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    Neige de printemps

    Les saisons ont leurs raisons que ma raison ne connaît pas,

    Le soleil est là, courageux,

    Tandis que les frimas me tiennent

    Encore au coin du feu.

    Le printemps du calendrier ne sera pas ce que j'imaginais,

    Je vais ressortir le manteau et mon cache-nez,

    La mésange devra attendre pour la nichée,

    Tandis que les premiers bourgeons

    Diront à mon âme toute frissonnante

    Qu'une force au-dedans voit déjà dans

    L'éclat des pâquerettes de la prairie

    Une victoire qui défie le froid.

    Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés,

    le matin, à la table des anges",

    Khalil Gibran.

     

    Marc Maronne


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  • Peut être une image de aliment et monument


    [ L'HISTOIRE PASSIONNANTE DE LA VÉNUS ]

    Vénus n'est pas la statue préférée du sculpteur Aristide Maillol, mais c'est celle de toutes ses œuvres, qui lui a demandé le plus long travail ! Il a mis plus de 15 ans à l'achever.

    Maillol se confie à Henri Frère : "J'étais parti d'un dessin, d'une chose très large… Je voulais arriver à donner dans la statue cette grandeur. J'appelais cette figure "l'Eté". Au début, c'était très réussi. Ça faisait un torse magnifique avec la tête penchée. Je l'avais arrangée avec une draperie, ça faisait un effet inouï. Rodin trouvait ça épatant. Ensuite, je l'ai perdue. En poussant mon travail, je l'ai abîmée. Alors, je l'ai changée et j'en ai fait une Vénus. On ne fait pas toujours ce que l'on voulait faire…"

    Pour René Puig: "Il est particulièrement curieux de savoir que Maillol avait gardé très longtemps la statue dans son atelier sans se résoudre à la terminer. Les jambes et les bras ne lui convenaient pas. Il attendait une inspiration... le trait de génie : une longue patience !"

    Puis l'auteur laisse parler l'artiste : " J'ai attendu quinze ans la ligne des jambes de ma Vénus, quinze ans j'ai mis du plâtre… je l'ai enlevé… j'en ai remis… j'ai regratté. Peine perdue ! Un beau jour, après quinze ans de ce travail toujours recommencé, toujours inutile, avec de longues périodes de silence, au retour de Banyuls, devant la statue que je n'avais pas vue depuis six mois, la ligne m'est apparue, brusquement… Elle semble pourtant bien simple ! (…) Il ne lui manque que les bras. Ils sont faits dans ma pensée. Je n'ai plus qu'à les placer. Encore quelques jours de travail et l'œuvre est finie. Dans quel geste ? Très simple : bras levés et arrondis. Vénus met un collier. Il faut qu'elle donne une impression harmonieuse, une statue est une construction architecturale. Tout se suit. Tout se tient. Regarde ces lignes." Maillol fait tourner l'œuvre inachevée, effleurant le plâtre de ses mains. "Voici le plus beau, dit-il en suivant les lignes du flanc droit. Il est très difficile de faire une femme debout." Maillol ajoute en considérant son œuvre: "Ce n'est pas encore ça. Ce n'est jamais ça. Une Vénus devrait être la perfection. Mais tu sais, la perfection ! (…) Cet équilibre que tu constates en faisant tourner la statue, je ne l'ai réalisé qu'au prix d'un travail extraordinaire."

    Maillol présente une Vénus parée d'un collier qu'elle soulève avec une coquetterie qui n'affecte en rien la sérénité classique de son visage. Ce collier n'apparaît pas sur la fonte de bronze de Perpignan, ce qui donne à son geste une toute autre signification, lui donnant l'air d'un geste de pudeur effarouchée.

    "Maillol aimait pour ses statues des endroits tranquilles et silencieux où leur beauté rayonnât dans le calme. Cependant, il est certain que, d'ordinaire, le sculpteur ne recherchait pas la place la plus en vue ou la plus prestigieuse mais il faut reconnaître que là où elle est, elle fait bien. On pouvait craindre le pire. On peut déplorer encore le désordre et l'incohérence des devantures qui l'entourent. Et pourtant, sa seule présence a eu pour effet d'en atténuer le disparate. La petite place y a nettement gagné. Elle paraît plus grande, plus calme et plus harmonieuse. Ses proportions et sa lumière même ont changé, comme si la statue répandait l'harmonie autour d'elle. Et elle la répand en effet. Il n'est pas jusqu'à l'animation joyeuse de six heures, cette marée, ce flux de vie, ce va-et-vient d'une jeunesse tout occupée de jeux et de manœuvres amoureuses, qui ne s'accorde au doux rayonnement de Vénus." H. Frère.


