• En ce jour balade vers Cassagnes

    Ensemble pour Cassagnes - Site de cassagnes66 !

    Cassagnes est un village isolé situé vers le centre du Fenouillèdes, en bordure du lac de Caramany, une appellation erronée puisque ce barrage est sur le territoire de Cassagnes... Mais passons. Le village est approximativement de la même taille de sa voisine Caramany, bien que légèrement plus peuplé (plus de 200 habitants). Il est le long de la route reliant Latour-de-France à Ille-sur-Têt. C'est un endroit plutôt désert, avec des routes sinueuses et étroites qui longent les collines environnantes.

     

    Cassagnes possède sur son territoire le hameau de Cuxous dont l'église, dédiée à St Cyprien et Ste Corneille, est de style pré-roman, caractérisée par une abside trapézoïdale. Elle date du IXe ou Xe siècle. Sa nef unique, voûtée en berceau, est postérieure, probablement du XIe siècle.

    Cette église était en 845 une possession de l'abbaye de Lagrasse, ce qui en fait l'une des plus ancienne possession de cette abbaye. Elle contient de nos jours un retable du XVIIe siècle.

     

              

    Cuxous son hameau 

     

      La première mention du lieu apparaît en 1119. L'analyse architecturale du château permet de dater les parties les plus anciennes autour du 11e siècle (opus spicatum sur les murs nord et ouest). L'édifice a fait l'objet de remaniements aux 13e, 18e et début du 20e siècles. Le château est un édifice de plan carré, formé de quatre corps de bâtiment enfermant une cour intérieure. Conçue pour la défense, l'enveloppe du château était à l'origine dépourvue d'ouvertures, toutes les salles prenant jour sur la cour intérieure. Les quatre fronts sont crénelés tandis que deux échauguettes sur encorbellement renforcent la défense sur les angles sud-est et nord-ouest. L'angle nord-est est surmonté d'une tour pigeonnier. Au pied de la façade sud se développe une large terrasse dont le mur de soutènement est un ancien mur de défense édifié pour renforcer le système défensif sur ce front.

     

     

     

    La belle façade d une ancienne cave , un pressoir 

     

            

     

     L'église de Cassagnes est dédiée à Notre Dame de l'Assomption. Elle fut construite vers le XIIe siècle pour remplacer l'église intiale qui se trouvait en contrebas, près de l'ancien cimetière. Elle est de style roman comme ça se faisait à l'époque, mais son architecture a été remanié deux fois. Une première en 1778, une seconde fois en 1923, ce qui explique pourquoi sa façade, par exemple, à complètement changé. Elle contient deux retables du début du XIXe, dont l'un est un exemple d'art "sulpicien".

                   

     

     La présence d'archères permet de le dater de la seconde moitié du 13e siècle. La porte d'accès au fort est surmontée d'une bretèche et ouvre sur un passage couvert qui donne accès à la cour intérieure. Au fond du passage couvert se développe un escalier en vis en demi-hors-oeuvre, muni d'une bouche à feu. La plupart des ouvertures à encadrement rectangulaire semblent appartenir à un aménagement du 19e siècle. 

                     La Vallée de l'Agly        

    chapelle romane, voire préromane (chevet rectangulaire), qui a subi d'importantes retouches au XIXe siècle. Elle est dédiée aux saints Cyprien et Corneille.

     

    Cassagnes (Pyrénées-Orientales) — Wikipédia

           Merci de votre visite à demain ......

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  • Peut être une image de lac, crépuscule, arbre, ciel et nature

    Parait qu'il faut prendre le large pour penser...
    Pour revenir. Ou juste parler.
    Parait il, que se perdre entre ciel et terre, c'est aussi respirer l'air, sentir l'eau.
    Alors je puise certaine chose au contact d'un silence renversant les raz de
    marée de certaine chose incomprise.
    Alors je me tais, saisi l'instant.
    Simplement.

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    Un moine décida de méditer seul, loin de son monastère.
    Il s'en fut dans une barque, au milieu du lac, jeta l'ancre, ferma les yeux et commença à méditer.
    Après quelques heures de silence, il sentit soudainement le choc d'un autre bateau heurtant le sien.
    Les yeux toujours fermés, il commença à respirer la colère, puis la rage.
    Il ouvrit alors les yeux, prêt à hurler sur le batelier qui avait si brutalement dérangé sa méditation. Il resta bouche bée : c'était une barque vide qui avait frappé la sienne. L'embarcation s'était probablement détachée et avait dérivé.
    Le moine comprit alors que le moindre choc de l'extérieur suffisait à ce qu'il se mette, tout seul, hors de lui. Dès lors, chaque fois qu'il rencontrait quelqu'un qui l'irritait ou provoquait sa colère, il se souvenait : « Cette colère est la mienne. L'autre n'est qu'un bateau vide. »

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    À l'école, ils ne t'ont pas parlé...
    De la lune et de ses phases,
    De la terre et de ses cycles,
    Ils ne t'ont pas parlé de la mort
    En tant que naissance,
    Ils ne t'ont pas parlé de la sexualité
    Comme sacrée,
    Ils ne t'ont pas parlé du corps
    En tant que temple émotionnel.
    Ils t'ont dit de t'adapter,
    De t'intégrer,
    Ils t'ont dit de t'asseoir
    Toujours au même endroit,
    Ils t'ont dit de te taire
    Et d’écouter leur seul point de vue,
    D’étudier jusqu'à ce que tu t’écoeures.
    De sortir une feuille,
    Comme une menace !
    A l’école, personne n'a jamais évoqué
    Le pouvoir de la nature,
    Personne n'a jamais expliqué
    La puissance de tes pensées,
    Personne n’a jamais partagé
    Ton lien avec l’Univers.
    Avec cette méthode qui nous veut tous pareils,
    Nous sommes des loups baptisés des chiens.
    Moi, je veux pouvoir hurler à la lune.
    Sans qu'on me dise folle,
    Je veux embrasser les arbres
    Sans qu’on me dise farfelue,
    Je veux pouvoir soigner mon Être
    Sans qu’on me dise bizarre !
    Je n’ai personne à convaincre
    Je veux juste partager, transmettre
    Et donner...
    Je t’offre mon humble connaissance,
    Je t'offre ma joie,
    Je t’offre mon Amour.
    Reste Libre et créatif
    Même si ça dérange, reste TOI !
    Auteur inconnu
    via La Source ♡
     
