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    Renaître chaque matin

    La vie nous entraîne et parfois nous traine,

    Tel un bateau ivre sur l'océan agité par le vent,

    La vie, ma vie, ma manière d'en percevoir le fruit,

    Me donne souvent à croire qu'elle n'en vaut pas le prix,

    La vie, notre vie, votre vie est tout accomplie

    A hauteur de ce que nous savons donner sans préavis,

    La vie est un don que je reçois chaque matin,

    Je l'oublie souvent dans le bruit usé de la banalité,

    La fête de Noël qui pointe son nez à l'horizon

    Me dit plus jamais que l'origine du monde

    Se trouve dans mon désir de renaître chaque seconde.

    Marc Maronne

     

    Photo de Brigit Descot.

     

     


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  • Ce qui est bouleversant, c'est que quand tout est détruit, quand il n'y a plus rien, mais vraiment plus rien(perte de l'égo),il n'y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour. Il n'y a plus que l'amour. Tous les barrages craquent. C'est la noyade, c'est l immersion. L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création...Je croyais jusqu'alors que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns les autres. Mais cela va beaucoup plus loin. Nous n'avons pas même à être reliés: nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le mystère. C'est cela le plus grand vertige...
    Christiane Singer


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  • L’image contient peut-être : nuage, ciel, arbre, plein air et nature

    Je vous assure, c'est reposant,

    C'est reposant de savoir que cette journée qui commence ne contient aucune contrainte professionnelle,

    C'est reposant de savoir que personne ne m'attend, que personne ne viendra frapper à ma porte,

    C'est reposant de savoir que je puis vaquer à toutes mes activités préférées,

    C'est reposant de savoir que rien ni personne ne peut perturber ma soif de ne rien m'imposer,

    C'est reposant de savoir qu'une grande partie de la population est à la même enseigne: le repos compensateur à domicile,

    C'est reposant de savoir que je n'ai pas à me demander où se trouvent mes enfants, mes frères et sœurs et mes amis,

    C'est reposant de savoir que les êtres humains (Un bon milliard) sont réduits à leur statut égalitaire de rester à la maison, toutes conditions sociales confondues,

    C'est reposant de savoir que tout un chacun est invité à faire de ce temps de crise un temps de traversée créative,

    C'est reposant de savoir que j'ai tout mon temps pour enfin réaliser que la vie n'est pas tâches à honorer mais invitation à vivre, maintenant,

    C'est drôlement reposant de savoir que ce temps de retrait est occasion unique de revenir vers moi et les miens pour enfin prendre le temps de la rencontre,

    C'est quand même un peu inquiétant de savoir que certains sont obligés de travailler dans des conditions stressantes et épuisantes,

    C'est contrariant de savoir que certains doivent rester confinés dans des conditions très précaires de limitations spatiales,

    C'est perturbant de savoir que des personnes se trouvent chez elles ou hospitalisées face à l'extrême solitude et parfois à la souffrance,

    C'est pas rassurant de savoir que nous ne savons pas combien de temps nous allons ainsi rester chez nous à attendre le confinement de ce fichu virus,

    Reposant ou inquiétant, c'est plus important que tout de savoir que je suis vivant, prêt à aider mon voisin et à attendre patiemment que la phase critique soir derrière nous,

     

    C'est tonifiant d'être là, à penser à vous, et à stimuler notre capacité à entrer en relation par le truchement du Réseau.


    Marc Maronne

     

     


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    L’image contient peut-être : une personne ou plus, ciel, plein air et nature

    Nos maisons sont nos rues,
    L'heure est à l’imagination,

    Les rues désertées par les humains
    Me parlent de l'appel à vivre mieux,

    Le pavé des cités livré à la vigilance de la maréchaussée
    Me dit que le désert est dans la peur généralisée,
    Pâle reflet du sable fin des pays affamés,

    Le tableau singulier des places abandonnées
    Affichent une parole de vérité cruelle:
    Les villes et les villages sont bien autre chose
    Qu'un chaudron pour gens pressés,

    L'urgence et l'impatience ont laissé place
    A la nécessité de s'arrêter,
    Obligation de rester chez soi
    A méditer sur notre réclusion inopinée,

    Il nous faudra de la patience
    Et le sens des responsabilités
    Pour comprendre que la vie n'est point
    Une course effrénée,

    Nos maisons et nos appartements
    Vont reprendre en main leur vocation
    A nous renvoyer à l'intérieur,
    A revenir vers soi en toute compassion,

    Marcher, courir, s'épuiser d'un rendez-vous à l'autre,
    Il sied désormais de nous poser, de regarder,
    De voir dans le désert de nos rues
    La possibilité d'une guérison,

     

    Plus que jamais il nous faut être nomade,
    Traverser et courir dans les rues de notre imagination,
    Redécouvrir dans l'espace vital entre les murs
    L'occasion unique d'une nouvelle ambition...
    Peut-être, qui sait, d'une résurrection.
    Marc Maronne

     


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  • ECKHART TOLLE :

    Aussi longtemps que le mental, ou l'EGO, mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l'aise, être en paix ou comblé.

    Aussi longtemps que le mental, ou l'ego, mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l'aise, être en paix ou comblé, sauf pendant de brefs intervalles, quand vous aurez obtenu ce que vous vouliez ou qu'un besoin maladif aura été satisfait.

    Puisque l'ego est en soi une identité secondaire, il cherche à s'identifier à des objets extérieurs. Il a un constant besoin d'être défendu et nourri. Les choses auxquelles il s'identifie le plus communément sont les biens matériels, le statut social, la reconnaissance sociale, les connaissances et l'éducation, l'apparence physique, les aptitudes particulières, les relations, l'histoire personnelle et familiale, les systèmes de croyances et souvent, aussi, les formes d'identification collective, qu'elles soient d'ordre politique, nationaliste, racial, religieux ou autre.

    Vous n'êtes rien de cela. Cela vous effraie-t-il? Ou vous sentez-vous soulagé de l'entendre? Tout cela, vous devrez y renoncer tôt ou tard. Il vous sera peut-être difficile de le croire et je ne vous demande certainement pas de penser que vous ne pourrez trouver votre identité dans l'une ou l'autre de ces choses. Vous connaîtrez vous-même la vérité par l'expérience. Au plus tard, vous la connaîtrez lorsque vous sentirez la mort approcher.

    La mort vous dépouille de tout ce qui n'est pas vous. Le secret de la vie, c'est de "mourir avant de mourir" et de découvrir que la mort n'existe pas.

    Maître spirituel Eckhart Tolle
    Extrait du livre : Le pouvoir du moment présent - Guide d’éveil spirituel . (Image de Eckhart Tolle)

     


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