspiré pour que tout bascule du côté où la vie nous appelle.
Il me plaît que le mot grec pour dire "rencontre" (Apantao) signifie le plus souvent "Aller au devant". Je pense que tout est là: aller au-devant, aller à la rencontre. Ce mouvement vers l'avant de ce qui nous attend est le moteur de notre appel intérieur à sans cesse aller plus loin et plus haut...vers les autres mais aussi vers ce que nous sommes intimement dans le coeur de l'univers. Et qui sait, peut-être que les rencontres que vous ferez aujourd'hui vous feront faire un grand bond en avant?!
MM
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Par berenice.la.ballade le 26 Septembre 2020 à 05:31La solitude et la souffranceouvrent à plus grand que soiRassurez-vous, je n'ai pas du tout envie, ce jour, de vous faire l'apologie de la souffrance et encore moins des effets bénéfiques de la solitude subie. J'ai envie de vous entretenir de bien autre chose, dont la vie présente me pousse à mieux comprendre les ressorts.Je pense souvent, ces jours-ci, à une amie et à un membre de ma famille qui doivent affronter, vivre avec les affres de la maladie grave ou de la solitude en Établissement gériatrique. C'est dans ce contexte bien particulier que je me vois renvoyer aux moments de mon existence où j'ai dû moi-même revêtir le vêtement de la douleur dans une solitude qui aurait pu m'empêcher de me relever si je n'avais trouvé sur mon chemin des soignants, des amis et surtout des proches qui ont su comprendre le secret de mes tourments dans une attitude de respect, de soutien mais aussi d'efficacité relationnelle et médicale.Lorsque nous entrons dans la solitude subie et l'isolement provoqué par la maladie (Physique ou mentale), notre premier réflexe est de nous replier sur nous-même et de nous protéger dans une forme de régression psychologique qui nous semble vitale et nécessaire. Ce temps de retrait est à la fois douloureux et bénéfique, aussi contradictoire que cela puisse vous paraître. Disons que la part douloureuse attend de nous un travail de réaménagement psychologique pour tenter quand même de sortir la tête de l'eau. Quand il vous semble impossible de sortir de chez vous, y compris pour poster une lettre, le sentiment de paralysie peut vous porter à croire que rien ni personne ne pourra vous aider à sortir de l’ornière implacable dans laquelle vous êtes. Il en faut peu pourtant, pour réamorcer la pompe de la vie. Il suffit parfois de faire quelques pas dans le jardin et de prendre quelques respirations en regardant le ciel ou en contemplant un rouge-gorge vous dire que son sautillement sur la branche est un signe d'encouragement à voir plus loin, ou plus simplement à vous sentir plus léger.Aux personnes auxquelles je pense souvent en ce moment en leurs ébats pour reprendre des forces, j'aurais envie de dire que le plus essentiel est de se faire aider, de ne pas se mentir, de tenter de faire un petit pas de côté, une fois bien sûr que la médecine a fait son travail pour soigner ou réduire la douleur qui peut détruire. Le trésor de la vie est dans les rencontres, les relations, la confiance indéracinable, envers et contre tout. Il suffira quelquefois d'une belle parole d'un médecin, d'une visite inattendue, d'une lettre ou d'un message reçu pour qu'en nous s'éveille la force d'un combat, ou tout au moins d'un apaisement dans une joie discrète et subtile, fragile mais réelle.Je suis intimement convaincu, aussi, que la prise en compte de ce qui nous est le plus précieux pourra nous aider à traverser l'épreuve. Une prière, un temps de méditation (Même furtif), une lecture, un mot, un texte, une émission télévisée...la vie nous réserve de belles surprises lorsque les griffes de l'angoisse nous enserrent de toutes parts. Le pire est la désespérance, la disparition en nous de la flamme de la petite fille espérance.Confiance, humilité, compassion envers soi-même, patience, persévérance et parfois endurance, voilà le secret d'une vie qui peut,à chaque instant, faire naître en nous une étincelle de paix intérieure.MM