    Rendez-vous place de la Loge pour admirer cette superbe Vénus au Collier... sans collier !

    Bonne journée à tous !

     


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    Peut être une image de 1 personne, position debout, plein air et texte qui dit ’Sachez que vous n'êtes jamais seul, Dieu, les anges vos guides, vos êtres de lumière sont près de vous à chaque nstant.’

     

    Gine Domenicucci Guiol

     

     

    Amis qui aiment Dr. Jean Jacques CHARBONIER

     

    Aujourd'hui une pensée, à tous les désœuvrés, à tous les désespérés, à tous ceux qui ne comprennent pas ce qui est.

    Nous sommes venus vivres ce moment particulier, nous surmontons les épreuves, ne baissez pas les bras,

    Relevez la tête et pensez à ceux de l'au-delà, qui sont à vos côtés pour vous aider à poursuivre le chemin qui vous est assigné.

    Il vous donne un sacré coup de main ici-bas. Est ce que vous y pensez?

    Nous sommes à cette période, qui pour beaucoup ne raisonne pas.

    Nous sommes humiliés dans notre liberté, bafoués, tiraillés, jusqu'à quand, nous ne savons pas.

    Sachons tenir, à tout ce climat de haine, de vulgarité, d'incompréhension envers les plus fragiles, les aines, les animaux, les enfants.

    Relevons les manches pour inventer d'autres idées avec nos intentions de pureté.

    Donnons ce que nous avons en nous de meilleur, la compassion et l'intelligence du cœur, l'Amour.

    Ayons le courage d'aller au delà de nos peurs, dites ce que vous avez dans le cœur, pleurez, criez, exprimez vous...

    Ecrivez vous une lettre... Prenez une toile et un pinceau, tout ce que nous pouvons faire par cette merveilleuse antenne qui est notre main.

    Tous les trésors que nous avons en nous c’est le moment de les communiquer.

    NOUS SOMMES DES ÊTRES HUMAINS avec une sensibilité, nous sommes des êtres spirituels venus faire une expérience sur la terre qui nous est confiée.

    Sachons la protéger en innovant de belles idées.

    Prenez soin de vous chaque jour de votre corps et de votre esprit.

    Acceptons ce qui est dans l’espoir de ce qui sera car demain nous irons vers d’autres idées.

    Tous ensembles donnons nous la main pour des jours meilleurs. AYEZ CONFIANCE

    Gine Guiol


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    Les Beautés Catalanes 

    Perpignan vieux centre de la ville. 

    Perpignan -  Place des Poilus   

    Un des plus ancien quartier de la ville , une photo datant de 1900 environ

     

    Place_des_poilus 

    Les même façades colorées . 

     

    Je vais vous conter une rue en particulier , 

     

    Perpignan Pyrénées-Orientales, Frances Photo stock éditorial - Image du  enseigne, publication: 76198203 

    La rue Paratilla la plus fréquentée avec le micro centre, Place des Poilus et République son marché.  Quand le jour commence, et que les 1er clients arrivent, elle est peu éclairé par la luminosité naturelle du soleil, puis  le soleil qui vient dans l apres midi  la chauffe bien.

     

     

    Tout au fond en partant de la place des Poilus direction rue de l Ange et place République à l angle de ces deux rues, Vous avez l épicerie Sala, Tenue de père en fils depuis 1913. 

    Une institution Inscrite au Patrimoine Catalan.

    Voici quelques photos de cette épicerie à l ancienne, tout y est, nous y trouvons un peu de tout. 

