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Par berenice.la.ballade le 2 Mai 2021 à 09:59Jardin en renaissanceDans le jardin de mon voisinIl y aura bientôt des patates et des poireaux,Des tomates et des haricots,A chaque coup de bêche,Je sens que l'hiver va se taire,Que les limaces vont sortir de terre.Dans le jardin de mon voisin,Les fleurs sèment des couleurs,Le rouge-gorge prend de la hauteur,La tourterelle se fait belle,Le cerisier sort sa garde-robe,Le chat entre les saladesSurveille la souris éprise de balade,Mon voisin est un bon jardinier,Il aime se dandiner entre les rameaux,Observer ses radis dans l'allée des azalées,Fidèle à son rituel le soleilJoue du violoncelle,Sous la tonnelle la vigneCache encore sa nuditéLe jardin de mon voisin est un royaume,Où chaque graine seméeAttend sa renomméeDans la promesse d'une récolte.Le jardin est le roi de mon quartier,Le passant surveille sa pousséeL'enfant n'en croit pas ses yeux écarquillés,La tulipe en sa majestéRivalise de beauté avec l'œillet.En avril, n'oublie pas de semer tes mots,Souviens-toi que la nouvelle saisonAttend les fruits muris de l'encreQui s'écoule sous ton stylo.Pousse là où tu es plantéEt le printemps en toiRetrouvera ce qu’il a toujours été :La renaissance dans toute sa beauté.Marc Maronne
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Par berenice.la.ballade le 2 Mai 2021 à 07:22
TON ÂME N'A PAS BESOIN D'EXPLICATIONS
"- Grand-mère, personne ne me comprend !
- Parce que tu t'obstines à donner des explications... À ceux qui n'ont aucune intention de te comprendre mais veulent juste te contrôler. Les explications sont des dons sacrés, à offrir d’abord à soi-même. Puis à ceux qui t'aiment exactement comme tu es... Alors, oui, ces échanges de mots deviennent de riches puits de liberté. Sinon ils se transforment en prison la plus impitoyable. Celle de ton âme.
- Mais si je ne justifie pas ce que je pense et ce que je fais, personne ne me connaîtra jamais !
- Jusqu'à maintenant, tu t'es justifié auprès des autres... Est-ce que quelque chose a changé ? As-tu reçu plus d'amour ? Plus de compréhension ? Est-ce qu'on te connaît mieux ?
Donner des explications n'est qu'une autre façon de se fuir soi-même, de se laisser guider par l'extérieur, de ne pas valoriser sa singularité.
Lorsque tu donnes des explications sur ton monde intérieur à quelqu'un, tu t’excuses d’être qui tu es... Tu cherches une approbation, des conseils, une direction à suivre.... Mais ton âme n'a pas besoin de tout cela. Elle veut juste t'emmener à filer son murmure. Comme un animal, qui n'a pas besoin d'explications mais de regards, de touchers, de soins. La connaissance de l'autre se fait avant tout avec le cœur. Jamais avec des mots seuls."
auteur inconnu
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Par berenice.la.ballade le 1 Mai 2021 à 09:46
« Il faut vieillir. Ne pleure pas, ne joins pas des doigts suppliants,
ne te révolte pas : il faut vieillir. Répète-toi cette parole,
non comme un cri de désespoir, mais comme le rappel d’un départ nécessaire…
Éloigne-toi lentement, lentement, sans larmes ; n’oublie rien !
Emporte ta santé, ta gaieté, ta coquetterie, le peu de bonté et
de justice qui t’a rendu la vie moins amère ; n’oublie pas !
Va-t’en parée, va-t’en douce, et ne t’arrête pas le long de la route irrésistible, tu l’essaierais en vain – puisqu’il faut vieillir ! »
~ Colette, Les Vrilles de la vigne ~
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Par berenice.la.ballade le 30 Avril 2021 à 19:18
Être un homme !
Mal être à ne pas être Soi
Devoir être un homme ?
Devoir être un sexe, une fonction, un rôle...
Devenir homme, quitter l'enfance,
son innocence, sa douceur pour assumer,
assurer, bander, prouver, se battre,
conquérir, agir, prendre sa place...
Se comporter en homme, arrêter de pleurer, de se plaindre, de parler, ne pas parler de son sexe, sauf pour se vendre et dominer ne pas parler à son sexe, ne pas parler à son corps sauf pour en faire un outil de puissance, de séduction, de domination.
Agir en homme, sans penser, sans ressentir, en héros terrassant le dragon, en brisant la sorcière,
en soumettant le sauvage et la nature, celui qui tue au nom de la patrie ou de Dieu.
Être un mari, qui assure, qui contrôle, ses pulsions, ce qui se passe sous son toit, qui sait tenir, sa femme et ses enfants.
Est-ce vraiment ça ?
Que l'on veut vendre aux garçons d'aujourd'hui ?
Je n'y crois plus et j'ai, comme beaucoup d'hommes été perdu dans ces représentations dont je ne voulais pas.
Et pourtant...
comment entrer en relation, en amour, sans ces modèles d'hommes et de femmes, sans ces visions du couple et du mariage ?
Sans ces tabous, rôles, devoirs, exigences...
J'ai erré, loin de certains hommes plus prêt des femmes dégoûté par une part de moi, à fuir la violence, la lourdeur, le pouvoir, la compétition.
