• "Je demande à toutes les personnes que j'ai blessées, tout au long de ma vie, lorsque j’ai été enfant, adolescent, adulte et aujourd'hui encore, dans la vie présente, de me pardonner.

    Pardon pour mes erreurs, pour mes fautes, mes maladresses, mes errances.

    Pardon de n'avoir pas su réfréner mes avidités, mes colères, mes rancunes.

    Pardonnez-moi, car je ne savais pas ce que je faisais.

    A cet instant précis je regrette chaque pensée inconvenante, chaque parole empoisonnée, chaque geste violent, que j'ai pu avoir envers mes proches, mes amis, mes sœurs et mes frères humains, envers tous les êtres innocents, de tous les règnes.

    Pardon aux peuplades maltraitées, victimes de mes consommations aveugles.

    Pardon à la Terre-Mère, pour les sangs versés inutilement.

    Pardon aux éléments dont j'ai abusé en roi qui a perdu pied : l'eau, la terre, l'air, le feu, le métal, le bois.

    Pardon de n'avoir pas su 'voir', pardon de ne pas avoir su honorer, vous remercier assez.

    Je vous présente mes excuses les plus sincères, de tout cœur.

    Je vais dorénavant vous respecter, pour mon plus grand bien et pour le vôtre.

    Et je ferai de mon mieux pour éviter, à l'avenir tout irruption de magie néfaste, en cultivant ma sensibilité, mon équanimité, ma réflexivité, ma compassion.

    Je vous prie de comprendre que je ne suis qu'un humain parmi les humains qui chemine et cherche à devenir quelqu'un de bien.

    Ma sincérité n'a d'égale que l'humilité que je ressens face à Vous.

    Je vous demande pardon et je vous remercie, parce que sans vous je ne serais pas devenu "qui je suis" aujourd'hui.

    MERCI de tout cœur."

     

    Je pardonne à toutes celles et ceux qui m’ont blessé, trahi, qui ont abusé de mes défauts et de mes qualités lorsque j’étais enfant, adolescent, adulte, et aujourd’hui encore, dans ma vie actuelle.

    Plus de rancœur, plus de colère ni de tristesse, plus de pincement au cœur ni d’amertume.

    Je vous pardonne parce que je sais, grâce à l’enseignement que j’ai reçu de la forêt, que vous n’êtes pas coupables.

     

    Nous sommes semblables, nous sommes des cœurs purs qui cheminent, qui font de leur mieux avec ce qu’ils ont reçu, et qui ne demandent qu’à retrouver leur pureté.

    Et de comprendre cela me libère de la magie de la colère et du ressentiment.

    En vous pardonnant, je vous libère de ces attaches émotionnelles lourdes et inutiles, et je vous demande de m’en libérer réciproquement, pour le bien commun.

    Merci. »

    Mère : L'Enseignement spirituel de la forêt amazonienne (Huguelit, Laurent)

     


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  • Le marathon des mots me confine au surpassement...

    Vous allez trouver cela un peu idiot, mais je vous le confie quand même, plus les jours passent et plus je réalise le caractère insolite de la situation dans laquelle nous semblons être réduits. Processus classique et habituel, direz-vous. Peut-être bien, mais ma vie n'est une théorie ni un livre de psy, elle est ce qu'il y a de plus réel dans ce vécu bien concret qu'il m'est donné de vivre en ce moment. Vous pourriez dire aussi qu'il en est ainsi de bien de réalités vécues tous les jours dans la vie hors confinement. Bien souvent nous prenons conscience des choses avec recul et distance. Un événement arrivé le matin peut prendre un sens différent en fin de journée. Une tracasserie matinale peut se muer en fin de journée en occasion d'avoir pu affiner une situation, une émotion, une pensée.

