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J'AI VU LA MER...J'ai vu la mer. Elle est toujours à la même place. Cela m'a rassurée ! Le chemin pour y aller est toujours le même.Mais, je suis à chaque fois émerveillée par cette nature, grandeur nature...La magie s'opère et la symbiose s'installe au fur et à mesure de cette marche résolument vivifiante, si apaisante.Rapide coup d'oeil sur l'état des lieux. Certaines échoppes ou restos ont fermé, d'autres ont timidement ouvert...Dans l'attente d'un afflux de touristes, comme dans le temps.A première vue, seule la mosquée affiche complet!Ma marche fut interminable, car je m'arrête à chaque tableau! Djerba est incontestablement une carte-postale éclectique, surprenante, authentique. Il faut juste un coup de balai...et envoyer, pourquoi pas, les déchets en Italie !Je connais cette route par cœur ! Je dois avoir des milliers de photos... au lever, au coucher et en journée ! Mais je m'extasie à chaque fois et je me plais à vous faire partager ces moments de paix...Mes bancs en pierre rouge sont hélas saccagés ! Dommage! J'aimais tant m'y arrêter pour admirer cette beauté solennelle. L'on vandalise tout en Tunisie! Que fait la municipalité? Je ne sais.J'ai aperçu, surgi de nulle part un calèche vide! Je n'ai plus recroisé aucun autre...Il faisait si beau pourtant, le ciel était cotonneux et la luminosité régnait sur l'île.La mer, vue de loin, oscillait entre le vert émeraude et le gris. Le contact des pieds avec l'eau salée donne un de ces coups de fouet! Mais personne à l'horizon! Comme qui dirait une plage désertée, proche de l'hécatombe !J'aperçus au loin un chamelier, tirant le pauvre Mabrouk, 8 ans, qui finit par s'assoir, exténué ! Ruminant, le bougre, l'une ou l'autre herbe et s'arrêtant un instant pour poser pour la photo..Son maître, basané, comme brûlé au 3ème degré par un soleil généreux, m'explique que les temps sont durs et que les touristes sont une denrée rare! Hehh...un peu comme la semoule et le riz, ai-je pensé tout bas...Les pêcheurs, eux, s'affairent, aux prises avec des filets qu'il faut préparer pour la prochaine pêche. Ils ont déjà presque tout vendu aux "gacharas".Ces fameux intermédiaires qui font monter la bourse au maximum avec des prix exorbitants! Un peu comme dans l'agriculture..J'ai eu la chance d'effectuer un super achat de ce poisson frais directement chez le pêcheur !Un poisson tellement frais qu'il se tord en frétillant ! Les crabes ( appelés "dawa3ich") me furent offerts. La générosité des gens de peu m'a toujours impressionnée, touchée. Quoique cette métaphore de "dawa3ich" me turlupine quelque peu...On peut dire que je ne suis pas retournée bredouille de ma virée à la mer! Et ce poisson aura un goût particulier, assurément.Le chemin du retour fut plus rapide car j'ai eu ma dose de photos et je n'ai donc pas dû beaucoup m'arrêter.Lorsque jai levé mes yeux, j'ai retrouvé un bleu ciel dégagé, lumineux, protecteur, imposant...Les cotons de nuage avaient disparu. Et la carte-postale atteignait la perfection !....Djerba, le 24.03.2022 par Raja Snoussi
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LE LANGAGE DES CHEVEUX
LE LANGAGE DES CHEVEUXNos cheveux sont l'étendue physique de nos pensées. Ils sont des points de connexion entre notre corps physique et notre esprit. Les hommes et les femmes de sagesse ont toujours porté les cheveux longs.À l’inverse, là où la tyrannie s'est présentée sous quelque forme que ce soit, les cheveux courts ont été obligatoires rendant obéissants et dociles les personnes qui y sont soumis.Souvent, lorsque les gens étaient conquis ou asservis, on leur coupe les cheveux comme signe d'esclavage, d'impuissance et d'humiliation.LE LANGAGE DES COIFFURESLes cheveux ont leur propre langage et leur propre caractère et la façon dont ils sont coiffés est très importante pour ceux qui les portent.Aujourd’hui, la plupart des gens se coiffent sans connaître la signification de leurs coiffures et le style dans lequel ils portent leurs cheveux (la raie au milieu représente l'alignement de la pensée ; la tresse représente l'unité de la pensée avec le cœur ; les cheveux détachés représentent la sécurité ; les cheveux ramassés représentent la conviction, etc.).Chez les peuples natifs, la façon de se coiffer est de la plus haute importance car c'est ainsi qu'est signalée leur participation aux événements du groupe : mariage, guerre, joie, deuil…À travers les cheveux et les coiffures, on peut ainsi connaître l’état d’esprit d’une personne, son statut dans la société...Les coiffures changent aussi au fil des saisons. Elles peuvent être tantôt publiques, privées ou cérémonielles.Sandra Lepareur