                

    Un beau chalandage , une agréable boutique 

                     

     

    Quelques rayonnages intérieurs ou extérieurs 

                 

     

                                  

     

       Les sardines au  salage , la morue,  les légumes secs aux détails 

     

                      

    Les vitrines des souvenirs traditionnels de la région, et du pays catalan

    Bon dégustation, bonne visite. Merci à vous de votre passage amical 

     


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    Master 2 Pro Patrimoine UPVD


     

     Peut être une image de château, plein air et texte

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    Aujourd’hui nous vous présentons l’une des somptueuses demeure appelée la « Maison Companyo ». Elle se situe dans le centre-ville de Céret sur l’actuel Place de la République. De nos jours elle abrite la médiathèque. Cependant, connaissez-vous son histoire architecturale ?

    Tout d’abord il faut savoir que cette demeure fut construite par la richissime famille Companyo sur les anciens remparts comprenant l’une des tours de la porte du Barri. La famille Companyo appartenait à une dynastie de notaires dans laquelle cette profession fut exercée au rez-de-chaussée de cette bâtisse. Une famille importante dès le XVe siècle […]

    La maison Companyo date de la moitié du XVIIe siècle. Autrefois bien plus grande, elle devint une imposante demeure bourgeoise par les derniers travaux réalisés par Paul Companyo (notaire cérétan) qui fit la réfection de toute la façade. Une somptueuse commande d’un décor en terre cuite mis en œuvre dès 1860 pour tous les encadrements de baies, chambranles, de larmiers, de balcons ainsi que des corniches avec des briques provenant de la maison Virebent de Launaguet. Il n’existe de nos jours aucune représentation de la demeure avant cette commande décorative.

    Cette commande ne fut pas étonnante au vu de l’importance que cette usine prit dans la ville de Toulouse. La maison Virebent de Launaguet fut réputés pour leur véritables chefs-d’œuvre artistiques sur édifices ainsi que pour leurs nouvelles techniques de procédé. En effet, leur nouveau procédé appelé plinthotonie breveté en 1831 par Auguste Virebent permettait de mouler la glaise dans sa forme définitive avant de la cuire, et ne conduisant pas, comme auparavant à la destruction du moule. Ceci permis une grande production en série et à bas prix ce qui suscita à la fois l’enthousiasme et de vives critiques dans le département. Sa réputation connut un franc succès car leurs décors sont à découvrir dans plusieurs départements de l’Occitanie avec comme nous venons de le voir la réalisation du décor de la maison Companyo.

    Les riches décors de la « Maison Companyo » s’inspirent des motifs de la Renaissance et de l’Antiquité, en référence au style néo-renaissance italienne par l’achat de décor en terre cuite, une apparence monumentale éclectique, qui attira la bourgeoisie du XIXe siècle en opposition à la mode haussmannienne. Il s’agit d’une architecture typique du XIXe siècle inspirée directement de la renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle, cherchant à faire renaître l’architecture grécoromaine. Ce style part du respect des principes classiques, agrémentés de quelques traits gothiques. Le décor envahit les encadrements du fait des motifs naturalistes ainsi que des têtes de lions et des dessus-de-fenêtres constitués de bustes humains. La porte principale dispose d’un décor plus chargé de par la clé comportant les initiales PC, de Paul Companyo. Les balustrades et consoles sont elles aussi travaillées avec des médaillons floraux et modillons. Une famille désirant afficher sa réussite sociale à travers ce décor architectural somptueux du XIXe siècle s’inspirant de l’histoire comme modèle. […]

    Cependant il faut savoir qu’à la fin des années 2000 débutèrent les travaux de ravalement de façade, car à la mort de Jean Companyo l’indivision décida de vendre la maison qui intéressa un acheteur Américain. Cependant, la mairie de Céret exerçant des droits de préemption racheta la maison ainsi que le jardin afin de réaliser une médiathèque et un parking permettant l’accès au musée moderne de Céret, plus pratique. La maison n’eut aucun entretien et se dégrada au fil de temps de par l’infiltration d’eau et de fenêtre mal fermées. Des dégâts irréparables et qui eurent pour conséquence la démolition de toute la partie arrière de la bâtisse qui menaçait de s’effondrer entraînant avec elle le rempart. La façade s’émiettait et représentait un danger pour les passants en cas de chute d’un élément décoratif. Nous ne pouvons pas parler d’architecte pour cette bâtisse car seuls de somptueux décors architecturaux furent commandés à l’usine de Toulouse permettant ainsi le classement de la bâtisse dans les admirables demeures céretanes.

    Extrait de Mémoire de recherche

     

    Rédigé par Fanny Chiché

     


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