    Alors qu'en est-il pour moi en ce moment? Comment vous dire, les premiers jours ont été le lancement dans le feu de l'action, pas le choix, il fallait se raisonner et passer à l'action de la protection. Puis au fil des heures et des jours, les premiers divertissements ou activités épuisées, nous nous retrouvons à nous demander si cette situation est bien réelle ou plutôt, nous ajustons notre conscience à ce qui ne peut évoluer qu'avec le temps: il faut continuer, repartir pour une semaine et peut-être encore plusieurs mois. Alors là, tout à coup, notre esprit fait tilt. Quoi, plusieurs semaines...plusieurs mois, sapristi, vais-je tenir la distance?

    Je ne suis pas très sportif, pourtant, j'ai lu plusieurs livres sur le sujet, dont un de philosophie, d'un marathonien-philosophe, Guillaume Blanc, intitulé: " Courir". Ce livre m'a beaucoup aidé à relire certaines périodes de ma vie particulièrement éprouvantes. Je vous le conseille en cette période de course effrénée contre un virus, depuis plus d'une semaine.

    J'ai cru comprendre dans ce livre certains aspects de ce dont je vous parle en ce moment. Au coeur de l'action, il est souvent impossible de sentir et penser en toute lucidité. Il faut avancer, tenir, donner, foncer sans regarder en arrière. Puis, tout à coup, au 33 ème kilomètre (Que les spécialistes appellent le "mur") nos limites atteignent leur extrémité. Il nous semble que nos forces nous invitent à arrêter, à abdiquer, à sombrer dans l'abattement. C'est à ce moment précis, paraît-il, qu'il faut mobiliser en nous le peu d'énergie qu'il nous reste pour croire que nous pouvons aller au bout de la course. Les spécialistes de la discipline expliquent que cette force ultime de pouvoir continuer nous vient de la conviction intime que le plus essentiel est la confiance en nous et l'abandon total à cette réassurance intime.

    Et vous, pensez-vous que ce confinement pourrait être l'occasion d'un entrainement à devenir plus humain, c’est-à-dire à exploiter les capacités sublimes des humains à se surpasser quand le danger du découragement nous guette?

    MM


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  • SOIF D’AVOIR SOIF...
    Méditation pour ce 3ème dimanche de Carême (Année A/15 mars 2020)
    Homélie non prononcée en raison de la suppression des messes dominicales dans mon diocèse pour cause de Coronavirus...
     
