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MÉTIER D’ANTAN
Qui se souvient des poinçonneurs, au temps où il était impossible de resquiller ? Je suis certain que le total de leurs salaires aujourd'hui serait inférieur aux pertes engendrées par tous ceux qui voyagent gratis et on n'aurait pas de pickpockets partout sur les quais ou dans le couloirs et encore moins dans les wagons !!!
Le passage du controleur ou vendeur de ticket de bus, dans un bus ou tramway
Pour nos populations pyrénéennes, il était souvent difficile de joindre les deux bouts et, parfois, afin d'amener un complément de salaire, il fallait faire preuve d'imagination. Les porteurs de glace furent de ceux-là, exerçant souvent le métier d'agriculteur mais sur des exploitations de petites dimensions, avec un cheptel réduit. A proximité des stations thermales ou des centres touristiques, les paysans locaux étaient souvent embauchés par les hôteliers afin de fournir de la glace pour c onserver les denrées ou maintenir des boissons au frais. Il fallait toutefois trouver des hommes connaissant les endroits où la glace était la plus dense, capables, de surcroît, d'acheminer, sur des pentes au dénivelé important, des charges allant parfois, pour les plus rudes, jusqu'à 70 kg.
https://www.ladepeche.fr/article/2009/05/03/601032-porteur-de-glace-un-metier-difficile-aujourd-hui-disparu.html
porteurs de glaces
Peu à peu, jusque dans les années 1920, où cette pratique disparut en raison des progrès techniques, se développa donc un véritable artisanat dans les pics pyrénéens, en Couserans notamment. On achalandait ainsi les hôtels d'Aulus, par exemple, mais aussi ceux de Foix et parfois jusqu'à Toulouse.
Les hommes, de nuit pour être sur place à la pointe du jour, avant que le soleil ne réchauffe la glace, montaient dans les endroits les plus propices. L'ascension se faisait à dos de mule ou d'âne, le plus loin possible mais après il fallait continuer le chemin à pied parce que la glace qui convenait se trouvait au-delà de 2 000 m d'altitude. Ce qu il se faisait aussi vers nos Pyrénées
les repriseuses
les lavandières, l essoreuse, la repasseuse ....
Le petit cordonnier du village qui connait tous les pieds
La concierge de l immeuble ou du pâtés de maisons ....
Le rémouleur du coin de rue
Le menuisier des rues, une porte, une serrure , un meuble
La petite paysage qui vient glaner les derniers grains
La vendeuse des quatre saisons qui part tot pour le marché
Photo de Robert DOISNEAU Une buvette à Pont-l'abbé.
marchand ambulant vendeuse de dentelle une bigoudène
Matelassier matelassier cardage
.Allumeurs de réverbères
Réveilleurs
Eh bien, avant les smartphones, les boutons snooze et réveils, il y avait effectivement des gens employés pour faire le tour des quartiers et réveiller les gens en frappant sur leurs fenêtres.
Appelé un « knocker-up », ils avaient l’habitude d’être une vue commune dans les rues de la Grande-Bretagne et d’Irlande dans les années 1900, en particulier à Londres et dans les villes industrialisées du Nord.
Les knocker-up avaient tendance à utiliser une longue perche, pour tapoter sur les fenêtres supérieures, bien que des marteaux souples, des hochets et même des variantes du lance-pierre étaient aussi des outils du métier.
LE DERNIER URINOIR PUBLIC DE PARIS «Vespasienne »
C’est en 1834 que furent créés les urinoirs publics, appellés aussi « vespasiennes », en référence à l’Empereur romain Vespasien. Ce dernier a contribué à l’installation d’urinoirs publics dans Rome au 1er siècle, en levant un import spécial concernant la collecte de l’urine. C’est de cet épisode que nous vient le dicton « l’argent n’a pas d’odeur ». En effet, lassé d’essuyer les moqueries suite à son impôt, c’est dans ces termes que l’empereur répondit à la foule. Au nombre de 500, elles ont été peu à peu remplacées par des sanisettes plus hygiéniques, moins odorantes et surtout plus commodes à l’utilisation pour les femmes. La dernière vespasienne de Paris se situe face à prison de la Santé sur le boulevard Arago dans le 14e. Dans un parc vers chez nous , il en reste un , qui sert toujours.