    Peut être une image de texte qui dit ’Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai écrit < >>. Ils mone dit que je n'avais pas compris la question. J'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. John Lennon’ 
     
     

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  • Peut être une image de 1 personne, lunettes et texte qui dit ’«Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nowvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. Carl Yustav Jung’

    Lorsque les pourquoi se sont tus, l’observation commence. Toute croyance nous quitte.

    Une question devient centrale : Que sommes-nous ? A table, au bureau, en voiture, à la fête,

    à la peine, fatigué, en pleine forme … Que sommes nous ?

     

    Si nous sommes un peu attentif, nous identifions « moi » en termes de sensations, de perceptions :

    peurs et espoirs, attractions et répulsions, plutôt généralement de bonne ou de mauvaise humeur,

    plutôt généralement en pleine forme ou fatigué. En terme d’image – psychologique : doué ou nul,

    en terme d’image physique : beau ou laid. Enfin nous nous reconnaissons à travers des idées, morales,

    politiques ou religieuses, qui, si elles sont communes à l’humanité, prennent chez nous, comme chez

    l’autre, des formes particulières. Ainsi nous trouvons notre identité dans des sensations, des perceptions,

    des états physiques, des capacités intellectuelles ou physiques, une apparence et des idées.

     

    Cette identité nous donne une image qui n’est ni nous ni de nous, car totalement construite à partir

    d’images renvoyées depuis notre naissance par les autres. Et ces images « réfléchies » sont parvenues

    à nous faire croire que cette image c’est « moi ».

    Pourtant, même la première image renvoyée par un miroir, ne fut pour nous ni belle ni laide, car avant

    tout, elle ne fut pas « moi » – elle fut, simplement. Pour avoir un visage, il a fallu qu’on nous dise et

    nous répète : « c’est toi, là, dans le miroir», jusqu’à ce que nous acceptions cette affirmation.

    Ce toi, par le regard des autres, se précisa et fit naître « moi ». Avant que tout cela n’arrive,

    «Je » se promenait dans le monde sans « moi », sans tête, sans corps.

     

     

    Tout apparaissait d’instant en instant à ce « Je » : sensations, perceptions, pensées ; mais rien n’était « moi ».

    Depuis, nous trimballons en guise d’identité une image vue dans un miroir, et l’appréciation positive

    ou négative des autres sur elle. Hélas, le travail d’identification aux caractéristiques de notre

    incarnation ne se limita pas à une image physique renvoyée.

    Pour achever de nous perdre, voilà que tout ce qui s’est fait à travers nous, enfant, a été confondu

    avec ce que nous sommes. D’abord, par « les deux autres » les plus importants pour nous :

    papa, maman. Puis, par les autres en général. On ne nous a pas appris, ni à la maison, ni chez

    les autres, encore moins à l’école, à simplement marcher de façon juste sur la terre. Non, on

    nous a identifiés aux évènements survenus à travers cette incarnation particulière et naissante,

    et ceux et celles qui ont participé à la construction de cette image comme nous le faisons nous-même

    aujourd’hui pour d’autres, n’ont fait que reproduire et transmettre leur propre identification, leur

    propre programmation, en toute bonne fois et toute bonne volonté. Il ne s’agit pas de pointer la

    « paille » dans l’œil de l’autre, mais de voir « la poutre » dans notre œil.

    Ainsi sommes nous devenu gentil, mauvais, brillant, nul, beau, laid etc.

     

    Et « moi » s’est mis a vivre à la place de « Je ».

    Avec un visage qui n’est pas celui de « Je », ce « Je » que les maîtres zen tentent de nous

    faire retrouver en posant la question :

    « Quel était ton visage avant que tes parents ne se rencontrent ? ».

    Celui-là même que Jésus pointe lorsqu’Il dit :

    « Avant qu’Abraham fut, Je Suis »

    – Avec une vie qui devint « mon » histoire et qui n’est pas celle de « Je » en quoi tout survient simplement.

    – Avec une identité en tout point construite, qui n’est pas celle de « Je », en lequel aucune identité ne peut-être perçue.
    Tout cela chacun peut en faire la découverte, ce n’est ni mots ni concepts, ni élucubrations.
     
    Comment ?
    Simplement en regardant avec ses propres yeux. Et pas uniquement ses deux yeux, bien qu’ils ne cessent eux
    aussi de nous rappeler à nous-même.
    Que nous montrent-ils, nos yeux ?
    Homme ou femme nous vivons à partir d’un corps « sans tête » comme l’a si justement fait remarquer Douglas Harding.
    En effet, si nous nous en tenons à l’observation scientifique, nous ne voyons qu’un corps d’homme ou de femme sans tête, puisque, notre tête, nous ne la voyons jamais. Cela devrait nous aider à ressentir cette absence/présence que nous sommes,
    cette vacuité en laquelle la vie nous apparaît. Mais nous préférons occulter cette réalité qui, existentiellement, nous fait peur, beaucoup plus que nous ne pouvons l’imaginer.
     

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