    Le récit que nous venons d’entendre compte sans doute parmi les plus belles pages de l’Évangile !
    Après le désert et l’épreuve des tentations évoqués lors de notre premier dimanche de Carême.
    Après la montagne et l’expérience inouïe de la Transfiguration dont nous a été donné le récit lors de notre second dimanche de Carême, nous voici aujourd’hui, pour cette troisième étape de notre marche vers Pâques, assis avec Jésus au bord de l’ancestral puits de Jacob.
    Contemplons la scène : après un long voyage à pieds en provenance de Judée, alors qu’il fait route vers la Galilée, Jésus est fatigué, il a faim et soif comme n’importe quel voyageur.
    Il est midi, l’heure la plus chaude de la journée.
    L’ombre se fait rare.
    Il vient d’envoyer ses disciples chercher de la nourriture au village voisin et attend que quelqu’un vienne puiser de l’eau et lui donner à boire.
    La scène ne se déroule pas n’importe où : nous sommes en Samarie, une terre et un peuple qu’un juif pieux tente en principe d’éviter.
    Les Judéens et les Samaritains ne s’aiment pas. Leur brouille remonte aux environs du 8ème siècle lors de la conquête de la Samarie par les Assyriens.
    Selon l’habitude des guerriers de Ninive, les habitants de la Samarie ont été déportés et remplacés par des populations vaincues venues d’ailleurs avec leurs croyances polythéistes. Et leurs divinités de pacotille.
    La foi au Dieu unique est mise à mal par le syncrétisme…
    Et la méfiance des juifs est grande vis à vis de ce peuple considéré comme hérétique. Une méfiance encore vive au temps de Jésus…
    Continuons de contempler notre scène : il est midi, le soleil brûle. Ce n’est absolument pas l’heure de venir puiser de l’eau.
    On vient au puits le matin très tôt ou le soir, « à la fraîche », mais pas en plein cagnard !
    Étrange horaire qui sans doute, par son symbolisme, veut nous révéler quelque chose d’important : c’est en pleine lumière et pas en catimini que Dieu va choisir ce jour-là de se manifester.
    Une lumière qui, peut être, ressemble un peu à celle de la Transfiguration !
    Autre étrangeté, pour ne pas dire objet de scandale : arrive une femme, une Samaritaine, 5 fois divorcée, 4 fois remariée, vivant en concubinage avec un 6ème homme avec lequel elle n’est même pas « pacsée » !
    Toutes les conditions sont réunies pour que la rencontre n’ait pas lieu.
    Un homme n’adresse pas la parole à une femme seule.
    Un juif pieux ne parle pas avec une païenne.
    Un croyant respectueux de la Loi, ne s’approche pas d’une divorcée remariée à la vie amoureuse aussi tumultueuse.
    Une fois encore, Jésus se fiche des grands principes, du « qu’en dira-t-on et de la prétendue bonne morale !
    Mais, une fois encore, Jésus se fiche des grands principes, du « qu’en dira-t-on et de la prétendue bonne morale !
    Sans hésiter, il parle avec cette femme, elle-même fort surprise par cette liberté inattendue.
    Jésus commence par lui exprimer son désir : « J’ai soif, donne-moi à boire ».
    Tandis que la Samaritaine puise l’eau, le dialogue s’engage et le dévoilement s’esquisse.
    Au bord du puits du prophète Jacob, c’est l’histoire de deux désirs qui, peu à peu, se racontent.
    Désir de Jésus de rejoindre le cœur blessé de cette femme, désir du Christ d’aller à la rencontre de notre humanité fragile, désir fou de Dieu de faire alliance avec chacune et chacun d’entre nous. Désir d’aimer et d’être aimé...
    En face de Jésus, la Samaritaine dévoile, elle aussi, son propre désir.
    C’est une amoureuse, une passionnée, toujours en quête du « grand amour » !
    À chaque nouvelle histoire sentimentale, elle y a cru : cette fois-ci, ce sera « pour toujours » !
    Mais les hommes l’on déçu. Ces hommes dont on ne dit rien dans notre texte et qui demeurent, comme souvent, bien planqués. Car, bien entendu, ce n’est pas de leur faute, ce n’est presque jamais de leur faute !
    Depuis la Genèse et son histoire de serpent et de fruit défendu, notre Samaritaine sait bien qu’Ève est souvent désignée comme l’éternelle coupable !
    Alors, elle se méfie.
    Et commence par envoyer balader ce juif étrange : « Toi qui es juif, tu me demandes à boire » ! La Samaritaine se sert des vieilles querelles de son peuple avec les juifs pour couper court à la conversation.
    Elle joue le rôle qu’on attend d’elle, celui du méchant de l’histoire, et endosse le costume du Samaritain hérétique.
    Mais Jésus ne s’intéresse pas aux vielles guerres de religion entre Juifs et Samaritains. Il n’est pas venu parler « religion », « rites » et « morale », mais vérité, sens profond de la vie et marche vers la Source intérieure.
    Alors, il garde son calme, ou plus exactement, il le donne – ce calme – à la Samaritaine.
    Oui, en lui demandant à boire, Jésus donne à la Samaritaine sa paix. Car cette femme éplorée est inquiète, bouleversée, sa vie amoureuse ressemble à un lent et inexorable naufrage.
    Elle ne sait plus où elle en est ni même qui elle est !
    En lui adressant la parole, en l’appelant par son nom, en la regardant, en l’écoutant, en lui dévoilant sa propre soif, le Christ la restaure dans sa dignité et l’apaise. La Samaritaine n’est plus « l’anonyme pécheresse au 5 maris et au 6ème amant ».
    Elle est une femme que le Christ regarde et relève. Il est probable que Jésus lui murmure des mots qui ressemblent à ce verset d’Isaïe : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime »…
    À aucun moment il ne la juge ni ne lui fait la morale. Il l’aide simplement à relire sa vie avec lucidité, non pas pour l’enfermer dans les ornières boueuses de la culpabilité, mais pour lui faire découvrir que sa soif de bonheur peut, malgré sa vie chaotique, trouver à s’étancher. Jésus lui dévoile qu’il y a en elle, au plus secret de son cœur, une source mystérieuse qui peut étancher sa soif de vivre. Et lui ouvrir un sentier de Résurrection.
    Ce chemin, la Samaritaine l’a emprunté, en éclaireuse devant nous. Elle est pour nous une sentinelle de lumière, sœurs de ces femmes qui, les premières, dans quelques jours, au matin de Pâques, courront jusqu’au tombeau pour constater, joyeuses, avant les hommes, qu’il est vide et que, oui, l’incroyable s’est manifesté : Celui qui était mort est désormais vivant !
    Regardons-les, ces femmes de l’Évangile, écoutons-les. Laissons-les nous indiquer la voie vers la Source.
    Elles ont l’oreille fine, ces femmes, elles entendent en elles le murmure du Christ leur dire : « J’ai soif » !
    Oui, laissons la Samaritaine désensabler notre source intérieure.
    Profitons de cette marche de Carême pour venir faire escale, avec elle, au bord du puits de Jacob, ce puits profond en nous, au plus secret de notre cœur, où coule cette eau vive dont nous avons besoin pour étancher notre soif de vivre et laver nos blessures.
    Laissons le Christ irriguer notre propre désert spirituel de son eau vive, cette terre sèche et aride de notre « Samarie intérieure » envahie par nos désirs contradictoires, nos infidélités chroniques, nos médiocres petites guerres de religion, nos idolâtries et nos agenouillements devant tant de faux dieux.
    Ouvrons l’oreille de notre cœur et entendons enfin le Christ nous dire :
    « J’ai soif ».
    Soif de te rencontrer, soif de te relever, soif de t’aimer tel que tu es, avec tes grandeurs et des limites, soif de te réconcilier, soif de te pardonner, soif que tu ais soif de mon amour et de ma joie.
    Que cette marche de Carême attise en chacune et chacun de nous la soif d’avoir soif de cette eau vive puisée aux premières lueurs du grand matin de Pâques.
    (c) Bertrand Révillion / Illustration Arcabas
     

