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HABITER LA VIE COMME ELLE VIENT
HABITER LA VIE COMME ELLE VIENT :Ralentir et me rapprocher de ce qui est là, autour de moiJe ne compte pas le nombre de fois où, lors de conversations, j'entends répéter que l'heure de la retraite ayant sonné, il faudrait absolument en profiter pour faire ce qu'on a jamais eu le temps de faire. Je le confesse, je ne connais pas de conviction plus éloignée de ma manière propre de voir et sentir les choses dès qu'il s'agit d'envisager de négocier un tournant de la vie: retraite, anniversaire, jubilé, nouveau départ après une étape de maladie ou d'arrêt forcé dû à un accident ou tout autre incident qui vient égratigner et bousculer notre parcours.Si j'entends bien ce qui se dit et se trame autour de moi, il faudrait enfin "profiter" de la vie pour voyager, découvrir, aller dans des pays lointains, aller à la rencontre d'un monde inconnu, sortir de notre fameuse "zone de confort" dont il est question à chaque de coin de conversation depuis une bonne dizaine d'années. Je comprends cela, et je n'ai d'ailleurs pas attendu d'avoir la soixantaine pour plonger dans d'autres univers de pensée. Ce qui me gêne, c'est cette quasi injonction à profiter du temps dégagé par une étape de la vie pour foncer à corps perdu dans l'océan d'un monde qui attire notre soif et découverte et surtout de liberté. Je le répète, je comprends cela, et je me garderai bien de porter un jugement sur cette frénésie tourbillonnante qui consiste à vouloir embrasser les quatre points cardinaux de notre planète.Quant à moi, ce n'est point en cette direction que je me sens attiré. Ou que je sois, dans mon jardin, au Buron dans le Cantal ou en quelque lieu inconnu et parfois lointain, ce qui compte avant tout, c'est de pouvoir me donner le temps et l'espace de respirer, d'être réellement là où je suis à savourer le temps qui m'est offert, d'entendre et de ressentir ce que je n'ai jamais vu, perçu. En n'importe quel lieu et quelque soit le moment, il me plaît de réellement être à l'écoute de ce qui se passe en moi et autour de moi. Un événement, une rencontre, une image entr'aperçue, un bruit inconnu, la caresse de l'insolite m'est un émerveillement. Il m'arrive de m'ennuyer, de devoir faire des choses que je n'ai pas prévues, et qui me contrarient, mais le plus que je peux j'essaie de faire en sorte que l'existence me soit un cadeau que je n'attendais pas.Ces jours-ci, par exemple, je me demandais ce que je pourrais imaginer pour faire de ce printemps un voyage intérieur jamais envisagé. Je me disais, je vais aller ici ou là, je vais rencontrer des personnes que je ne connais pour créer de la nouveauté. Les jours passant, ce sont en fait les événements imprévus qui m'ont pris par la main pour aller là où je n'avais point décidé. Réponse imprévue d'un organisme de formation, reprise de petits travaux dans notre maison, initiative de rassemblement familial de l'une de nos nièces, invitation d'un ami moine dans le Tarn, appel d'un vieil ami toulousain qui souhaite renouer des liens distendus, programmation d'une Lecture-Rencontre à Aurillac, coup de coeur de dernière minute pour un colloque à Paris...Pas question de répondre sans réflexion préalable à tous ces appels de la vie. Néanmoins, j'entends à travers eux une musique qui m'appelle à faire un tri, à choisir en fonction de ce qui m'est utile, bénéfique et agréable pour avancer sur mon chemin de vie dans les prochaines semaines.Le plus beau voyage, la plus belle aventure, c'est lorsque je me serai mis en tête que le temps qui m'est donné de vivre est celui qu'il me fallait pour être là où je devais être.Marc Maronne
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Commentaires
Bonjour Bérénice,
oui il faut en profiter un maximum. Mais tout le monde ne peut pas se le permettre autant par la maladie que le budget qui ne peut pas suivre. Bon vendredi et bon weekend. Bisous.
Coucou
Nous avons une chance immense mon mari et moi d'être de jeunes retraités mais si moi j'ai ralenti et je profite enfin de mes propres besoins et envies, il en est tout autrement pour mon homme qui ne sait pas s'arrêter.
Bonne journée
Bisou
On dit que l'herbe est plus verte ailleurs. j'ai beaucoup voyagé et vu bien des merveilles, mais c'est toujours limité dans le temps.Pour moi je me sens bien quand je suis dans mon environnement habituel et entouré des miens....
