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Un regard profond et neuf pour guérir de nos peurs.
Les heures que nous vivons sont probablement une opportunité exceptionnelle pour revenir à ce qui fait la spécificité de l'espace humaine: la possibilité de penser, de se représenter la mort, l'avenir, le sens de la vie. Les temps que nous vivons sont des moments de peur et de crainte pour nous-mêmes, nos proches, amis, et tous ceux actuellement qui se battent pour vivre ou pour aider ceux qui souffrent.
Bien au-delà de la question sanitaire posée par la crise actuelle, remontent en nous des questions latentes qui s'affichent en plein jour. Les périodes de troubles et d'anxiété transforment la réalité, reconfigurent la façon dont nous envisageons le temps présent. Nous nous questionnons: mais pourquoi donc cette épreuve mondiale alors que nous nous installions tranquillement dans le fantasme du transhumanisme ou des mirages de la science, ou plus prosaïquement dans un catastrophisme non moins insensé (Collapsologie). Pourquoi, mais pourquoi donc être réduits à "rester chez soi" alors que notre imagination débordante nous plaçait déjà au bord de toutes les possibilités à notre portée.
Le déphasage de ce rêve trompeur ne fait qu'accentuer la cruauté de la réalité actuelle. D'ailleurs, combien de fois, me suis-je répété intérieurement, ces derniers jours: "Mais c'est quand même fou ce silence et ce désert de nos villes habituellement endiablées par une frénésie trépidante".
Oui, c'est peut-être l'heure, plus que jamais, de revenir à la question centrale: que fais-je ici en ce moment à attendre la fin d'un mondial confinement, mais qui suis-je donc, à surveiller la température du monde et la respiration du poumon de l'humanité en danger.
Je vous invite à écouter le fichier ci-dessous. Il rapporte les paroles d'un homme porté par le souci de donner le meilleur de son expérience et de sa réflexion. J'aime beaucoup ses écrits, son style, sa pureté d'expression et sa profondeur de pensée.
A l'écoutant ce matin, je sentais vibrer en moi, et dans la nuit autour de moi, un réconfort et un apaisement. Peut-être que ces paroles vous diront quelque chose qu'on n'entend pas dans les médias en ce moment: "seul un regard profond et lucide peut transformer nos peurs et guérir notre crainte de la mort"(1).
MM(1) Thich NhatTanah: "Il n'y a ni peur ni mort", Pocket, Spiritualités, 2005, p.31-35.
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Commentaires
2SoniaLundi 30 Mars 2020 à 11:40Bonjour Bérénice un très beau texte avec de très bonnes questions merci pour ton commentaire sur mon blog excuse moi de ne pas être passer car j'ai été très malade j'espère que tu va bien ? et que tu as passer un très bon week end ? je te souhaite un bon début de semaine prend soin de toi ma douce fée
gros bisous de ton amie
Béa
Bonjour Bérénice, merci pour ton gentil com sur ma page cuisine, oui, c'est une bonne idée que j'ai eu la nuit pendant que je dors pas, j'y met toutes mes bonnes recettes que je fais, et dire que j'en connaît, pour ton texte , j'aime beaucoup c'est vrai et réel, il faut le lire, en entier , pourquoi ? tous se demande a notre époque " Pourquoi ? en plus le monde, la terre est en souffrance, ça on le sait bien avec le réchauffement, la terre pleure, Dieu pleure aussi de la voir souffrir cette terre qu'il a crée a son image puisque l'homme détruit tout il en veux toujours plus et ne se contente pas du peu, alors voilà le virus qui arrive et ravage la moitié de terre l'autre moitié arrive vers le 5 avril, et que l'homme maintenant, il regarde derrière ses vitres calfeutré endormi dans un monde pour lui irrél, puisqu'il ne connaît pas ce monde du confinement, et voilà la terre respire plus, mais que fera l'homme ensuite, il aura fallu des milliers de mort pour que l'homme comprenne qu'on n'a pas besoin de trop pour vivre, il suffit justement de prendre ce dont on a réellement besoin pourquoi vouloir plus ? la Chine les maîtres du monde ou tout arrive par eux, puisqu'ils sont grands, on pourrait en faire un livre, mais rien ne pourra faire revenir ceux qui sont partit au ciel a la droite de Dieu, pauvre monde, pauvre terre, merci ma douce, c'est beau, gros bisous Marie
onjour berenice avec toujours un tres fort vent et une journée ou je ne sais pasquoi faire car en ce moment déjà faut taper avec la main gauche donc je ne vais pas tarder a eteindre l ordi
je t embrasse
Bonjour Bérénice
pas loin de louper ton com, fort bas sur mon blog
Wuhan fin du confinement après 3 mois
les équipes de soignant rentrent dans leurs villes de départ, ils chantent dans l'avion
tu parle ils ont échappé a une mort horrible
Passe une bonne journée
Avec amitiés René
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Bonjour Bérénice
fort bien ton texte il pose de bonne question, souvent la peur engendre la panique
Commence bien cette nouvelle semaine
Avec amitiés René