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  • Les toasts brûlés 1

    Un soir, ma mère a préparé le dîner après une dure journée de travail. Elle posa une assiette d’œufs, de salade et de toasts brûlés devant mon père.

    J’ai tout de suite remarqué, les toasts brûlés. J’attendais de voir s’il allait s’en plaindre mais mon père a commencé à les manger en souriant et m’a demandé comment s’était passée ma journée à l’école.

    Ma mère s’est excusée auprès de mon père pour les toasts brûlés. Je n’oublierai jamais ce qu’il lui a répondu :

    « Chérie, j’adore les toasts brûlés ! »

    Plus tard, quand je suis allé au lit et que mon père est venu m’embrasser pour me souhaiter bonne nuit, je lui ai demandé s’il avait vraiment aimé les toasts brûlés ?

    Il m’a pris dans ses bras et m’a dit :

    « Ta mère a eu une journée difficile et elle est vraiment fatiguée. Elle s’est démenée pour nous préparer ce repas. Pourquoi lui reprocher et la blesser ? Des toasts brûlés n’ont jamais fait de mal à personne  mais les mots peuvent être très douloureux ! Il faut savoir apprécier ce que les autres font pour nous même si ce n’est pas parfait, car c’est l’intention de bien faire qui compte, et que personne n’est parfait ! »

    Auteur inconnu


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  •  

    • Nous ne disons pas, à l’instar de tous ces livres sacrés, de tous ces gourous, qu’on doit être sans désir, ou qu’on doit réprimer le désir.

    Au contraire, nous allons explorer ensemble cette question du désir.