J'ai entendu la souffrance de l'opprimé, de la victime, de l'abus, du viol, des coups, de l'humiliation, cela à nourri une faille
une scission, avec mon masculin.
Comment admettre cet héritage ?
Comment reconnaître mes pairs, mon père ?
J'aurais pu finir isolé de mon genre, s'il n'y avait eu ces amis de collège de lycée puis plus tard ces rencontres avec des hommes beaux, sensibles, qui avaient su ouvrir une part de leur cœur, de leurs mots, de leurs larmes.
Ce n'était pas si simple.
j'ai vu mon cœur touché par des bourreaux, des hommes violents, empli de culpabilité, incapable de faire autrement de là où ils en étaient.
Des hommes perdus tout comme moi, qui face à ce manque de repère reproduisait des schémas ou s'y opposaient sans plus de réponse, prisonniers de leur violence contenue, de la peur d'être eux.
J'ai vu des femmes blessées, abusées, retransmettre à leurs enfants la haine de l'homme la haine de la femme « inconséquente » leur transmettre la peur de grandir et leur planter la graine de l'abus la détestation d'être soi de ressentir son corps, son désir.
Comment briser ces boucles ?
Comment prendre conscience de ses chaînes ?
J'ai vu des femmes oser, s'ouvrir à nouveau, chercher leur place, dans des cercles, des sororités.
Des femmes bancales et sublimes, échouer, recommencer, parfois jouir à nouveau de leur corps, de leur liberté.
D'autres non moins sublimes, se couper, se tarir.
Et puis j'ai su, qu'il n'y avait pas de place.
Que celle que je voulais il me fallait me l'offrir, la ciseler, me la tailler sur mesure, accepter ce manque de repère, accepter de pardonner à l'homme ses failles, son impuissance, que l'adulte ne savait pas, pas plus que l'enfant.
Je suis créateur, j'aime créer, inspirer, retransmettre.
À moi d'inventer, oser me tromper, apprendre, rêver l'Homme.
Continuer d'aller vers moi, d'aller vers l'autre.
J'ai dû apprendre à quitter une femme que j'aime pour me respecter j'ai dû reconnaître et me pardonner de ne pas avoir parlé, d'avoir été violent, d'avoir crié, d'avoir frappé, d'avoir menti.
Cela a été bien plus dur que de reconnaître ma sensibilité.
Reconnaître mon humanité toute entière.
J'ai reconnu mes peurs, de pénétrer, d'accueillir l'autre en moi ou dans mon cœur, de détruire autant que de créer, d'avoir des enfants, d'être un mauvais père, un mauvais fils, un mauvais compagnon.
De ne pas savoir, de lâcher prise.
J'ai dû reconnaître l'autre en moi, le père que j'avais refusé, mis à distance, la mère que je n'avais pas à sauver, à qui je n'avais pas à me soumettre.
J'ai dû regarder où la guerre que je jouais en moi m'amenait.
Descendre là où l'on ne veut pas voir, pas se reconnaître.
J'ai appris à dire stop, à mon père, à ma mère, à l'inconnu.
J'ai pu entendre le stop en moi, en l'autre.
J'ai appris la valeur de mes choix, de mes mots.
Je cesse de fuir.
De me refermer.
Je rouvre mon cœur, à ces hommes, à ces femmes, à ce père en moi, à cet enfant en moi.
Je sens le grand-père et la grand-mère prêts à les accueillir et à les laisser venir dans une grande réunion de famille.
L'amour est bien la clef, mais l'amour ne se force pas.
Pour apprécier sa terre il faut parfois l'avoir quitté.
Je ne cherche plus à être un homme je suis l'Homme que je suis.
Par choix, par amour.
Je rencontre de plus en plus d'hommes qui me reflètent cette envie de se rencontrer dans leur propre masculinité.
Je les invite à se parler, à oser les cercles d'hommes, à parler à leurs frères, à leurs pères, et surtout à les écouter.
A parler tout autant aux femmes, à leur faire confiance, à se faire confiance.
A ne pas croire que notre nature est mauvaise.
A ne pas chercher à être autre chose qu'eux même.
C'est dans cette rencontre que la magie opère.
Si ce texte te parle tu peux le partager, mais tu peux aussi témoigner car ta parole est précieuse.
Texte de Thomas Penin
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Par berenice.la.ballade le 30 Avril 2021 à 12:13
Suite au Monastère del Camps, Fourques se trouve à tres peu de kilomètre de Passa, village voisin.
Départ un peu après Llauro sur la route de Fourques,
se garer sur main droite après un virage au panneau Forêt Domaniale du Réart.
Prendre la piste dfci sur la droite qui descend légèrement et la suivre en vous promenant entre et sous les mimosas en fleurs vous relaxera toute long de cette jolie balade familiale.
Cette forêt est composée de différentes essences tout aussi magnifiques que spectaculaires.
Se munir d'une carte papier 1/25000 CERET ou de l'app iphigénie ou géoportail.
Ce parcours n'est pas balisé par une fédération.
C est une balade familiale avec tres peu de déniveler 30 à 50 m D+ et tout depends de l allure du marcheur .... Compter pour un randonneur moyen 300 m/h pour une pente sup. à 5 % ....
entre 1 h et 2 h 30 .... voir plus si arret frequents et prises de photos ....
A demain pour une nouvelle aventure , ..... Bonne fin de mois, Bonjour Mai
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