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Dans les relations intimes,
Dans les relations intimes, les corps de souffrance sont souvent suffisamment rusés pour mentir jusqu’à ce que les protagonistes vivent ensemble et aient signé un contrat stipulant qu’ils doivent rester avec la personne pour le reste de leurs jours.Vous n’épousez pas seulement votre femme ou votre mari, mais également leur corps de souffrance. Et vice-versa.Cela peut s’avérer tout un choc quand, peut-être pas longtemps après avoir aménagé ensemble ou après la lune de miel, vous découvrez soudainement un jour un changement total de personnalité chez votre conjoint. Il élève la voix, il crie tout en vous accusant, en vous faisant des reproches. Il vous engueule pour un truc relativement banal. Ou bien, il se referme complètement.«Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandez-vous. « Rien », répond-il. Mais l’énergie intensément hostile qui émane de lui ou d’elle dit : « Rien ne va ». Quand vous le ou la regardez dans les yeux, vous n’y voyez plus de vie.Un lourd voile semble être tombé. L’être que vous connaissez et aimez en lui ou en elle, et qui auparavant réussissait à briller malgré l’ego, est maintenant totalement masqué. C’est un complet étranger qui semble vous regarder. Dans ses yeux, il y a de la haine, de l’hostilité, de l’amertume ou de la colère.Quand la personne s’adresse à vous, ce n’est pas votre conjoint qui s’exprime, mais son corps de souffrance qui vous parle. Tout ce que la personne vous dit, c’est la version de la réalité du corps de souffrance, une réalité complètement déformée par la peur, l’hostilité, la colère et le désir d’infliger et de subir davantage de souffrance.Rendu à ce point, vous vous demanderez s’il s’agit du véritable visage de votre conjoint que vous n’aviez jamais vu auparavant et si vous n’avez pas fait une erreur magistrale en le choisissant.Bien entendu, il ne s’agit pas de son véritable visage, juste de son corps de souffrance qui a temporairement pris possession de lui ou d’elle. Il est difficile de trouver un conjoint n’ayant pas de corps de souffrance. Par contre, il est plus sage de choisir quelqu’un dont le corps de souffrance n’est pas trop dense.Eckhart Tolle
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Commentaires
Bonjour, Bérénice.
Bien intéressant ton article. Ah ! pas facile la vie de couple.
Je passe sur ton merveilleux, blog.
Pour te souhaiter une bonne fête.
Le calendrier fête aussi le prénom Bérénice.
Je te souhaite un bon weekend.
Mes amitiés. Bisous, tinette
UN petit coucou avant de partir au marché, tu dois déjà y être ..intéressant. ton article bon mon homme est d'une bonne nature..je le connais bien après 54 ans de mariage...il est cool....et souvent me remet sur les rails.....lol bises YVETTE
Bonjour Bérénice,
J'ai vécu un divorce, 13 années de mariage , mon seul cadeau nos trois enfants,
me voilà d'ailleurs mamie de cinq petits-enfants. Puis j'ai rencontré
celui que est devenu mon mari , deux enfants de son côté. Famille
recomposée, à l'heure actuelle , à nous deux, 12 petits-enfants,
un arrière petit-fils qui aura deux ans en mars (du côté de mon chéri)
Merci pour ce billet qui donne à réfléchir.
Bon week-end.
Bisous -violette
Plutôt pessimiste comme texte... mais ce sont des choses qui arrivent et j'ai eu de la chance d'en être préservé !
Bisous et bonne journée
bonjour bérénice
ton billet et intéréssant ,pour moi un mariage que j'aurais du réfléchir
mais ce mr cachait bien son jeux ,par contre j'ai eu 4 enfants ,petits un moment de tendresse
maintenant il me reste que mon fils
je suis seule et je savoure ,plus d'ordres ,de contraintes de méchancetée
bisous a toi bon samedi
Coucou Berenice-Un texte que tous les couples devraient lire avec attention.
Merci pour ce partage,pour tes visites te commentaires amicaux,bonne fin de semaine,bisous,ton amie Eugei
On a bien réfléchi pendant quatre ans avant de se passer la bague au doigt . C'était.....il y a 53 ans...
Bonne semaine
Bonjour Bérénice, il est bien ce texte, a lire jusqu'au bout, je me retrouve dedans, c'est vrai on se marie trop vite sans connaître bien la personne a qui on donne sa vie par amour, mais j'ai reçue ma première gifle alors que mon bébé Thierry avait 1 mois , après .... impossible d'en parler j'y pense de trop , je suis restée là pour mes enfants et ma maison sinon je serais aussi partie j'ai subie, le tout, aujourd'hui, je vais très bien avec mes enfants qui reviennent a la maison plus souvent , toutes les semaines depuis que leur père est partit, on savoure notre liberté de tout, surtout d'esprit , merci de tes gentilles visites, c'est gentil a toi, Dieu te le rendra ma douce, tu est ma force de combat, gros bisous de nous Nina
... et comment savoir avant si son corps est en souffrance? La vie ensemble nous apprend bien des choses...
Il faut aussi de son côté remettre parfois les montres à l'heure, chacun et chacune....
Bises de Mireille du sablon
Pour le moment on s'en sort bien, 39 ans ensemble, 21 ans de mariage, c'est pas trop de souffrances, bisous JL
hello béré
et oui vivre ensemble pour moi ce ne fut pas un fleuve tranquille
mais je l 'ai voulus j 'avais le gout de l aventure tous étais prévus c étais mon chemin
j 'ai beaucoup appris c 'est ce qui était prévue , et j 'ai beaucoup aimé
maintenant je me base plus sur apprendre , apprendre la poterie , apprendre le relationnel , apprendre l échange , donner et donner je suis très attentive je m 'aperçois que je n 'ai plus besoin d homme
j 'ai besoin d 'autre chose devenir chaman enfin mieux me connaitre
de ma vie je n 'ai jamais été seul on verra je pense ne pas me connaitre assez au bout de 6O ans lol
bibi du soir
Bonsoir Bérénice,
Un joli sujet à reflexions. Bonne soiré et bon dimanche. Amicalement. Huguette
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Coucou,
Encore matière à réflexion !
Auparavant avant de vivre ensemble les couples apprenaient à se connaitre quelques mois voire des années. Désormais on se rencontre, on se plait, on vit ensemble, on fait un enfant (si ce n'est pas plusieurs) et on s'aperçoit qu'en réalité on n'est pas fait l'un pour l'autre. C'est ainsi qu'est apparue la famille recomposée.
J'ai été une femme divorcée car trompée par l'extérieur de mon mari. J'ai tenu 8 ans puis on "grandit" on murit et on comprend que la vie ce n'est pas souffrance et attente de l'autre.
Je ne l'ai jamais regretté même si cela m'a fait perdre mon premier fils.
Gros bisou