    Si vous étouffez le désir, alors vous vous détruisez, vous vous paralysez, vous devenez insensible, terne, stupide – c’est ce qu’ont fait tous les adeptes des religions.
    Toute beauté, toute sensibilité leur est interdite, car ils ont refoulé le désir.
    Alors que si vous commencez à comprendre toute la subtilité du désir, la nature du désir, jamais vous ne le brimerez, jamais vous ne refoulerez rien – mais je reviendrai plus tard sur ce point.

     

    Qu’est-ce au juste que le désir ?
    Le désir naît à la vue d’une belle femme, d’une belle voiture, d’un homme élégamment vêtu, ou d’une belle maison.
    Il y a la perception, la sensation qui passe par le contact, puis le désir.
    Je vous vois vêtu d’un beau manteau : il y a la perception, l’acte de voir ; puis l’attirance – pour la coupe de ce manteau – et la sensation ; et, enfin, le désir d’avoir ce manteau.
    C’est tout simple.

    Qu’est-ce qui favorise cette continuité du désir ?
    Est-ce que vous comprenez la question ?

     

    Je sais comment naît le désir – c’est relativement simple.
    Mais qu’est-ce qui lui permet de perdurer ?
    De toute évidence, c’est cette continuité du désir qui le renforce, qui se mue en vouloir – n’est-ce pas ?
    Je dois donc découvrir ce qui donne au désir cette continuité.
    Si je parviens à le savoir, alors je saurai comment traiter le désir ; et jamais je ne le réprimerai.

    Qu’est-ce donc qui lui donne cette continuité ?
    Je vois quelque chose de beau, d’attrayant : un désir s’éveille en moi.
    Et je dois découvrir ce qui lui insuffle sa vitalité, sa force persistante.
    Je suis en présence d’une chose agréable, que je trouve désirable, et c’est en y pensant que je prolonge le désir.

     

    Le sexe occupe nos pensées.
    Vous y songez donc, et en y pensant vous donnez au désir une continuité.
    Ou bien vous repensez aux douleurs, aux souffrances de la veille, et vous les perpétuez de même.

    L’éveil du désir est donc naturel, inévitable : vous devez éprouver du désir, vous devez réagir, sinon vous n’êtes qu’une entité morte.
    Mais l’important, c’est de voir, de découvrir par vous-même quand il convient de perpétuer le désir, et quand c’est à bannir.

    Il vous faut donc alors comprendre la structure de la pensée, qui influence, contrôle et façonne le désir, et lui donne une permanence.
    D’accord ?
    Les choses sont claires : la pensée opère en fonction de la mémoire, etc. – nous n’allons pas entrer dans les détails pour l’instant.
    Nous indiquons simplement comment le désir est renforcé par le fait d’y penser constamment et de lui donner une continuité – qui devient un vouloir.
    Ce vouloir est notre moteur.
    Et ce vouloir a pour base le plaisir et la douleur : si c’est agréable, j’en veux toujours plus ; si c’est douloureux, je résiste.

    Résistance à la douleur et poursuite du plaisir donnent ainsi l’une comme l’autre une continuité au désir.
    Et lorsque je comprends cela, il n’est plus question d’étouffer le désir, car tout désir refoulé entraîne inévitablement de nouveaux conflits – comme c’est le cas lorsqu’on cherche à nier une maladie.
    On ne peut pas nier une maladie : il faut la laisser s’exprimer, en sonder les causes et mettre en oeuvre toutes sortes de choses.

    Mais si vous la niez, elle gagnera en force et en puissance et vous mettra par la suite en danger.
    De même, lorsque vous comprendrez totalement la nature du désir et de ce qui le perpétue, alors jamais, en aucune circonstance, vous ne chercherez à le réprimer.

    Mais cela ne signifie pas qu’on doive se laisser aller au désir.


    Car, dès lors qu’on s’y abandonne, il vous apporte sa part de douleur, sa part de plaisir, et l’on retombe dans le cercle vicieux.

     

    Krishnamurti


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