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Par berenice.la.ballade le 24 Septembre 2020 à 09:24Les amis, la famille, et plus encore...J'ai un sursaut de conscience là tout de suite maintenantJe réalise que lorsque l'on étudie l'histoire des épidémies à travers le monde et les époques l'ont comprend alors, que de tout temps c'est une malheureuse période où il y a énormément de morts, de très graves cas atteint de la maladie contagieuse, et de centres hospitaliers surchargés voir pire encore...Jusqu'à la je pense que nous sommes tous d'accord nan !? Nous sommes aussi d'accord pour affirmer que ce n'est pas vraiment ce qu'a vécu la planète tout entière et encore moins aujourd'hui !? Il n'y a qu'à regarder autour de nous ! Aujourd'hui nous ne sommes plus du tout dans une situation épidémique c'est un constat que l'on peut démontrer tout simplement par les chiffres ou bien juste en ouvrant les yeux.Jusqu'ici, je pense que nombreux sont ceux qui sont d'accord avec moi !?Certains me dirons alors , je les entend déjà, mais oui si il n'y a pas eu tant de cas c'est que justement nous avons pris les mesures nécessaires, quarantaine, masques, gels désinfectants, distanciation social etc... Etc...OK pourquoi pas, mais apparemment, les suédois et d'autres pays il me semble, ont fait tout le contraire, et non pourtant pas vécu, eux non plus d'épidémie au sens propre du terme.Ils sont d'ailleurs actuellement ceux qui déclare le moins de cas... Sans parler du fait qu'aujourd'hui que même dans des pays comme la France, très rares sont ceux qui meurt du covid-19, et encore moins comparé aux maladies chroniques et dégénératives que notre société devenu toxique engendre de plus en plus. Ce sont des faits prouvés par les chiffres.Les amis, la famille, et plus encore, pour être honnête, si j'écris aujourd'hui mon ressenti, résultat d'une analyse logique à mes yeux et ceux d'épidémiologistes du monde entier ... C'est en fait essentiellement pour vider mon sac qui commençait à s'alourdir.Par contre, si au passage, mon message pouvait faire son chemin parmi quelques personnes qui me liront, telle une graine semé qui a un moment où un autre germera peut être." ils ont des yeux me ne voient pas, des oreilles mais n'entendent pas" disait un ancien, il y'a bien longtemps...Faut il vraiment une épidémie ou une guerre pour que le peuple se réveille, que les yeux s'ouvrent et les oreilles l'entendent !?J''ai envie de croire que non. L'avenir nous le dira et en ce qui me concerne quoiqu'il arrive, je suis plus que prêt au pire, je me sens fort, et œuvre comme je peux pour le meilleur, et prépare même un plan B si besoins." je prépare le meilleur et m' attend au pire" et trouve ça plus qu' intelligent de ma partPS : j' oublie de préciser que je ne sous entend pas que le coronavirus n'existe pas, mais tout simplement que la situation actuelle ne mérite pas les mesures extrêmes prises par nos gouvernement, voir plus puissant encore...et encore moins de vacciner le monde entier, ne serait-ce que la moitié, qui plus est par un vaccin approuvé en catimini pour une pseudo pandémies.Bref Tout simplement ma crainte, oui, est que tout cela ne soit qu'un prétexte pour instaurer des lois liberticides qui ne ferait que faire plus de mal à toute forme de vie sur cette planète à nom du confort d'une minorité.Une fois encore, malheureusement l'histoire, nous à montrer que rien de mieux que d'engendrer la peur chez l'humain pour y parvenir.Allons nous encore et encore tomber dans le panneau où bien tirer une leçon des expériences passé !?Personnellement, je pense que non, j'ai le pressentiment que les consciences s'élèvent et j'ai plus qu'espoir qu'un monde nouveau émerge, une civilisation plus respectueuse du vivant et de ses lois, lois finalement simples et accessibles à un enfant vers une vie beaucoup plus heureuse que ce qui nous est proposé aujourd'hui.Croyez moi, regardez en vous et vous réaliserez que nous pouvons beaucoup, beaucoup mieux faire, mais seulement à condition d'accepter que nous avons fait fausse route.Ce n'est pas forcément confortable, oui, de réaliser que l'on a tort je vous l'accorde mais croyez moi, salvateur... Ça l'a été pour moi, je vous en souhaite tous tout autant. MM
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Par berenice.la.ballade le 8 Septembre 2020 à 11:56
Jiddu Krishnamurti "La vérité est un pays sans chemin"
Il me semble qu'avant d'entreprendre un voyage à la recherche de la réalité, de Dieu, qu'avant de pouvoir agir, qu'avant de pouvoir établir des rapports réels avec autrui (nos rapports mutuels sont la société), il est essentiel que nous commencions par nous comprendre nous-mêmes.