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Sophie GALOO, thérapeute holistique
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d’arbres, de plantes et de fleurs et son jardin était d’une grande beauté. Chaque jour, il s’y promenait, c’était pour lui une joie et une détente.Un jour, il dût partir en voyage. À son retour, il s’empressa d’aller marcher dans le jardin. Il fut désolé en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher. Il s’adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s’était passé. Le pin lui répondit : « J’ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu’il porte. Je me suis découragé et j’ai commencé à sécher. »Le roi alla trouver le pommier, lui aussi se desséchait; Il l’interrogea et il répondit : « En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher. »Comme la rose, elle-même était, en train de dépérir, il alla lui parler et comme les autres, elle expliqua qu’une plus belle plante la décourageait et qu’elle préférait se laisser aller et ainsi de suite. Tout le jardin n’était que désolation !Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur au milieu de ce désastre. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu’elle soit si vivante. Elle lui répondit : « J’ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n’aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l’année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j’ai commencé à mourir mais j’ai réfléchi et je me suis dit que si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d’autre à ma place, il l’aurait planté. Si donc, il m’a plantée, c’est qu’il me voulait, moi, telle que je suis. Et à partir de ce moment, j’ai décidé d’être la plus belle possible ! »Le jardin représente le monde dans lequel nous vivons : Le pin, la rose, le pommier ,représentent les êtres humains que nous sommes avec leurs différence !Le roi c'est Dieu !Tu ne te donnes aucune importance lorsque tu compares ton physique ou bien ton destin à d’autres ,alors que chacun de nous à un rôle précis dans la vie et chacun de nous est là ou Dieu l'a placé !
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Portrait de Anna de Nouailles
- 15 novembre 1876 : naissance à Paris d’Anna-Elisabeth de Brancovan-Basarab. Son père, Grégoire Bibesco, prince de Brancovan-Basarab était originaire de Bucarest ; sa mère, Rachel Musurus, était née à Constantinople en 1847, et avait vécu l’essentiel de sa vie à Londres.
En octobre 1875 était né son frère aîné, Constantin ; sa petite sœur Hélène naîtra le 30 juin 1878.
Les premières années d’Anna se déroulent entre l’hôtel particulier de ses parents avenue Hoche, entre l’Etoile et le parc Monceau, et un chalet au bord du lac Léman, à Amphion. Ses parents mènent une vie mondaine, reçoivent beaucoup ; entre autres, Robert de Montesquiou, ami proche de Marcel Proust.
Villa Bessaraba à Amphion
Le tout premier poème du premier recueil est une « ode à la nature » : cela dit l’importance de ce thème, hérité des Romantiques, pour Anna de Noailles. Héritière déclarée de Lamartine (en particulier) du Vallon (voir p. 173), mais aussi proche de prosateurs comme Colette (dont on sait le goût pour les jardins, par exemple), Anna de Noailles trouve son inspiration dans les paysages, le ciel, les fleurs…
https://philo-lettres.fr/litterature-francaise/litterature-francaise-20e-siecle/anna-de-noailles/ pour poursuivre sa lecture
http://frimousse3.eklablog.net/ma-france-a212258819 Nina en parle dans son blog,
Merci de votre visite à demain .............
6 commentaires - 15 novembre 1876 : naissance à Paris d’Anna-Elisabeth de Brancovan-Basarab. Son père, Grégoire Bibesco, prince de Brancovan-Basarab était originaire de Bucarest ; sa mère, Rachel Musurus, était née à Constantinople en 1847, et avait vécu l’essentiel de sa vie à Londres.
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Suite de la balade d hier sous un autre angle avec de nouvelles photosQue la montagne est belle. Du Coll de la Regina au Pla Guillem.
la cabane pastorale au petit matin.
Le Costabonne
Vues au loin ..... vers le Vallespir
....se rapprocher , avec le zoom une biche
le pla Guillem avec le nouveau refuge ou nous voyons juste le toit rouge
L'ancien refuge
vers le Conflent
Nous étions là haut. Nous avons pris l air et emmagasinés de belles vues pour nos reportages
La cabane Pastorale au Coll de la Régina. un orri bien retapé
Un troupeau tranquille que nous croisons ..... Merci de votre visite à demain ....
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