Merci de votre visite à demain
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Commentaires
Bonjour Bérénice,
Oui, il y en avait beaucoup des petits métiers et personne à l'époque ne revendiquait comme maintenant.
Petite fille je me souviens très bien des poinçonneurs dans les métros Parisiens. Le cordonnier, nous y allions souvent. les chaussures étaient de bonne qualité et l'on faisait tout pour les garder longtemps. Les concierges aussi qui vivaient dans de minuscules loges en bas des immeubles, les vendeurs de quatre saisons qui s'attelaient derrière leurs charrettes comme des mulets .....Tout a bien changé ....... Nous sommes devenus "des personnes collectors" nous de notre côté ! (pour avoir vécu ça)
4Marie de nimesJeudi 15 Juillet 2021 à 17:00-
Jeudi 15 Juillet 2021 à 17:04
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j'ai heureusement connu tout cela ce qui me permet d'avoir de superbes souvenirs.Mais il faut vivre avec son temps et accepter les évolutions ou révolutions.Et il y en a tous les jours. On se simplifie la vie et on rouspète toujours c'est le point négatif de la période actuelle.
Bonne soirée
Bonsoir j'ai moi aussi connu beaucoup de ces métiers aujourd'hui disparus..je me suis bien reposée aujourd'hui..là je vais aller rejoindre Jacky au jardin bises amicales YVETTE
7ZoeJeudi 15 Juillet 2021 à 17:49bonsoir Bérénice , merci pour cet article superbe et les souvenirs avec !! j'ai connu les poinçonneurs dans le métro à Paris et ma mère était couturière et faisait beaucoup à la maison et +++ merci gros bisous a+
Bonjour Bérénice,
Un post bien intéressant. j'ai connu pas mal de ces petits métiers. Par contre j'ai appris quelque chose que je ne connaissais pas les Knocker up.
Bonne soirée et douce nuit. Amitiés. Huguette
Eh oui, dans le temps y avait des tas de petits métiers, qui permettaient aux gens de subsister tant bien que mal.
Pas de RSA, d'allocations diverses, ni d'aides de toutes sortes, qui incitent les glandeurs à devenir de plus en plus fainéants et assistés...
Quand j'étais étudiant à Paris, j'ai fait des tas de petits boulots, déménageur, remplisseur de bouteilles dans une cave, distributeur de prospectus... à l'époque on parlait pas de filer du fric aux étudiants dès la sortie de la maternelle...
On faisait ça naturellement, sans râler sans arrêt, sans manifester, c'était normal... tu voulais des sous, tu travaillais !
Bisous et bonne journée
Quelle belle page pour la mise à l'honneur de ces métiers d'antan dont certains perdurent avec le modernisme en plus ... rien n'est plus comme avant et sommes heureux d'avoir connu une partie de ce temps là où tout était plus dur mais plus simple en même temps ....
Bon week end par chez toi Bérénice, ce sera sous le soleil revenu par chez nous ! Mais dans notre coin la pluie n'a pas causé de dégâts par rapport à nos frontaliers ... Quel malheur .
Bises du coeur ch'ti ! Nicole
Est ce parce que les temps sont bien troubles ? Beaucoup de copines retournent vers le passé, un passé qu'on pense sans doute mieux qu'aujourd'hui et demain nos enfants penseront pareil.
C'est au final amusant !
Gros bisou
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Vendredi 16 Juillet 2021 à 19:06
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bonjour bérénice
tu as réalisé un très beau billet et t'en remercie un retour dans le temps ou j'ai bien connue ces petits métiers oh oui les temps ont bien changé et me laisse mélancolique il y a de quoi ?? bisou et bonne soirée monette
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bonjour Bérénice,
que j'aime ce billet, il n'y a pas si longtemps le rémouleur passait encore,
maintenant on ne le voit plus , pourtant il avait beaucoup de boulot par chez nous.
Bon après-midi , bisous
Nadine