Je considère honnêtes et sincères les personnes qui donnent la priorité absolue à cette connaissance de soi et non à la façon de parvenir à un but particulier, car si vous et moi ne nous connaissons pas nous-mêmes, comment pouvons-nous, par notre action, amener une transformation dans la société, dans nos relations, dans nos œuvres, quelles qu'elles soient ?
Se consacrer à la connaissance de soi ne veut pas dire s'isoler, s'opposer au monde, ni mettre l'accent sur l'individu, le moi, par opposition à la masse, aux autres.
Comprenez plutôt que si vous ne vous connaissez pas, si vous n'êtes pas conscients de votre façon de penser, des raisons pour lesquelles vous tenez à certaines opinions, à certaines croyances sur l'art et la religion, sur votre pays, sur votre voisin et vous-même, bref si vous n'êtes pas conscients de tout ce qui fait votre conditionnement, il vous est impossible de penser avec vérité sur quoi que ce soit.
Si vous ne voyez pas clairement votre conditionnement, lequel est la substance de votre pensée et son origine, ne voyez-vous pas que votre recherche est futile, que votre action n'a pas de sens ?
Que vous soyez américain ou hindou et que votre religion soit ceci ou cela, n'a aucun sens non plus.
Avant de chercher à savoir quel est le but de la vie, et ce que signifie ce monde chaotique d'antagonismes nationaux, de conflits, de guerres, nous devons commencer par nous-mêmes.
Cela a l'air très simple mais c'est extrêmement difficile.
Pour nous observer dans la vie quotidienne, pour voir comment fonctionne notre pensée, il nous faut être extraordinairement sur le qui-vive, devenir de plus en plus conscients des complexités de notre pensée, de nos réactions et de nos émotions, et parvenir ainsi à une lucidité de plus en plus grande, non seulement en ce qui nous concerne, mais au sujet de la personne avec laquelle nous sommes en rapport.
Se connaître c'est s'étudier en action, laquelle est relation.
La difficulté est que nous sommes impatients.
Nous voulons aller de l'avant, parvenir à un but, de sorte que nous ne trouvons ni le temps ni l'occasion de nous étudier, de nous observer.
Par contre nous nous engageons dans toutes sortes d'activités.
Nous sommes si absorbés par notre gagne-pain, des enfants à élever, des responsabilités dans différentes organisations, que nous n'avons guère le temps de réfléchir, d'observer, de nous étudier.
Mais la responsabilité de nos actions nous incombe, nous ne pouvons pas la faire endosser à autrui.
Cette habitude que l'on a, dans le monde entier, de s'appuyer sur des guides spirituels et sur leurs systèmes me semble être une activité creuse et complètement futile, car vous pouvez lire les ouvrages les plus anciens ou les plus récemment parus, et errer par toute la terre, il vous faudra faire retour à vous-mêmes.
Et comme la plupart d'entre nous sont aveugles en ce qui les concerne, il est bien difficile de commencer même à voir clair dans le processus de notre pensée, de nos sentiments et de nos actions.
Plus l'on se connaît, plus il y a de clarté.
La connaissance de soi n'a pas de limites ; elle ne mène pas à un accomplissement, à une conclusion.
C'est un fleuve sans fin.
Plus on s'y plonge, plus grande est la paix que l'on y trouve.
Ce n'est que lorsque l'esprit est tranquille grâce à la connaissance de soi (et non par l'imposition d'une discipline) qu'en cette tranquillité, en ce silence, la réalité surgit.
Alors seulement est la félicité, l'action créatrice.
Et il me semble que sans cet entendement, sans cette expérience, lire des livres, écouter des discours, se livrer à de la propagande est une activité puérile qui n'a pas beaucoup de sens.
Mais celui qui est capable, en se comprenant lui-même, de donner naissance à ce bonheur créatif, à ce « quelque chose » vécu qui n'est pas du monde de la pensée, peut-être produit-il une transformation autour de lui dans ses relations immédiates, donc aussi dans le monde où nous vivons.