Bonne fin de semaine
Nous on n'a pas attendu la retraite pour voyager et s'amuser avec beaucoup d'amis... et en retraite, on n'a rien changé à notre façon de vivre, sauf qu'on est en vacances permanentes !
Bisous et bonne journée
Nous avons été très occupés comme beaucoup durant la période de travail , mais nous avons malgré tout ,toujours profité de la vie. Famille amis , voyages, Depuis notre passage à la retraite nous vivons à notre rythme puisque plus rien ne nous bouscule mais n'avons rien supprimé et que c'est agréable de faire le choix de nos journées plus de montre au poignet depuis des années ..... Sommes très très ZEN et nous demandons qu'une chose que ça dure encore bien des années. Rien ne sert de courir ..... juste à s'épuiser !!!
Bon weekend Bérénice à lundi
Moi qui ne suis pas encore à la retraite, Sylvie et moi avons déjà bien profité des quatre coins du monde, à voir si on pourra en refaire des grands voyages, bisous JL
Bonjour Bérénice. Que de belles expressions pour expliquer la vie à la retraite. Personnellement j'ai seulement vécu de belles années les premières de mon mariage. D'un seul coup tour à basculé :divorce et un ex mari qui n'a donné aucune suite vis à vis de nos deux enfants. J'ai été sa collaboratrice dans la boulangerie que nous avions acheté et d'un coup sans aucun revenu ....de ce fait mon budget fortement diminué Je me sacrifiais pour mes enfants ...Quand ils ont trouvé chacun leur emploi cela m'a rendu plus stable et j'ai bien vécu ,sans excès, des choses oubliées .Il a fallu qu'à son DC maman me laisse un petit héritage pour que je puisse réaliser de petits rêves de voyage que m'avait promis mon ex...Pfft...Obligée de me loger dans un HLM. La maison que nous avions a été vendue pour payer ses dettes. Dur dur de s'inventer de belles choses et les vivre quand elles se présentent. Mon seul bonheur à ce moment était le jardin.. Avec mes amies je passais du bon temps des sorties au resto, au ciné, des fêtes anniversaire mais cela voulait dire sortir de l'argent de sa poche.. Ce mot argent m'a toujours fais souffrir ....et m'a privé d'une vie agréable
Désolée que ce soit toi qui ai reçu ma confession.. ton article que j'ai apprécié m'y a poussé.
Je suis allée voir le blog que tu mas conseillé : en effet une personne qui raconte bien ses "exploits" qui nous font rire Merci
Bises
Bonjour Bérénice
Quelle beau texte. Le vrai bonheur est là pourtant accessible par tous, il est là sous nos yeux avec toute la beauté de notre belle demeure la terre. Il s'agit de contentement !
Chez moi c'est temps à la pluie, ils en annonce beaucoup.
Moi j'ai fais des commissions hier avec ma fille qui a eu 26 ans le 23.
Je suis toujours sur la déprime... chaque jour n'est difficile.
Je te souhaite aussi un beau weekend en espérant que tout aille bien pour toi !
Gros bisou
Jane
Bonsoir
Je n'ai pas attendu que la retraite arrive pour voyager dans le monde, mais depuis qu'elle a sonné j'en profite un max . Bonne fin de semaine amitiés
Coucou Bérénice,
Tout d'abord je te remercie de m'avoir envoyé Kreichaline..
Je vais aller voir son blog demain
Très joli texte qui explique bien que l'on doit profiter du temps qui passe, car tout ce qu'il y a derrière, cela à été bien où mal vécu..Alors, regardons et profitons-en à notre propre moyen de tout ce qu'il reste..Pour mon compte, je profite de peu et mon quotidien me suffit amplement..
Je te souhaite une bonne fin de soirée.
Bizouilles d’Marinette..
chacun profite à sa maniére
pour moi ce n 'est pas pour m 'agiter dans n 'importe quelle direction , je prend mon temps
je fait mes occupations préférées , parcourir le monde ne m 'intéresse pas , je me contente de mon environnement
qui sans être parfait , me convient , je passe une bonne retraite
bonne journée Bérénice
bises kénavo
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Hello Berenice
Quelques fois les gens arrivent à la retraite tellement épuisé qu'ils n'ont plus la force de faire les activités espérées.... On recule de plus en plus le temps de la retraite et cela devient de l'esclavagisme camouflé par des démocratie qui n'ont que le nom...
sbizz
Pat