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Nos maisons sont nos rues,
L'heure est à l’imagination,Les rues désertées par les humains
Me parlent de l'appel à vivre mieux,Le pavé des cités livré à la vigilance de la maréchaussée
Me dit que le désert est dans la peur généralisée,
Pâle reflet du sable fin des pays affamés,Le tableau singulier des places abandonnées
Affichent une parole de vérité cruelle:
Les villes et les villages sont bien autre chose
Qu'un chaudron pour gens pressés,L'urgence et l'impatience ont laissé place
A la nécessité de s'arrêter,
Obligation de rester chez soi
A méditer sur notre réclusion inopinée,Il nous faudra de la patience
Et le sens des responsabilités
Pour comprendre que la vie n'est point
Une course effrénée,Nos maisons et nos appartements
Vont reprendre en main leur vocation
A nous renvoyer à l'intérieur,
A revenir vers soi en toute compassion,Marcher, courir, s'épuiser d'un rendez-vous à l'autre,
Il sied désormais de nous poser, de regarder,
De voir dans le désert de nos rues
La possibilité d'une guérison,Plus que jamais il nous faut être nomade,
Traverser et courir dans les rues de notre imagination,
Redécouvrir dans l'espace vital entre les murs
L'occasion unique d'une nouvelle ambition...
Peut-être, qui sait, d'une résurrection.
Marc Maronne
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Commentaires
Un faut avoir parcouru les déserts , s'être assis seul en haut d'une dune et avoir partage du temps avec les hommes bleus pour prendre la mesure de ce texte.
J'ai heureusement ces souvenirs.
Bonne semaine.
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Lundi 7 Décembre 2020 à 11:47
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bonjour mon amie un bien joli texte.. comme d'hab..merci..mille bisous d'amitié YVETTE
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Lundi 7 Décembre 2020 à 11:52
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En ce moment avec les confinements, notre maison à retrouvée sa vocation de nous garder à l'intérieur plus souvent que d'autres années, lol, bisous JL
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Bonjour Bérénice,
un texte plein de vérité.
Passe une bonne journée, gros bisous,
Nadine