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Par berenice.la.ballade le 5 Septembre 2020 à 17:07
De quoi peut-on parler, valablement?!
Je remarque combien, de plus en plus, il devient quasi impossible de dialoguer avec des interlocuteurs qui considèrent, là aussi de plus en plus souvent, que vous n'avez pas plus d'autorité et de crédit qu'eux pour affirmer telle ou telle opinion, argument ou pensée. Je me trouve dans de plus en plus de situations, familiales et amicales, où la moindre affirmation de ma part est automatiquement contredite par des allégations opposées. "Tu dis blanc", -"eh bien moi, je te dis noir ou gris car ma vérité est aussi importante que la tienne".
Je suis bien sûr d'accord pour dire que la parole de l'autre est aussi importante que la mienne, ça, oui. Mais ce que je ne comprends pas, c'est que la moindre émission d'une idée est systématiquement contredite par une objection catégorique: "Pourquoi c'est toi qui aurait raison?".
Après longue réflexion sur le sujet, je pense qu'en fait, l'enjeu n'est pas le désaccord sur les idées mais la volonté de s'opposer à votre personne. Vous aurez beau expliquer à un opposant que la terre est ronde, il vous répondra toujours que ça reste à prouver. Pire encore, il sera difficile de faire comprendre votre douleur ou votre émotion, tellement celle de votre interlocuteur est le centre de tout. Ce relativisme absolu est le résultat, je le sais bien, de décennies où les élites ont voulu faire avaler n'importe quoi aux classes moins formées et aisées.
Le résultat est là, il devient impossible, y compris quand votre métier est d'enseigner, d'affirmer que les boutons d'or sont jaunes ou qu'un ballon de football est rond. J'exagère à peine. L'autre jour, j'essayais d'expliquer à un proche qu'il existe aujourd'hui des entreprises qui innovent en donnant plus d'autonomie et de responsabilité aux salariés. J'ai eu beau m'appuyer sur mon expérience, des témoignages parlants et mes lectures universitaires, mon interlocuteur s'acharnait à me répondre que "Je ne connaissais rien au sujet" et que j'étais trop naïf pour croire qu'on puisse diriger une entreprise sans être exclusivement penché sur les bénéfices et les marges de croissance interne. Impossible de dialoguer. Dialogue de sourds.
Pour regrettable que soit cette situation, je me dis qu'il faut que ce constat me conduise, plus que jamais, à insister sur des arguments ouverts à la discussion:
1-Ne parler que de ce que je connais d'expérience.
2-Rester modeste dans la formulation des arguments: tout bouge rapidement aujourd'hui.
3-Rester ouvert à la relativité de mon propos. La vérité n'est pas la véracité. Une vérité pour moi, n'est pas une vérité pour mon voisin ou mon collègue.
4-Ce que nous affirmons doit être jauger à la capacité de l'autre d'entendre ce que j'ai à lui dire.
5-Choisir le moment et le lieu: une vérité peut être dite autour d'un repas partagé mais pas forcément entre deux portes avant de partir au travail le matin.
6-Tenir du compte du fait que les encyclopédies numériques modifient en profondeur la relation à la vérité. Désormais chacun croit pouvoir posséder à portée de main une vérité en cliquant sur un moteur de recherche.
7-La relation aux autres est aujourd'hui bâtie sur le partenariat et l'égalité, plus personne ne veut s'appuyer sur l'autorité d'un notaire, d'un avocat ou d'un médecin pour décider de ce qui est bon pour lui.
8-Les grands producteurs de sens collectif: les États, les Gouvernants, les religions ont perdu une grande partie de leur crédibilité du point de vue du rapport à la vérité. Désormais chacun est l'architecte du sens qu'il se construit lui-même, comme il peut, et loin des cadres préétablis.
La liste est longue des raisons qui font qu'aujourd'hui, la parole de l'autre est altérée par une suspicion généralisée. A nous d'agir en conscience lorsque nous parlons avec quelqu'un. Ce qui est sûr, c'est que chacun doit se creuser la tête et le coeur, s'il veut avoir quelque chance d'être entendu, cru, compris. Après tout, n'est-ce pas une chance que de devoir construire ensemble une vérité qui ne vient plus du ciel ou des élites, mais doive être élaborée collectivement.
MM
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